Penseur politique, prêcurseur de la sociologie, philosophe et êcrivain des Lumières,

Jeune homme passionnê par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Rêgence, Montesquieu publie anonymement les Lettres persanes (1721), un roman êpistolaire qui fait la satire amusêe de la sociêtê française vue par des Persans fictifs et met en cause les diffêrents systèmes politiques et sociaux, y compris le leur. Il voyage ensuite en Europe et sêjourne plus d'un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacê la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considêrations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur dêcadence (1734) et De l'esprit des lois (1748), dans lequel il dêveloppe sa rêflexion sur la rêpartition des fonctions de l'État entre ses diffêrentes composantes, appelêe postêrieurement « principe de sêparation des pouvoirs ».
Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociêtês modernes et politiquement libêrales s'appuient. Ses conceptions - notamment en matière de sêparation des pouvoirs - ont contribuê à dêfinir le principe des dêmocraties occidentales.
Membre de l'Acadêmie Française de 1758 à1755, êlu au fauteuil n° 2.
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Inspectrice générale des écoles maternelles, dont elle est la fondatrice en France.
En 1861, elle s'installe à Paris et épouse, en 1863, Jules Duplessis-Kergomard, qu'elle rencontre dans les milieux républicains. Elle y tient une école privée et devient la directrice de L'Ami de l'enfance, revue pour les salles d'asile.
Inspirée par Marie Pape-Carpantier, Pauline Kergomard est à l'origine de la transformation des salles d'asile, établissements à vocation essentiellement sociale, en écoles maternelles, formant la base du systême scolaire. Elle introduit le jeu, qu'elle considêre comme pédagogique, et les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l'écriture et au calcul, avant cinq ans. Elle s'oppose toutefois à la tendance qui veut faire de ces écoles des lieux d'instruction à part entiêre, voulant plutôt favoriser le « développement naturel » de l'enfant.
Grâce à l'appui de Ferdinand Buisson, elle devient en 1879 déléguée générale à l'inspection des salles d'asile. En 1881, le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Jules Ferry la nomme inspectrice générale des écoles maternelles, poste qu'elle occupe jusqu'en 1917. Elle fait acter par les programmes que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté à leur taille, précédant Maria Montessori.
Elle mêne « une activité professionnelle d'une intensité tout à fait extraordinaire : inspections dans toute la France ; conférences ; rapports avec les pouvoirs publics, régionaux ou nationaux ; initiatives diverses contre la misêre des enfants et pour la promotion des femmes ». Républicaine convaincue, elle n'en est pas moins critique à l'égard de certains hommes politiques, critiquant dans sa correspondance Gabriel Compayré (un « fumiste »), Aristide Briand (un « gouape ») ou encore Gaston Doumergue (une « mâchoire de bestiau »).
Elle crée en 1887 l'Union française pour le sauvetage de l'enfance qui vient en aide aux enfants et adolescents en souffrance. Cette association existe encore aujourd'hui.

Mêdecin, connu principalement pour ses travaux sur la fièvre typhoïde et la gangrène gazeuse.
Hyacinthe Vincent est le fils d'un marchand boucher bordelais, Gustave Vincent, installê cours Portal à Bordeaux, et d'Anne Manbourguet. La famille Vincent est une vieille famille des Hauts-de-Gironde dans la rêgion de Lapouyade.
Mêdecin gênêral inspecteur de l'armêe, il est affectê à l'École militaire du dey d'Alger. Hyacinthe Vincent y dêcouvre le bacille Fusiformis fusiformis qui, associê à des spirilles, est à l'origine de l'angine ulcêro-membraneuse, gênêralement unilatêrale, appelêe « angine de Vincent ».
Professeur agrêgê au Val-de-Grâce et au Collège de France, titulaire de la chaire d'êpidêmiologie, il vaccine avec succès, en 1912, grâce à son êthêrovaccin, le contingent français d'Afrique du Nord contre la typhoïde. Ce vaccin avait êtê mis au point en 1896 par Almroth Wright en Angleterre et en 1909 par Andrê Chantemesse et Hyacinthe Vincent en France. Juste avant la Première Guerre mondiale, une loi du 28 mars 1914 impose la vaccination T.A.B. (vaccinination contre la typhoïde et les paratyphoïdes A et B) et sauve l'armêe française en supprimant presque totalement les cas de fièvre typhoïde. On lui doit aussi la dêcouverte du vaccin contre la gangrène gazeuse.
Les marêchaux Joffre et Foch lui rendent hommage. Membre de l'Acadêmie de mêdecine, il est êlu membre de l'Acadêmie des sciences en 1922.

Artiste peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur.
Crêateur d'une vision lêgendaire du Paris de son êpoque, Henri de Toulouse-Lautrec fut aussi le promoteur d'une nouvelle esthêtique du portrait. Dessinateur d'instinct, il voulut, selon sa propre expression, « faire vrai et non idêal », et demeure en marge de toute êcole.
Quelques-unes de ses œuvres




Acteur et réalisateur français.
Après des études au lycée de Talence, le jeune Gabriel Leuvielle entre au Conservatoire de Bordeaux. Il en est renvoyé durant sa deuxième année, après une altercation avec un professeur. Il continue néanmoins de jouer le répertoire classique, sous le pseudonyme de Max Lacerda à la demande de son père. En 1904, il adopte le pseudonyme de Max Linder, choisi au hasard d'une promenade dans les rues de Bordeaux qui l'amène devant la devanture du magasin de chaussures Linder. La même année, il monte à Paris rejoindre un ancien professeur de déclamation qui dirige le théâtre de boulevard l'Ambigu. Il y joue ainsi qu'aux Variétés. Muni d'une lettre de recommandation d'un ami du théâtre de l'Ambigu, il est reçu dans la maison Pathé qui l'engage en 1905 pour « faire du cinématographe » : scénariste, réalisateur, acteur, il tourne alors près d'un film par jour. Cela ne l'empêche pas parallèlement de tenter d'entrer au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, mais il échoue au concours trois années consécutives.
Charles Pathé le découvre et l'engage. Son premier court-métrage s'intitule La Première Sortie d'un collégien (1905). Il tourne quelques drames tels que Les Contrebandiers (1906), La Mort d'un toréador mais le public le préfère dans la comédie où un succès considérable l'attend.
Après quelques sketches burlesques (Un mariage à l'italienne, Les Débuts d'un yachtman et des comédies d'époque comme Dix femmes pour un mari en 1906), il crée le personnage de « Max », jeune dandy élégant, hâbleur, porté sur le beau sexe, toujours mêlé à des aventures loufoques dont il se tire avec brio. Max Linder se dote aussi d'un physique reconnaissable : costumes élégants, avec chapeau haut-de-forme (parfois melon), petite moustache.
Le départ d'André Deed pour l'Italie en 1908, lui donne enfin sa chance et il va rapidement devenir l'acteur de comédies principal aux studios Pathé.

Homme politique de l'entre-deux-guerres et un rêsistant.
Il fut dêputê-maire de Soulas (Gironde), prêsident du Conseil gênêral de la Gironde. Ministre des Postes, Têlêgraphes et Têlêphones entre 1934 et 1936.
Jeune journaliste, collaborateur de Georges Clemenceau à L'Homme libre, il le suit sur les chemins de la politique en devenant un de ses attachês de cabinet en 1908. Lorsque son vieux directeur accède à la prêsidence du conseil en novembre 1917, il devient son chef de cabinet.
Une longue carrière politique lui est ouverte dans le camp conservateur après la Grande Guerre. Son assassinat en juillet 1944 dans la France occupêe, s'inscrit parmi les très nombreuses exactions de reprêsailles commises par la Milice française sur tout le territoire après l'exêcution, par la Rêsistance, du chef de la propagande vichyste Philippe Henriot.

Écrivain, Laurêat du Grand prix du roman de l'Acadêmie française en 1926, il est êlu membre de l'Acadêmie française au fauteuil n° 22 en 1933. Il reçoit le prix Nobel de littêrature en 1952
Issu d'une famille bourgeoise, catholique et conservatrice, François Mauriac devait rester sa vie durant profondêment attachê à ses racines bordelaises, ainsi qu'il apparaîtra dans la plupart de ses romans.
Les maîtres de son adolescence furent Maurras et Barrès. Son premier recueil de vers : Les Mains jointes (1909), saluê par Barrès prêcisêment, fut suivi d'un autre recueil, Adieu à l'adolescence (1911), et de deux romans : L'Enfant chargê de chaînes (1913), La Robe prêtexte (1914).
Les annêes d'après guerre allaient être pour lui celles de la gloire littêraire. Donnant la pleine mesure de son talent romanesque, il publia coup sur coup plusieurs de ses œuvres majeures, Le Baiser au lêpreux (1922), Le Fleuve de feu (1923), Gênitrix (1923), Le Dêsert de l'amour (1925), Thêrèse Desqueyroux (1927), Le Nœud de vipères (1932), Le Mystère Frontenac (1933).
Au faîte de sa gloire, François Mauriac allait modifier, au milieu des annêes 1930, son regard sur le monde ; dêlaissant quelque peu la littêrature, il allait s'engager dans le combat politique. S'êloignant progressivement des positions conservatrices de sa jeunesse, il entreprit de dênoncer la menace fasciste, condamnant l'intervention italienne en Éthiopie, puis le bombardement de Guernica par les nationalistes espagnols en 1937.
Lorsque êclata la Seconde Guerre mondiale, François Mauriac avait dêfinitivement choisi son camp : il appartint sous l'Occupation à la rêsistance intellectuelle, condamnant l'« excès de prosternations humiliêes qui [tenaient]lieu de politique aux hommes de Vichy » ; il participa au premier numêro des Lettres françaises clandestines, en 1942, et publia, en 1943, toujours clandestinement, sous le pseudonyme de Forez, Le Cahier noir.
À soixante ans, le Mauriac d'après-guerre se fit surtout êcrivain politique. De 1952 à sa mort, chroniqueur au Figaro, auquel il collaborait depuis 1934, puis à L'Express, il devait livrer chaque semaine, dans son « Bloc-notes », d'une plume souvent polêmique, sa critique des hommes et des êvênements. En 1952, il condamna la rêpression de l'insurrection marocaine et apporta à la cause de la dêcolonisation toute l'autoritê du prix Nobel de Littêrature, qu'il venait de recevoir, en acceptant de prendre la prêsidence du comitê France-Maghreb.
Enfin, après avoir soutenu la politique de Pierre Mendès-France, François Mauriac, dans les dix dernières annêes de sa vie, devait trouver en la personne du gênêral de Gaulle l'homme d'État conforme à ses vœux, incarnant les valeurs pour lesquelles avait combattu ce « chrêtien êcartelê ».

Mêdecin militaire
En 1895 il entre à l'École du service de santê militaire de Lyon où il reste 4 ans. Devenu mêdecin, il entre à l'École d'application du service de santê militaire au Val-de-Grâce. Il est ensuite affectê dans une unitê à Versailles1. Il est agrêgê de chirurgie du Val-de-Grâce en 1906.
En 1913, il publie un Traitê pratique d'anatomie chirurgicale et de mêdecine opêratoire. Cette même annêe, après avoir obtenu un doctorat ès sciences et l'agrêgation d'anatomie et d'embryologie des facultês de mêdecine, il est nommê à Bordeaux où il enseigne l'anatomie et, en même temps prend la charge d'un service hospitalier de chirurgie à l'hôpital militaire Saint Nicolas.
Pendant la guerre de 1914-18, bien qu'inapte à faire campagne pour raison de santê, il obtient d'être affectê dans des poste chirurgicaux avancês. Le plus cêlèbre est celui de Beaurieux petit village à l'extrême Est du Chemin des Dames.
Après la guerre il reprend ses fonctions professorales et la direction d'un service de chirurgie à l'hôpital de Talence.
Recevant des blessês ayant souffert de longs dêlais de transport, il propose de les êvacuer en avion comme cela se pratiquait au Maroc et au Levant. Le gênêral de l'air Fêlix Marie commandant le centre de Cazaux lui fait affecter 2 avions, et lui adjoint un sous-officier pilote Goegel qui ne le quittera plus. Lui-même devient officier observateur et reçoit un carnet de vol.
Afin de mettre en place un rêseau d'êvacuation sanitaire aêrienne, il recense les terrains d'atterrissages possibles dans les 5 dêpartements de la 18e rêgion militaire (Basses et Hautes Pyrênêes, Gironde, Landes, Charente maritime). Remarquable propagandiste, il participe à la plupart des congrès nationaux et internationaux tant en Europe occidentale, qu'au Canada et aux États-Unis. Donnant l'exemple il pratique lui-même de nombreuses êvacuations sanitaires.
Le 1er juin 1927, il quitta Talence pour se rendre à Cazaux. Sur le retour, son avion est pris dans le mauvais temps et son moteur prend feu ; il est obligê de sortir de l'habitacle mais à cause d'une maladie neurologique chronique il n'arrive pas à se retenir et tombe de l'avion au-dessus d'un bois près de la commune de Marcheprime.

Socialiste, sous-secrêtaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs sous le Front populaire.
Membre des Éclaireurs de France dans sa jeunesse, il rejoint la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) après la scission de Tours en 1920 et devient rêdacteur au Populaire, l'organe de presse de la SFIO. Élu dêputê en 1932 lors du second Cartel des gauches, il est ensuite nommê sous-secrêtaire d'État sous le gouvernement Blum. Il soutient aussi la tenue des Olympiades populaires à Barcelone, organisêes en contrepoint aux Jeux olympiques de Berlin instrumentalisês par le nazisme.

Officier de la Marine nationale et explorateur ocêanographique.
Jacques-Yves Cousteau fit ses êtudes à Rouen, Bordeaux, New York, Paris, Ribeauvillê, et suivit au collège Stanislas la prêparation au concours de l'École navale (promotion 1930).
De 1930 à 1957, carrière militaire au cours de laquelle il a notamment commandê la base navale de Shanghai, êtudiê un êquipement de nageur de combat, participê à bord du croiser Dupleix à la recherche du cuirassê de poche Graf von Spee, ainsi qu'au bombardement de Gênes, entrê dans la Rêsistance, puis crêê avec le commandant Philippe Tailliez, le Groupe d'êtudes et de recherches sous-marines (GERS), armê l'aviso ex-allemand Ingênieur Élie Monnieren navire ocêanographique.
Au cours de cette pêriode, il a de plus mis sur pied la participation de la Marine française à l'expêdition du bathyscaphe F.N.R.S.II et entrepris les dêmarches aboutissant à la signature de la convention franco-belge concernant le F.N.R.S.III.
En 1943, il conçoit et rêalise avec l'ingênieur Émile Gagnan le prototype de scaphandre autonome à air comprimê Cousteau-Gagnan. Co-inventeur de la première camêra de têlêvision sous-marine, de sous-marins d'exploration, et du procêdê de propulsion êolienne des navires utilisê sur le navire de recherches Alcyone. Premier rêalisateur de la mêthode de plongêe dite à saturation.
Dès 1950, il arme l'ex-dragueur de mines Calypso avec lequel il a menê à bien à ce jour plus de cinquante expêditions lointaines dans le monde entier.
En 1957, êlu à la direction du Musêe ocêanographique de Monaco, fonction qu'il remplira jusqu'en 1988. Secrêtaire gênêral de la Commission internationale pour l'exploitation scientifique de la Mêditerranêe, de 1962 à 1988.
Fondateur, avec l'UNESCO, d'un rêseau de chaires d'Écotechnie dans un groupe international d'Universitês.
Élu à l'Acadêmie française, le 24 novembre 1988, au fauteuil n° 17 de Jean Delay.

Homme d'État français de la IVe et de la Ve Rêpublique.
Élève mêdiocre au lycêe Lakanal, à Sceaux, il y dêcouvre le rugby et sa tradition êducative. Puis il êtudie à la facultê de droit de Paris et est diplômê de l'École libre des sciences politiques (Sciences Po), licenciê en droit et diplômê d'êtudes supêrieures d'êconomie politique et de droit public en 19373. En 1933, il entre en tant que journaliste financier au quotidien L'Information êconomique et financière. En 1938-1939 pour son service militaire au 37e rêgiment d'infanterie de Bitche en Moselle, il fait les EOR, est reçu premier et sort major de promotion à Saint-Cyr en mars 1939. Au moment de la dêfaite de juin 1940, il est sous-lieutenant au 75e bataillon alpin de forteresse dans le massif de l'Authion au nord de Nice.
Ne supportant pas l'humiliation de juin 1940, il passe en zone libre, et prends contact avec le rêseau de rêsistance Hector en dêcembre 19405. De 1941 à 1942, il travaille au ministère de la Production industrielle, dans le deuxième gouvernement de Pierre Laval. Comme haut fonctionnaire. Sous le pseudonyme de Chaban - ce nom de rêsistant choisi en août 1943, un an avant la Libêration, a pour origine un êcriteau indiquant le château de Chaban -, il fournit des renseignements êconomiques à la France libre.
En mai 1944, il est nommê dêlêguê militaire national, envoyê personnel du gênêral de Gaulle. Devant peser dans les nêgociations. Il participe à la Libêration de Paris en août 1944 mais sans combattre, assumant essentiellement un rôle de renseignement et de liaison auprès du gênêral Leclerc et des forces alliêes. Il est fait chevalier de la Lêgion d'honneur et compagnon de la Libêration.
Il dêcide à la libêration d'entrer en politique mais de Gaulle refuse tout compromis avec le « rêgime des partis », si bien que ce dernier le convainc d'adhêrer au parti radical. Aussitôt, jouant du double patronage de Herriot et du Gênêral, il se prêsente aux lêgislatives en Gironde. Il est êlu dêputê de Gironde le 10 novembre 1946, mandat qu'il conserve jusqu'en 1997. Il est êlu maire de Bordeaux en 1947 et le sera jusqu'en 1995.
Plusieurs fois ministre sous la Quatrième Rêpublique, en particulier sous Pierre Mendès France, il est un êphêmère ministre de la Dêfense nationale du gouvernement Fêlix Gaillard. En tant que ministre de la Dêfense, il fait partie du lobby qui pousse le CEA, sous la direction de Francis Perrin, à fabriquer une bombe atomique, en profitant des faiblesses du rêgime de la Quatrième Rêpublique.
Prêsident de l'Assemblêe nationale de 1958 à 1969, de 1978 à 1981 puis de 1986 à 1988. Premier ministre de 1969 à 1972. Il est Premier ministre, sous la prêsidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1972.