Sculpteur

Après le lycée Louis-le-Grand à Paris, Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852. Il continuera à étudier l'architecture à l'école nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que la peinture. Il commence son activité d'architecte à Bordeaux, avec son premier monument, dédié au général Rapp, en 1856.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il est aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges.
En 1871, à la demande de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis pour sélectionner en personne le site où sera installée la Statue de la Liberté. Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable qui aurait dû être installé à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.
Sa carrière prendra dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Franc-maçon depuis 1875, il adhéra à la Loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin.
Il effectuera son dernier voyage aux états-Unis pour l'inauguration, le 28 octobre 1886, de la statue de la Liberté à New-York.

Théologien protestant, musicien organiste, philosophe et médecin alsacien.
Connu pour son éthique du « respect de la vie », inspiré des religions de l'Inde, dont notamment le principe d'ahimsâ (« non-violence ») issu du jaïnisme, de l'hindouisme et du bouddhisme, mais aussi célèbre pour avoir été le précurseur de l'aide humanitaire pour la fondation en 1913 de son hôpital de Lambaréné, au Gabon, ainsi que pour ses travaux sur Bach et ses interprétations à l'orgue, caractéristiques du mouvement de la réforme alsacienne, Albert Schweitzer fut lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952.
Sainte

1429 ! La France est endeuillée par la guerre contre les Anglais que l'on appellera plus tard « guerre de Cent Ans ». Quand Jeanne d'Arc se présente à Chinon devant Charles VII, que l'on appelle par dérision le « petit roi de Bourges », personne n'est prêt à parier sur cette paysanne illettrée de 19 ans qui prétend restaurer la monarchie capétienne. Cette dernière n´a plus d´autorité que sur le centre et le sud du royaume. L'ouest et le nord, y compris Paris, sont ralliés au roi anglais.
La jeune paysanne de Domrémy rend confiance au roi, se met à la tête de quelques troupes, délivre Orléans assiégé par les Anglais et, fort intelligemment, convainc Charles VII de se faire sacrer sans délai à Reims pour consolider sa légitimité. Abandonnée quelques mois plus tard par le roi qui n'a plus besoin d'elle, elle est capturée à Compiègne et brûlée vive comme sorcière à Rouen...
Né le 30 novembre 1565 à Mirecourt (Vosges) - Décédé le 9 décembre 1640 à Gray

Saint, Prêtre catholique et éducateur, fondateur de la Congrégation Notre-Dame
Ses biographes le considèrent, d'une part comme l'un des pionniers de la Réforme catholique, dans le sillage du Concile de Trente, d'autre part comme un pionnier en matière d'éducation (promotion de l'enseignement des filles et de la méthode pédagogique dite « simultanée »).
à l'instar du graveur Jacques Callot et de la princesse de Phalsbourg, il est également considéré comme un grand patriote lorrain.
Deux périodes historiques contrastées chevauchent la vie de Pierre Fourier : la période brillante et féconde des règnes des ducs de Lorraine Charles III (1545 à 1608) et de son fils Henri II (1608 à 1624) d'une part ; et une période d'atroces misères qui s'installent pendant la Guerre de Trente Ans d'autre part, avec l'occupation des duchés par la France (1633-1697) et ses alliés (1635, année tragique des Suédois). Une telle chute des sommets vers les bas-fonds a sans doute inspiré la gravité dramatique qui traverse sa vie et son œuvre.
Les années de son existence (dernières décennies du XVIe siècle et premières du XVIIe siècle) sont celles d'une mutation profonde du monde occidental : celle de l'expansion de l'humanisme, de la diffusion du livre, celle aussi du passage d'une société terrienne à une société urbanisée, d'une économie rurale à une économie d'affaires.

Homme politique
Jules Ferry, issu d'une riche famille vosgienne, républicaine et laïque, suit une carrière d'avocat avant de s'engager dans le journalisme puis dans la politique sous les débuts de la IIIe République.
Athé, franc-maçon et fervent républicain, il est d'abord connu pour son action comme ministre de l'Instruction publique dans les années 1879-1882.
Par les lois du 16 juin 1881 et du 28 mars 1882, il promeut un enseignement primaire gratuit, laïc et obligatoire pour concurrencer les congrégations religieuses, très actives dans le domaine de l'instruction depuis la loi Falloux votée en 1850 sous la IIe République.
Né le 19 août 1862 à Charmes (Vosges) - Décédé le 5 décembre 1923

Écrivain et homme politique
Le premier axe de sa pensée est « le culte du Moi » : Barrès affirme que notre premier devoir est de défendre notre moi contre les Barbares, c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité. Le second axe est résumé par l'expression « La terre et les morts » qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs Figures (1902) qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.
Il est resté l'un des maîtres à penser de la droite nationaliste durant l'entre-deux-guerres.
Né le 14 octobre 1876 à Bussang (Vosges) - Décédé le 16 avril 1960 à Fontenay-sous-Bois.

Homme de théâtre, écrivain et poète
Maurice Pottecher est le second fils d'une famille de tisserands, une activité prospère mais qui ne convient pas au jeune homme. Il écrit alors pour le théâtre, employant comme comédiens les ouvriers et ouvrières de la manufacture dirigé par son frère. C'est la création d'un théâtre amateur, destiné au public local.
écrivain et poète, il écrit des pièces à caractère social pour le Théâtre du Peuple qu'il a fondé à Bussang en 1895 et qui existe toujours. Surnommé « le Padre », il est enterré aux côtés de sa compagne dans le parc du Théâtre.