Ephéméride
Françoise-Xavière
22 décembre

Cette fille de cultivateurs lombards rêva toute sa vie de devenir missionnaire en Chine.

Elle fonda en 1880 sa propre congrégation mais le pape ne lui permit que d'aller servir les émigrants italiens aux États-Unis. Elle n'en accomplit pas moins sa tàche avec ardeur, ce qui lui valut d'être reconnue par l'Église catholique comme la sainte patronne des émigrants.

Source Hérodote

2e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la houile.

tp-0152pre

1er jour du Capricorne

Prénoms du jour

Bonne fête aux Françoise-Xavière et les prénoms associés à Xavière, Xavéria, Xavérianne, Xavérie, Xaverine, Xavieira, Xaviéra et Xaviérine.
et aussi aux Adam et ses variantes Adame, Adamo, Adams, Adan et Adem.
Deved, Gratien et ses variantes masculine Gracien et féminines Gracienne et Gratienne.
Jutta

Événements

  • 1688 :Échec au roi en Angleterre
  • Le roi Jacques II Stuart est chassé de Londres et s'enfuit sur le Continent, à la Cour de Louis XIV.

    Cette « heureuse et glorieuse révolution », sans effusion de sang, met fin aux dissensions religieuses et entraîne l'instauration en Angleterre d'une monarchie parlementaire...

  • 1895 : Röntgen invente les rayons X
  • tp-moc1996

    Le physicien allemand Wilhelm Konrad Röntgen effectue une radiographie sur la main de sa femme ! Ce sont les premiers rayons X...

  • 1974 : Les Comores indépendantes, Mayotte française
  • tp-com216

    Un référendum officialise l'indépendance des Comores, un archipel entre Madagascar et l'Afrique sous tutelle française depuis 1841. Ses habitants, musulmans pour la quasi-totalité, parlent en majorité une langue bantoue (africaine), le shimaoré. Une minorité parle un dialecte malgache.

    Un problème surgit lors du référendum car les Mahorais (habitants de l'île de Mayotte) ne veulent pas du futur chef d'État pressenti par la France et votent non, se retrouvant derechef citoyens à part entière d'un pays, la France, dont ils ignorent tout...

    Naissances

  • Jean Racine logo_af.gif
    Né en 1639 à La Ferté-Milon - Décédé le 21 avril 1699 à Paris
  • Dramaturge et poète

    tp-848

    Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV.

    Issu d'une famille de petits notables et vite orphelin, il est éduqué par les « Solitaires » de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire et religieuse. Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théàtre en faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV, tandis qu'il se brouille avec Molière.

    Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677).Élu à l'Académie française en 1672 au fauteuil n° 13, et parvenu au faîte de la gloire gràce à Iphigénie et Phèdre, il se laissa convaincre par ses appuis haut placés à la Cour d'abandonner le « métier de poésie » pour briguer le « glorieux emploi » d'historien du roi. Il n'abandonna quelquefois son travail d'historien que pour répondre à la demande de Madame de Maintenon en donnant deux tragédies aux sujets bibliques aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (en 1689) et Athalie (en 1691), ou pour écrire dans le plus grand secret son Abrégé de l'histoire de Port-Royal.

    Privilégiant les sujets grecs, Racine, cherchant à rivaliser avec Pierre Corneille, a néanmoins traité trois sujets romains, et un sujet moderne, Bajazet (1672), mais décalé dans l'espace puisque se déroulant dans l'Empire ottoman. On a salué la musique de ses vers, son respect assez strict des unités de temps, de lieu et d'action qui renforcent la densité et le sentiment tragique, ainsi que de la vraisemblance psychologique : les passions de chacun deviennent en effet les instruments du destin. Parmi ces passions, l'amour tient la première place et Racine l'analyse avec ses manifestations physiologiques. La passion anime et détruit les personnages pourtant tout-puissants qui tentent en vain de lutter contre la pente fatale de l'entraînement des passions. Racine est ainsi parvenu à montrer si puissamment ce cheminement inexorable propre à faire naître la frayeur et la pitié que la critique a longtemps estimé qu'il avait cherché à associer la prédestination janséniste et le fatum des tragédies de l'Antiquité. L'économie des moyens, la maîtrise de l'alexandrin et la profondeur de l'analyse psychologique font des œuvres de Jean Racine un modèle de la tragédie classique française. ■

    Wikipedia
  • Hyacinthe Vincent logo-af.gif
    Né en 1862 à Bordeaux - Décédé le 23 novembre 1950 à Paris.
  • Médécin

    tp-1350

    La famille Vincent est une vieille famille des Hauts-de-Gironde dans la région de Lapouyade.

    Médecin général inspecteur de l'armée, il est affecté à l'École militaire du dey d'Alger. Hyacinthe Vincent y découvre le bacille Fusiformis fusiformis qui, associé à des spirilles, est à l'origine de l'angine ulcéro-membraneuse, généralement unilatérale, appelée « angine de Vincent ».

    Professeur agrégé au Val-de-Gràce et au Collège de France, titulaire de la chaire d'épidémiologie, il vaccine avec succès, en 1912, gràce à son éthérovaccin, le contingent français d'Afrique du Nord contre la typhoïde. Ce vaccin avait été mis au point en 1896 par Almroth Wright en Angleterre et en 1909 par André Chantemesse et Hyacinthe Vincent en France. Lors de la Première Guerre mondiale, une loi du 28 mars 1914 impose la vaccination T.A.B. (Vaccinination contre la typhoïde et les paratyphoïdes A et B) et sauve l'armée française en supprimant presque totalement les cas de fièvre typhoïde. On lui doit aussi la découverte du vaccin contre la gangrène gazeuse.

    Les maréchaux Joffre et Foch lui rendent hommage. Membre de l'Académie de médecine, il est élu membre de l'Académie des sciences en 1922. ■

    Wikipedia

    Décès

  • François Clouet
    Né avant 1520 à Tours - Décédé en 1572 à Paris.
  • Peintre

    tp-588

    François Clouet continue l'œuvre de son père pour l'exécution des portraits dont Jean a été l'inventeur, mais il va plus loin notamment dans ses œuvres de thématiques galantes (La Dame au bain) et satiriques (La Farce des Grecs descendue). Son œuvre fut abondamment copiée d'où les problèmes d'attribution pour certaines d'entre elles. Mais l'art de François Clouet se diffuse largement gràce à son atelier où. On peut ainsi parler pour les portraits de cour de la formule « Clouet » qui ne changera pas durant des décennies.

    L'art de François présente beaucoup d'analogie avec celui de son père. Il est caractérisé par la même sobriété et concentration sur la recherche de ressemblance, le même soin d'éviter tout détail superflu. Les dessins de François ne possèdent pas la légèreté aérienne de ceux de Jean, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants, et c'est lui le premier qui s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. Quant à ses portraits peints, leur technique est plus brillante et plus libre que celle de Jean. On y sent aussi l'influence de Holbein dans le portrait de Henri II , celle des Vénitiens et celle du Primatice dans le tableau de la collection Cook.Ainsi que celle du Titien (Vénus d'Urbino) dans les portraits de Diane de Poitiers. ■

    Wikipedia
  • Sully
    Né le 13 décembre 1560 à Rosny-sur-Seine - Décédé en 1641 à Villebon
  • tp-591

    Le 26 janvier 1611, quelques mois après l'assassinat du roi, Marie de Médicis exclut Sully du conseil de régence sur l'intervention de son favori Concini.

    En disgràce, Sully publie ses Mémoires (ou Économies royales), dans lesquelles il magnifie Henri IV (Henri le Grand) et par voie de conséquence lui-même. Il prête au roi le Grand dessein d'une confédération chrétienne qui aurait regroupé une quinzaine d'États catholiques d'Europe.

    Doté d'une immense fortune, l'ancien ministre savoure une vieillesse fantasque dans le bel hôtel classique qu'il s'est acquis en 1634 dans le quartier du Marais, à Paris, sur la place Royale (aujourd'hui place des Vosges). La même année, Richelieu, son lointain disciple, l'élève à la dignité de maréchal. ■