Ephéméride
Adèle
24 décembre

Fille d'un roi mérovingien du VIIe siècle, Dagobert II, Adèle (dont le nom signifie noble en langue germanique) fonde le monastère de Pfalzel, près de Trèves, en Rhénanie.

Son petit-fils, Grégoire d'Utrecht, participe à l'évangélisation des Saxons.

Source Hérodote

4e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du soufre.

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3e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Adèle et ses variantes Adèla, Adeleine, Adélia, Adélie et Adelle.
et aussi aux Delphin, Noémie et ses variantes féminines Naomi, Naomie, Noémie, Noame, Noami, Noémi et Noémia, et sa forme masculine Noam.

Elles se prénomment aussi Adèle

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Elles se prénomment aussi Naomi

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Événements

  • 1799 : Constitution de l'An VIII
  • La Constitution de l'An VIII officialise la naissance du Consulat, issu du coup d'État du 18 Brumaire. Les royalistes et autres opposants, excellents journalistes, savent lire les constitutions. Ils voient immédiatement que celle-ci annonce la dictature de fait de Napoléon Bonaparte...

  • 1800 : L'attentat de la rue Saint-Nicaise
  • Le Premier Consul Napoléon Bonaparte est visé par une « machine infernale » dans la rue Saint-Nicaise, à Paris, en se rendant à l'opéra. Il est miraculeusement épargné par l'explosion.

  • 1894 : Mucha invente l'Art nouveau
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    Le dessinateur d'origine tchèque Alfons Mucha lance un nouveau courant artistique, l'Art nouveau, suite à une commande d'affiches inopinée de l'actrice Sarah Bernhardt pour son nouveau spectacle parisien : Gismonda.

    L'Art nouveau va se diffuser dans toute l'Europe. Il sera appelé Jugendstil dans les pays germaniques ou encore Liberty en Angleterre et sera illustré par des peintres (Gustav Klimt) ou encore des architectes (Antonio Gaudi, Victor Horta)...

  • 1942 : Assassinat de l'amiral Darlan
  • L'amiral François Darlan (61 ans), est assassiné à Alger par un jeune activiste royaliste, Bonnier de la Chapelle, exécuté aussitôt après.

    Quelques semaines plus tôt, au moment du débarquement anglo-saxon en Afrique du Nord, le dauphin du maréchal Pétain, qui se trouvait alors à Alger au chevet de son fils malade, était devenu presque malgré lui l'interlocuteur des Américains. Ces derniers, qui ne prenaient pas au sérieux la France libre et le mouvement gaulliste, souhaitaient négocier avec lui le ralliement des colonies françaises à la guerre contre le nazisme. Sa mort inopinée va amener Washington à se tourner vers le terne général Giraud avant de reconnaître enfin le général de Gaulle.

  • 1979 : Premier lancement de la fusée Ariane
  • Kourou, en Guyane, a lieu le premier vol de la fusée Ariane. Les Européens, unis au sein de l'Agence Spatiale Européenne, font la preuve de leur capacité à entrer dans la course à l'espace, aux côtés des Américains et des Soviétiques.

  • 1999 : Coup d'État en Côte d'Ivoire
  • Un coup d'État militaire renverse le président Henri Konan Bédié qui avait succédé six ans plus tôt à Félix Houphouët-Boigny, le père de l'indépendance.

    C'est la consternation dans le monde. Après quatre décennies de stabilité politique et de relative prospérité, la Côte d'Ivoire, présentée comme un modèle de développement pour les autres États du continent noir, sombre dans le chaos.

    Naissances

  • Jean sans Terre
    né en 1167 à Oxford (Angleterre) - Décédé le 19 octobre 1216 à Newark (Nottinghamshire) (Angleterre)
  • Enfant tardif d'Aliénor d'Aquitaine (45 ans à sa naissance) et Henri II Plantagenêt, Jean sans Terre (en anglais John Lackland) doit son surnom à ce qu'il n'a pas reçu de terres en apanage à sa naissance, à la différence de ses frères. Il n'en est pas moins le fils préféré de son père, ce qui ne l'empêchera pas de se montrer ingrat. ■

  • Ignace de Loyola
    né 1491 à Azpeitia (Pays basque, Espagne) - Décédé le 31 janvier 1556 à Rome (Italie)
  • En 1529, à l'Université de Paris, Ignace de Loyola, un vieux routier basque, boiteux de surcroît, se lie d'amitié avec un étudiant savoyard, Pierre Favre, et un jeune noble basque, François-Xavier, comme lui désireux de vouer leur vie au Christ. Ignace de Loyola met au point des exercices spirituels destinés à entraîner leur corps et leur esprit.

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    Comme la chrétienté est à ce moment-là secouée par la Réforme de Luther, le petit groupe propose ses services au pape. C'est ainsi qu'est fondée la Compagnie de Jésus. Ses membres, les jésuites, sont des prêtres qui s'obligent aux vœux monastiques (chasteté,...) ainsi qu'à l'obéissance au pape et à leur supérieur.

    Du fait de leur compétence intellectuelle et de leur discipline toute militaire, les Jésuites vont devenir le bras armé de la papauté, contribuer aux progrès de l'éducation et diffuser le catholicisme jusqu'aux extrémités du monde, convertissant nombre de Chinois, d'Indiens et de Japonais. ■

  • Louis Jouvet
    né en 1887 à Crozon (Finistère) - Décédé le 16 août 1951 à Paris.
  • Acteur français, metteur en scène et directeur de théâtre, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

    Jules Eugène Louis Jouvet, orphelin de père à 14 ans, part vivre avec sa mère chez son oncle qui est apothicaire à Rethel dans les Ardennes. Influencé par sa famille, il s'inscrit à la faculté de pharmacie de Toulouse. à partir de 1904, il achève ses études de pharmacie à la faculté de Paris, mais passe tout son temps libre dans les théâtres amateurs de l'époque : dans la troupe de Léon Noël, puis celle du Théâtre d'Action d'Art de 1908 à 1910 (il part alors en province jouer devant des auditoires populaires), ensuite celle du Théâtre des Arts, puis à l'Odéon, et au Châtelet. En parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'Art dramatique de Paris, où il sera recalé plusieurs fois.

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    Au cinéma, il joue dans trente-deux films, dont quelques chefs-d'œuvre passés à la postérité. Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot, pour beaucoup l'un de ses meilleurs rôles ; Hôtel du Nord aux côtés d'Arletty et son fameux « atmosphère, atmosphère » et Drôle de drame, dans lequel il donne à Michel Simon la réplique devenue célèbre : « Moi j'ai dit »bizarre, bizarre" ? Comme c'est étrange [...] Moi, j'ai dit « bizarre », comme c'est bizarre. », deux films réalisés par Marcel Carné. Knock ou le triomphe de la médecine est porté à l'écran par l'acteur (avec Roger Goupillières) en 1933 ; Jouvet interprète à nouveau le personnage dans la version de Guy Lefranc en 1951, peu avant sa mort. Il joue dans deux films réalisés par Jean Renoir : Les bas-fonds en 1936, avec Jean Gabin, et La Marseillaise en 1937. Dans L'Alibi, sous la direction de Pierre Chenal, il rencontre pour un face-à-face Erich von Stroheim. Dans Copie conforme, il tient le rôle du chef d'une bande de voleurs qui engage son sosie pour se faire innocenter. Aux côtés de Suzy Delair, Jouvet y tient donc un double rôle. En 1948, il joue l'inspecteur Carrel qui enquête sur la mort du truand Vidauban, également son sosie, dans Entre onze heures et minuit de Henri Decoin. Son ami et dialoguiste favori, Henri Jeanson, met en scène Lady Paname et reforme le duo Jouvet-Delair.

    Louis Jouvet aimait le théâtre plus que le cinéma. Cela ne l'empêchera pas de jouer, au cinéma, des adaptations théâtrales saluées par la critique : Volpone avec Harry Baur et Charles Dullin, et Knock, par deux fois, à 17 ans d'intervalle. Fidèle en amitié, il acceptait spontanément de jouer dans un film dont Henri Jeanson avait signé les dialogues, ou encore exigeait qu'il y ait un rôle pour ses amis dans les films oò il figurait (par exemple avec Charles Dullin dans Volpone, et Quai des Orfèvres). Sa passion du théâtre l'a poussé à jouer dans Entrée des artistes de Marc Allégret, film oò il joue son propre rôle de professeur de théâtre du Conservatoire, presque un reportage sur l'art de Jouvet, La Fin du jour de Julien Duvivier oò il est un acteur de théâtre complètement habité par ses personnages et qui, confondant réalité et fiction, sombre dans la folie, et Miquette et sa mère de Clouzot, dans lequel il incarne le pittoresque Monchablon, « grand premier rôle en tous genres », directeur d'une troupe de théâtre ambulant. ■

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  • Jean Bouin
    Né en 1888 à Marseille - Mort pour la France le 29 septembre 1914 à Xivray (Meuse)
  • Athlète de haut niveau, spécialiste de la course de fond.

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    À l'école, l'instituteur de Jean Bouin n'est autre que Joseph Pagnol, le père de Marcel Pagnol. Durant son adolescence, Jean Bouin pratique beaucoup de sport : natation, football, escrime, vélo. En octobre 1903, Louis Pautex remporte le marathon de Marseille. Jean Bouin se rend alors au parc Borély pour épier le champion Pautex à l'entraînement. De là naît une grande amitié entre les deux athlètes. Pautex conseille à Jean de s'entraîner sérieusement.

    Il commence donc la compétition en 1904). Il est remarqué, et signe au Phocée Club de Marseille. En 1905, Jean Bouin dispute une course à Gênes (Italie). Jean s'y rend seul en train. Il gagne la course mais il apprend que le prix de la victoire a déjà été encaissé à Marseille. Jean jette son trophée par terre. Jean n'a plus un centime en poche. Il doit revenir à Marseille à pied, vivant de l'hospitalité des riverains.

    En 1906, Jean Bouin remporte le championnat du littoral et se classe quatrième du cross national de Meudon. En 1907, il fait troisième du cross national. En 1909, Jean Bouin s'affirme comme n° 1 français en remportant le cross Ayçaguer à Lyon, en remportant le cross national à Amiens, en se classant deuxième au cross International de Derby, en remportant Nice-Monaco et en battant une première fois le record national de l'heure en parcourant 18 km 267 m, au stade Colombes à Paris.

    Jean Bouin, ce bon vivant, de petite taille au torse puissant, journaliste, remporte quatre titres consécutifs de champion de France de cross sous les couleurs du Phocée Club de Marseille (1909) puis du CASG Paris (1910, 1911 et 1912) et gagne trois fois le Cross des Nations à Derby (1911 à 1913) mettant fin à une longue domination des coureurs de fond britanniques. Il améliore, en 1911, le record de France du 10 000 mètres (30 min 58 s 4/5) (titre de champion de France à la clé, et record du monde), et celui du 5 000 mètres (14 min 36 s 8/10) en 1912, avec le titre de champion de France également. En 1912, il bat aussi le record du monde du 3 miles (4837 m), avec 14 min 07 s 1/5, peu avant les Jeux olympiques.

    Il participe aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912. Cette course du 5 000 mètres reste « la » grande course de ces Jeux (en série, il bat déjà le record du monde de la distance). En finale, à 400 mètres de l'arrivée, Jean Bouin qui a mené toute la course accélère et tente de lâcher Hannes Kolehmainen, mais celui-ci le coiffe sur le fil pour 1/10 (14 min 36 s 6/10) au terme d'un dernier virage d'anthologie.

    Jean Bouin bat le record du monde de l'heure (19,0219 km) en 1913 à Stockholm, un an après les JO dans ce même pays, face à trente autres concurrents dont le champion olympique Hannes Kolehmainen. Il arrête de fumer et se livre à un entraînement intensif.

    La Grande Guerre met un terme aux rêves de titre olympique pour Jean Bouin. Soldat de 2e classe au 163 RI régiment d'infanterie il est tué par l'ennemi et meurt au champ d'honneur.

    Au total, Bouin battit cinq records du monde et vingt deux records de France d'athlétisme. ■

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  • Georges Guynemer
    Né en 1894 à Paris - Décédé le 9 novembre 1917
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    Georges Guynemer devient pilote en mars 1915, pendant la Grande Guerre. Héros mythique de l'aviation française, il est tué au combat après 53 victoires. ■

  • Victor Dillard
    Né en 1897 à Blois (Loir-et-Cher) - Décédé le 12 janvier 1945 au camp de concentration de Dachau (Allemagne)
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    Militaire durant la Première Guerre mondiale, il est sous-lieutenant lorsqu'il entre chez les jésuites en novembre 1919. Durant sa formation, il étudie le droit, l'économie et la théologie. Il est ordonné prêtre en 1931.

    Attaché à l'association Action Populaire en 1937 il voyage beaucoup en Europe et en Amérique. Avec la documentation rassemblée il écrit de nombreux articles qui sont publiés dans les revues Action populaire, étvdes, La Vie intellectuelle, etc.

    Capitaine d'artillerie, il est fait prisonnier en 1940. Il s'évade, prêche à Vichy (Radio Londres l'appelle « le seul homme courageux »). En 1941 il défend sa thèse de doctorat sur « L'évolution de la monnaie en France ». Encourageant la Résistance, visitant les prisonniers politiques à Bourrassol, il se fait remarquer par la Gestapo.

    Il pense d'abord s'exiler en Afrique du Nord, mais lorsque l'occupant décide d'imposer le Service du travail obligatoire (STO), le Père Dillard décide d'organiser pour ces travailleurs-prisonniers une aumônerie clandestine outre-Rhin. Il arrive à Wuppertal comme électricien. Trahi et arrêté en tant que religieux catholique, il est interné au camp de concentration de Dachau en novembre 1944. Il y meurt affaibli par la maladie et les atrocités du camp. ■

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    Décès

  • Jean de Joinville
    Né vers 1224 - Décédé en 1317
  • Chroniqeur

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    Il appartenait à une famille de la haute noblesse champenoise. Il reçut une éducation de jeune noble à la cour de Thibaut IV, comte de Champagne et célèbre trouvère : lecture, écriture, rudiments de latin. à la mort de son père, il devint sénéchal de Champagne, titre désormais héréditaire, il fut donc attaché à la personne de Thibaut IV. C'était un homme très pieux et soucieux de bien administrer sa région.

    En 1241, il accompagne son seigneur, Thibaud IV de Champagne, à la cour du roi de France, Louis IX (futur Saint Louis). En 1244, lorsque celui-ci décide d'organiser la septième croisade en Égypte, Joinville décide de se joindre aux chevaliers chrétiens tout comme son père l'avait fait 35 ans plus tôt contre les Albigeois, ce qui ne l'empêche pas de participer à la révolte nobiliaire de 1246-1247.

    Lors de la croisade, Joinville se mit au service du roi et devint son conseiller et son confident. En 1250, quand le roi et ses troupes furent capturés par les mamelouks à Mansourah, Joinville, parmi les captifs, participa aux négociations et à la collecte de la rançon. Joinville se rapprocha probablement encore du roi dans les moments difficiles qui suivirent l'échec de la croisade. C'est Joinville qui conseilla au roi de rester en Terre sainte au lieu de rentrer immédiatement en France comme l'y poussaient les autres seigneurs ; le roi suivit l'avis de Joinville.

    Pendant les quatre années suivantes, passées en Terre sainte, Joinville fut le conseiller très écouté du roi. Celui-ci s'amusait des emportements, de la naïveté et des faiblesses de Joinville, et il le reprenait parfois, mais il savait qu'il pouvait compter sur son absolu dévouement et sur sa franchise.

    En 1270, Louis IX, bien que physiquement très affaibli, se croisa de nouveau avec ses trois fils. Joinville refusa de le suivre, conscient de l'inefficacité de l'entreprise et convaincu que le devoir du roi était de ne pas quitter un royaume qui avait besoin de lui. De fait, l'expédition fut un désastre et le roi mourut devant Tunis le 25 août 1270.

    À partir de 1271, la papauté mena une longue enquête au sujet de Louis IX, qui aboutit à sa canonisation, prononcée en 1297 par Boniface VIII. Comme Joinville avait été l'intime du roi, son conseiller et son confident, son témoignage en 1282 fut très précieux pour les enquêteurs ecclésiastiques qui purent prononcer cette canonisation. ■

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  • Louis Aragon
    Né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine - Décédé en 1982 à Paris.
  • Poète, romancier, journaliste, essayiste.

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    Il est connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïme parisien et du surréalisme. à partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (par Léo Ferré et Jean Ferrat notamment), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944, Il n'y a pas d'amour heureux. ■

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