Ephéméride
Sylvie
05 novembre

La sainte du jour est née dans une famille patricienne de Rome au VIe siècle, au début des temps barbares. Elle est la mère du pape Grégoire le Grand.

Source Hérodote

15e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du dindon.

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11e jour du Scorpion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Sylvie et ses variantes ou diminutifs directs Silvia, Silvie, Sylvette, Sylvia et la forme masculine Silvio, ainsi que Sylviane et ses variantes Silviana, Silviane, Silvianne, Sylviana, Sylvianne et Sylvienne qui ont la même étymologie et sont fêtés le même jour.
Et aussi aux Bertille
Élisabeth et ses variantes ou diminutifs Babeth, Babette, Élisabet, Élisabete, Élisabethe, Elisabetta, Élisabette, Élizabet, Élizabeta, élizabete, Elizabeth, Élizabette, Lili, Lily, Lisabete, Lisabeth, Lisbeth, Liz, Lizabete et Lizbeth, ainsi que les prénoms qui en sont dérivés Betty, Élise et Elsa.
Gwezheneg, et ses dérivés bretons : Guethenoc, Guézennec, Guinoux, Gwezhenog, Weithnoc, etc.
Kerrien, et ses dérivés bretons : Carreuc, Kerrian, Querrien, etc.
Zacharie et ses variantes Zachary et Zakaria.

Elles se prénomment aussi Élisabeth

Événements

  • 1605 : La « Conspiration des Poudres »
  • Il est découvert à Londres la « Conspiration des Poudres » (en anglais : « Gunpowder Plot »).

    D'anciens officiers catholiques envisageaient de faire sauter le Parlement de Westminster le jour de la séance inaugurale en présence du roi Jacques Ier Stuart et de ses ministres. Mais l'un des conjurés, Guy Fawkes, est arrêté au dernier moment...

  • 1757 : Soubise vaincu à Rossbach
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    Frédéric II vainc, à Rossbach, en Saxe, les Français et les Autrichiens commandés par le maréchal de Soubise et le feld-maréchal Joseph Friedrich von Sachsen-Hildburghausen.

    La manière dont le roi de Prusse a retourné en sa faveur une situation désespérée pendant la guerre de Sept Ans lui vaudra d'être appelé Frédéric le Grand...

  • 1912 : Élection à la présidence des États-Unis de Woodrow Wilson tp-Prix Nobel
  • tp-us1040

    Thomas Woodrow Wilson, né à Staunton (Virginie) le 28 décembre 1856 et mort à Washington, D.C. le 3 février 1924, est le vingt-huitième président des états-Unis. Il est élu pour deux mandats de 1913 à 1921.

    Pacifiste convaincu, Wilson réussit à garder les États-Unis en dehors du conflit pendant les trois premières années de la Première Guerre mondiale. C'est à contrecœur qu'il intervient, et c'est pourquoi il lance l'idée d'une instance de coopération internationale, la Société des Nations, que les États-Unis ne rejoindront jamais. Il lui sera décerné le prix Nobel de la paix en 1919...

  • 1922 : Découverte du tombeau de Toutânkhamon
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    Howard Carter découvre une dalle dans le sable d'égypte. C'est l'entrée de l'unique tombe de pharaon encore inviolée. Elle va révéler au monde la prodigieuse richesse de l'égypte pharaonique.

    L'archéologue britannique envoie un télégramme à son mécène, lord Carnarvon, et deux semaines plus tard, les deux hommes descendent l'escalier qui mène au tombeau.

    Des cartouches montrent qu'il s'agit du tombeau de Toutânkhamon. Mort à 18 ans, vers 1360 avant JC, le jeune roi eut un règne falot et dut attendre 3 300 ans pour connaître la gloire ! Carter et Carnarvon promènent leur regard sur une salle remplie d'objets de la vie quotidienne et d'œuvres d'art, y compris des litières et un trône d'or. Mais le meilleur reste à venir...

  • 1956 : Les parachutistes franco-britanniques sautent sur Suez
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    Ce jour débute une opération aéroportée franco-britannique contre l'égypte. à la suite de la nationalisation du canal par le raïs Nasser le 26 juillet 1956, les gouvernements français et britannique de Guy Mollet et Anthony Eden ont convenu avec le gouvernement israélien de Ben Gourion d'attaquer conjointement l'égypte...

    Naissances

  • Paul Sabatier tp-Prix Nobel
    Né en 1854 à Carcassonne (Aude) - Décédé le 14 août 1941 à Toulouse (Haute-Garonne)
  • Chimiste

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    Entre l'école polytechnique et l'école normale supérieure et choisit cette dernière. Il est admis en 1877 à l'agrégation. étudiant et assistant de Marcellin Berthelot au Collège de France, il soutient sa thèse en 1880. Il prend ensuite en charge les cours de physique à l'université de Bordeaux jusqu'en 1882 quand il accepte un poste similaire à l'université de Toulouse. L'année suivante il devient responsable des cours de chimie et est élu professeur titulaire de la chaire de chimie générale en 1884, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1930. Il devient doyen de la Faculté des sciences de l'université de Toulouse en 1905 et continue d'enseigner après sa retraite jusqu'à sa mort.

    Ses premières recherches le conduisent à étudier les réactions thermiques sur les composés soufrés, métalliques ou organiques, sujet qui le conduit à l'obtention de son doctorat.

    Il s'intéresse ensuite au phénomène de catalyse, et notamment à la recherche de catalyseurs pour l'hydrogénation. Il met au point avec la collaboration de Jean-Baptiste Senderens le nickel de Sabatier, considéré comme l'un des premiers catalyseurs.

    Il développe de même la réduction du dioxyde de carbone (CO2) en présence de dihydrogène (H2) à des températures et des pressions élevées en présence d'un catalyseur de nickel afin de produire du méthane (CH2). Cette réaction est nommée réaction de Sabatier.

    CO2 + 4H2 → CH4 + 2H2O

    Elle est actuellement utilisée dans la Station spatiale internationale pour produire l'eau. ■

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  • Henri Collet
    Né en 1885 à Paris - Décédé le 23 novembre 1951 à Paris
  • compositeur et critique musical

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    Personnage singulier au talent protéiforme, Henri Collet n'est guère mentionné, dans les histoires de la musique française au XXe siècle, que pour avoir assuré la promotion de quelques jeunes musiciens iconoclastes en inventant pour eux l'étiquette « Groupe des Six », dans deux articles de la revue Comoedia des 16 et 23 janvier 1920.

    Bordelais d'adoption pendant ses années de scolarité, Collet est un enfant surdoué qui devient bachelier à quatorze ans et demi, sur dispense du Président de la République. Dans la foulée, il passe l'agrégation d'espagnol (1909) , et consacrera d'ailleurs quelques savants ouvrages à la littérature hispanique. Parallèlement, il acquiert une solide technique pianistique sous la férule de Joseph Thibaud..., ce qui ne l'empêche pas de s'intéresser aussi à la pratique des instruments à vent, notamment du cor.

    Entre 1901 et 1913, il effectue plusieurs séjours d'étude en Espagne, à Vitoria, Burgos, Barcelone et Madrid, sans compter un mémorable tour de Castille à dos d'âne. Il y contracte une fascination durable pour les musiques populaires espagnoles, et se lie avec les deux grands folkloristes Felipe Pedrell et Federico Olmeda. À partir de 1913, Collet s'établit définitivement à Paris. Il est nommé professeur à la Casa Velazquez, rédige un thèse toujours d'actualité sur le « Mysticisme musical espagnol au XVIe siècle « (Alcan - Paris, 1913), et fréquente assidûment le cercle des compositeurs espagnols de la capitale : Nin (cubain, mais grand arrangeur de mélodies populaires espagnoles), Turina, Rodrigo, Mompou, et surtout Manuel de Falla, avec lequel il travaille l' orchestration. Ses écrits seront dès lors consacrés à ses deux passions : en tant que journaliste, il sera un ardent propagandiste de la musique française contemporaine (dont, naturellement, les compositeurs du « Groupe des Six ») ; en tant que savant théoricien il consacrera plusieurs ouvrages à la musique espagnole (entre autres : Victoria, Alcan - Paris, 1914 ; Albéniz et Granados, Presses de la Cité - Paris, 1919 ; L'essor de la musique espagnole au XXe siècle, Max Eschig - Paris, 1929). Il trouve aussi quelques loisirs pour écrire L'île de Barataria, un roman couronné en 1929 par le Prix national de Littérature. ■

    flamenco web
  • Jacob Kaplan
    Né en 1895 à Paris - Décédé le 5 décembre 1994 à Paris
  • Grand rabin de France

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    Jacob Kaplan naît dans une famille pieuse de cohanim originaire de Lituanie. Il est admis au Séminaire Israélite de France (S.I.F.) en 1913, mais ses études sont interrompues par la Première Guerre mondiale. Ayant demandé à être mobilisé comme simple fantassin, il se bat à Verdun et il est blessé en 1916. Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918.

    Après la guerre, il reprend ses études et reçoit son diplôme de rabbin en 1921. Il est nommé rabbin à Mulhouse en 1922, puis rabbin de la Synagogue Nazareth à Paris en 1928 et rabbin de la Grande synagogue de la Victoire en 1936. Le 14 juin 1936, encore profondément marqué par la guerre, il organise avec les Croix-de-feu une cérémonie religieuse à la mémoire des anciens combattants juifs, ce qui lui vaudra d'être critiqué par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et par de nombreux intellectuels juifs de gauche.

    Nommé auxiliaire du Grand Rabbin de France Isaïe Schwartz à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie dès l'arrivée des Allemands, tout d'abord à Vichy où s'est déplacé le gouvernement de Pétain, puis à Lyon en 1942. Il n'aura alors de cesse, au péril de sa vie, de faire jouer toutes ses connaissances afin de sauver le maximum de ses coreligionnaires. Il sollicite entre autres le cardinal Gerlier, auquel il demande d'intervenir auprès du gouvernement afin d'arrêter les convois de juifs partant pour l'Allemagne. Nommé Grand Rabbin par intérim en janvier 1944 après le passage en Suisse d'Isaïe Schwartz pour échapper à la Gestapo, il est arrêté le 1er août 1944 par la police française, puis relâché le même jour contre rançon. Il obtient à la Libération la croix de guerre 1939-1945.

    Il est élu Grand Rabbin de Paris en 1950 succédant à Julien Weill, puis Grand Rabbin de France en 1955. Après la guerre, sa principale préoccupation est de remettre sur pied la communauté, décimée par les nazis. Quand en 1952 éclate l'affaire Finaly, Jacob Kaplan remue l'opinion publique mondiale et intervient auprès de Mgr Touvet et du cardinal Gerlier, ainsi qu'auprès de nombreuses autorités religieuses catholiques et protestantes, jusqu'au retour des deux enfants.

    Après 1961, il s'occupe de l'afflux massif de ses coreligionnaires rapatriés d'Afrique du Nord et qui en quelques années doubleront la communauté juive française. Devenu une autorité morale incontestée, il est élu en 1967 membre de l'Académie des sciences morales et politiques, pour laquelle il rédige de nombreuses communications. ■

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  • Jacqueline Auriol
    Née Jacqueline Douet en 1917 à Challans, en Vendée, - Décédée le 19 février 2000
  • tp-066pa

    Après des études secondaires, elle se sent attirée vers l'art et la décoration. Elle prend son baptême de l'air à Grenoble à 16 ans, sans conviction.

    Par défi et par goût du sport, elle apprend à piloter sur un biplan Stampe et obtient ses brevets, premier et second degré, en 1948. L'aviation devient alors une passion et elle passe à la voltige aérienne pour se perfectionner.

    Le 11 juillet 1949, elle est victime d'un terrible accident sur la Seine alors qu'elle est passagère d'un avion amphibie qui vole trop bas. Elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d'interventions chirurgicales. Avec beaucoup d'obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaire, de vol à voile et d'hélicoptère.

    Le 21 décembre 1952, elle bat un record de vitesse féminin sur avion à réaction Mistral à la moyenne de 855,92 km/h. L'Américaine Jacqueline Cochran lui reprend ce record le 20 mai 1953 à 1 050 km/h. Le 15 août 1953, Jacqueline Auriol est la première Européenne à franchir le mur du son, à bord d'un Mystère II.

    Le 20 avril 1954, elle entre à l'école du personnel navigant d'essais et de réception (EPNER) et en sort le 18 novembre 1955, brevetée pilote d'essai. Le 31 mai 1955, elle reprend le record de vitesse avec 1 151 km/h sur Dassault Mystère IV. Le 22 juin 1959, elle porte le record à 1 849 km/h sur Mirage III C puis le 14 juin 1963 à 2 030 km/h sur Mirage III R. La société Dassault lui demande ensuite de réaliser des records sur l'avion d'affaires Mystère-Falcon 20.

    Jacqueline Auriol a reçu quatre fois le Harmon Trophy (en), l'une des plus prestigieuses récompenses aéronautiques, en 1951, en 1952, en 1955 et en 1956, a été lauréate du Prix Roland Peugeot de l'Académie des sports du plus bel exploit mécanique français de l'année en 1963, déjà lauréate du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1951, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l'humanité. Elle est la première femme à voler sur Concorde, mais en tant que pilote d'essai. ■

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