Ephéméride
Étienne
26 décembre

Étienne est l'un des sept premiers diacres choisis par les apôtres du Christ, à Jérusalem. Il prêche avec ferveur, ce qui lui vaut d'être arrêté en 36 de notre ère et lapidé. Parmi les persécuteurs de ce premier martyr figure un certain Saul de Tarse, qui deviendra plus tard... saint Paul.

Source Hérodote

6e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la lave.

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5e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Étienne et ses variantes masculines Estève et Estienne et féminines Étiennette et Tiennette.
Stéphane et ses propres variantes et diminutifs.

Ils se prénomment aussi Étienne

Ils se prénomment aussi Stéphane

Événements

  • 1801 : Lord Elgin pille le Parthénon
  • Thomas Bruce, septième comte d'Elgin, entame le démontage des frises du Parthénon, à Athènes. D'aucuns y voient le plus important acte de vandalisme commis en temps de paix...

  • 1805 : Traité de Presbourg
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    À Presbourg (aujourd'hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), l'empereur d'Autriche François 1er tire les conséquences de l'écrasement de son armée à Austerlitz.

    Il signe avec Napoléon 1er un traité de paix par lequel il renonce à la Vénétie, tandis que la Bavière, alliée de Napoléon, lui enlève le Tyrol. Par un article secret, François 1er renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique. Sa décision va être rendue officielle, dans l'indifférence générale sept mois plus tard.

  • 1898 : Les Curie découvrent la radioactivité tp-Prix Nobel
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    Pierre Curie et sa femme Marie, née Sklodowska, annoncent devant l'Académie de Médecine qu'ils ont pu isoler le radium dans de la pechblende de Bohême. Ainsi est mise en évidence la radioactivité naturelle. Cette découverte vaut au couple le prix Nobel de physique en 1903.

    Naissances

  • Charles Pathé
    Né en 1863 à Chevry-Cossigny (Seine-et-Marne) - Décédé le le 25 décembre 1957 à Monte-Carlo
  • Il quitte définitivement l'école à quatorze ans, et il fait des journées de quinze heures d'apprentissage très dures chez un boucher.

    En 1889, à 25 ans, il commence le travail de boucher-ambulant puis il décide de partir pour l'Argentine, à Buenos Aires avec l'ambition de réussir dans les affaires.

    Il n'arrive pas à se fixer, change fréquemment de métier. Son associé de l'époque et lui attrapent la fièvre jaune. Il en réchappe. Il revient en France en mauvaise santé, après un dernier échec de commerce de perroquets (qui meurent presque tous durant la traversée).

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    Le tournant, et le vrai début, de sa carrière remonte à août 1894, lorsqu'il découvre le phonographe Edison à la foire de Vincennes (l'actuelle Foire du Trône). Il a immédiatement le coup de foudre pour cet appareil et veut en acheter un pour commencer à faire des démonstrations sur les foires. Puis c'est à Londres qu'il découvre le kinétoscope inventé par Thomas Edison. Il étend ses activités dans le commerce des projecteurs et des films. Il est aussi l'inventeur du premier magazine d'actualités cinématographiques. En 1896, il fonde la société Pathé Frères et, avec son frère Émile, se lance la même année dans l'industrialisation de l'enregistrement du son.

    Charles comprend que la location des films, pour une durée de quatre mois maximum, est une activité plus lucrative que la vente. Le 28 décembre 1897, les nouveaux capitaux de la société « Pathé frères » lui permettent de créer « la nouvelle société Pathé Frères », qui fait entrer cette société de production dans la grande finance. Tous les secteurs d'activité sont alors exploités : la production, les laboratoires, la diffusion, l'exploitation de films... De 1902 à 1904, il ouvre des succursales en Europe et aux États-Unis. La production de films passe de soixante-dix en 1901 à cinq cents en 1903. La société crée en 1905 le logo du coq gaulois, qui reste aujourd'hui encore son emblème.

    À partir de 1901, il se spécialise dans la production et la réalisation de films que Pathé produit. Vers 1905, la société emploie un personnel spécialisé (scénaristes, décorateurs, caméramen, réalisateurs, etc.).

    Sa découverte de Max Linder, qu'il engage en 1905, figure parmi ses titres de gloire. La société Pathé est la première à exploiter une production cinématographique à l'échelle industrielle et mondiale.

    En 1929, il se retire à Monaco où il meurt la veille de ses 94 ans. ■

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  • Félix Éboué
    Né en 1884 à Cayenne, Guyane (France) - Décédé en 17 mai 1944 à Le Caire (Égypte)
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    Petit-fils d'esclave, Félix Éboué devient administrateur colonial. Il est nommé gouverneur de la Guadeloupe par le gouvernement du Front populaire. C'est le premier Noir dans cette fonction.

    En 1938, il se voit proposer le gouvernement du Tchad par le ministre des Colonies Georges Mandel.

    Arrive la guerre. Le 16 juillet 1940, comme tous les gouverneurs coloniaux, Félix Éboué reçoit de Londres un télégramme du général de Gaulle lui demandant de rompre avec le gouvernement de Vichy et de rallier la France Libre. Il est le seul à annoncer son ralliement le 26 août 1940. Grâce à lui, le Tchad devient la première terre française « libre ». ■

  • Mao Zedong
    né en 1893 à Shaoshan (Hunon, Chine) - Décédé le 9 septembre 1976 à Pékin (Chine)
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    Fils d'un riche paysan, Mao Zedong participe à la fondation discrète du Parti communiste chinois (P.C.C.), en 1921, à Shanghaï.

    L'alliance de raison entre les communistes et le parti nationaliste Guomindang de Tchang Kaï-chek se clôt sur une rupture brutale. Mao doit fuir sa province du Hounan. C'est la Longue Marche qui le mène au Shaanxi au terme d'un périple de 12 000 km. Désormais en sécurité et fort d'une autorité sans faille sur ses troupes, Mao introduit la révolution dans les campagnes par le partage des terres et le massacre des mécontents. ■

    Décès

  • Babur chah
    né le 14 février 1483 à Ferghana - Décédé en 1530 à Agra (Inde du Nord)
  • Par sa victoire de Panipat, Zahir el Din Mohammed Babur (on écrit aussi Baber ou Babour) est à l'origine de la dynastie moghole qui régna sur les Indes avant les Anglais. ■

  • Jean-Marie de La Mennais
    Né le 8 septembre 1780 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Décédé en 1860 à Ploërmel (Morbihan).
  • Prêtre

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    Fils d'un armateur. Pendant la Révolution française, encore jeune, il vient en aide aux prêtres qui refusent de prêter serment à la République.

    Il est ordonné sous-diacre le 21 décembre 1801, à Rennes. Avec ses amis, les chanoines Étienne-Pierre Engerran et Jean Vielle, il rouvre le Collège de Saint-Malo, qui avait été fermé sous la Révolution et y devient professeur de philosophie.

    Ordonné prêtre le 25 février 1804 à Rennes, il est nommé également vicaire à la Cathédrale de Saint-Malo. Il est nommé Chanoine le 15 juillet 1810. Puis, il est nommé Vicaire général de Saint-Brieuc de 1815 à 1820, il participe activement à la vie chrétienne de son diocèse en soutenant les monastères, en réformant les séminaires et en animant des missions populaires.

    Très vite, il est convaincu que l'éducation a un rôle à jouer dans la lutte contre la délinquance. Il décide de former quelques instituteurs en 1817. Sa rencontre avec l'abbé Gabriel Deshayes à Auray la même année est déterminante. Le 6 juin 1819, ils fondent l'institut des Frères de l'Instruction chrétienne. En novembre 1819, Jean-Marie de La Mennais est nommé vicaire général de la Grande Aumônerie à Paris. ■

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  • Henrich Schliemann
    né le 6 janvier 1822 à Neubukow (Allemagne) - Décédé en 1890 à Naples (Italie)
  • Illuminé par la lecture d'Homère, ce jeune fils d'un pasteur luthérien du Mecklembourg va consacrer sa vie et sa fortune à la découverte des vestiges de l'épopée antique : Troie ou Ilion (Hissarlik), Mycènes et le « trésor de Priam ». Il doit interrompre ses études secondaires pour devenir garçon de courses chez un négociant d'Amsterdam.

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    Révélant rapidement des dispositions exceptionnelles pour les langues et le commerce, il fait fortune en vendant de l'indigo à Saint-Pétersbourg.

    Son premier mariage avec Ekaterina Lichine, une grande dame de Saint-Pétersbourg, tourne au désastre. Il devient citoyen américain, divorce et décide de réaliser un rêve d'enfant : identifier le site de Troie, haut lieu de L'Iliade, que les archéologues de son temps qualifiaient d'imaginaire.

    Avant toute chose, le commerçant, qui parlait avec aisance le grec ancien et le grec moderne, a soin de se trouver une nouvelle compagne en Grèce même ; ), il épouse le 23 septembre 1869 une cousine de l'archevêque de Mantinée, Sophia Kastromenou (16 ans), après l'avoir choisie sur photographie. Le ménage va vivre heureux. Il a deux enfants baptisés Andromaque et Agamemnon.

    Sur la foi de sa lecture de l'Iliade et des descriptions de lieux qu'elle renferme, l'archéologue amateur estime que Troie devrait se trouver à l'emplacement du tumulus d'Hissarlik, en Asie mineure, près du détroit des Dardanelles, à six kilomètres de la côte.>

    Il excave avec son équipe neuf niveaux de ruines superposées parmi lesquelles il croit reconnaître l'ancienne Ilion (autre nom de Troie).

    Les travaux sont menés sans prendre la précaution de préserver les vestiges plus récents, qui disparaissent à tout jamais et interdisent aux actuels archéologues d'établir l'histoire complète des différentes cités qui se sont succédées sur le site.

    Le 14 juin 1873, son intuition est récompensée par la découverte d'un fabuleux trésor archéologique, immédiatement qualifié de « trésor de Priam ». Pas moins de huit mille fragments de bijoux divers que l'archéologue a soin d'évacuer discrètement vers Athènes.

    Mais les archéologues postérieurs ont montré plus tard que la Troie homérique se situait à un autre niveau géologique que le « trésor de Priam ».

    Interdit de séjour en Turquie, Schliemann se replie en Grèce et met à jour les sites de Mycènes, Ithaque, Orchomène et Tyrinthe.

    Schliemann meurt à Naples, dans la rue, d'une congestion cérébrale. ■

  • Joseph Peyré
    Né le 13 mars 1892 à Aydie (Pyrénées-Atlantiques) - Décédé en 1968 à Cannes (Alpes-Maritimes).
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    Écrivain français.

    Il naît en 1892 en pays de Vic-Bilh, â Aydie, village béarnais où son père et sa mère sont instituteurs. Il fait ses études au lycée de Pau (aujourd'hui lycée Louis-Barthou) puis â Paris, où il est l'élève du philosophe Alain en khâgne au lycée Henri-IV, et â Bordeaux : licence de philosophie et doctorat en droit (mention Sciences politiques et économiques). Après une brève carrière d'avocat au barreau de Pau et de chef de cabinet â la préfecture de Limoges, il se dirige ensuite vers le journalisme avec Georges et Joseph Kessel. C'est alors, â la fin des années vingt, que ce dernier, soutenu par l'écrivain Francis Carco, pousse Peyré â écrire. Alain avait vu juste, qui avait prédit â son élève une carrière littéraire. Celle-ci durera près de quarante ans et donnera naissance â plus de quarante ouvrages...

    Trois thèmes animent l'œuvre de ce « romancier de la solitude et de l'exaltation de l'homme » :

    ● le désert et les méharées à travers le sable, du cycle saharien qui compte notamment L'Escadron blanc, Le Chef à l'étoile d'argent, La Légende du goumier Saïd.

    ● l'Espagne, qui revit dans Sang et Lumières ou Guadalquivir ; les deux ouvrages ont pour sujet la corrida et la tauromachie.

    ● la haute montagne, avec Matterhorn (1939), Mont Everest (1942) et Mallory et son dieu (1947).

    Joseph Peyré a aussi consacré plusieurs livres à son Béarn natal (Le Puits et la Maison, De mon Béarn à la mer basque) et au Pays basque : Jean le Basque (illustré par Ramiro Arrue) et Le Pont des sorts.

    Romancier de l'action, romancier de l'énergie, Joseph Peyré s'était présenté à l'Académie française en 1956 sur les instances de Pierre Benoit et du duc de Lévis-Mirepoix, au fauteuil du baron Seillière. Sans atteindre le succès, malgré un nombre important de voix. Le duc de Lévis Mirepoix écrit à ce propos : « C'était l'écrivain le moins porté à faire une campagne. Il n'était capable que d'attirer et de ressentir l'amitié. Il se montrait peu et venait rarement à Paris. À cette amitié de vingt ans toujours présente mais glissée au domaine des ombres, qu'il me soit permis de renouveler cette voix qui n'a pas abouti, mais qui demeure un fidèle hommage. ». ■

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