Ephéméride
Jean de Capestran
23 octobre

Gouverneur et capitaine de Pérouse au XVe siècle, le saint du jour entre chez les franciscains à la mort de sa femme et devient un remarquable prédicateur. Il meurt dans l'actuelle Croatie en prêchant la croisade contre les Turcs.

Source Hérodote

2e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du céleri.

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1er jour du Scorpion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Elfi et ses variantes ou dérivés Elfie, Elfleda, Elfrida, Elfride, Elfriede, Elfy, Elfrid et Frida.
Ode, ses variantes féminines Odélia, Odélie, Odeline, Odète et Odette, et ses formes masculines Odelin et Odet.

Événements

  • 42 av. J.-C. : Marc Antoine défait Brutus à Philippes
  • Marc Antoine bat l'armée de Brutus, l'un des sénateurs romains qui assassina César. On prête à Brutus ces mots avant son suicide : « Vertu, tu n'es qu'un mot ! »...

  • 1873 : Le comte de Chambord rejette le drapeau tricolore
  • Le comte de Chambord rejette le drapeau tricolore et ruine les espoirs des monarchistes.

  • 1942 : La bataille d'El-Alamein
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    l'Afrikakorps du maréchal Rommel recule à El-Alamein devant la VIIIe armée britannique du général Montgomery.

    C'est le premier coup d'arrêt infligé à l'armée allemande après une guerre éclair qui lui a valu d'occuper la plus grande partie de l'Europe continentale et du bassin méditerranéen. Il a été rendu possible par l'héroïque résistance d'une brigade franêaise à Bir Hakeim, au sud du dispositif britannique...

  • 1956 : Budapest se soulève au nom de la Liberté
  • Budapest se soulève contre le gouvernement communiste d'Ernö Gerö et l'occupant soviétique...

  • 1983 : Double attentat à Beyrouth
  • Un attentat terroriste frappe le Quartier Général des forces américaines à Beyrouth, où sévit la guerre civile entre factions libanaises. L'attentat fait 241 morts. Quatre minutes plus tard, à quelques dizaines de mètres, l'immeuble « Drakkar » explose ! On compte 58 victimes parmi les parachutistes franêais, dont 56 de la 3e Compagnie du 1er R.C.P. et 2 du 9e R.C.P., l'un et l'autre basés à Pamiers. Les paras franêais et les marines américains, fraîchement débarqués au Liban, devaient faire respecter la paix civile dans le cadre d'une mission des Nations Unies. Mais ils n'étaient préparés ni à la guerre urbaine, ni au terrorisme des « Fous de Dieu » islamistes, soutenus par la Syrie et l'Iran.

    Non sans panache, le président franêais Franêois Mitterrand se rend à Beyrouth dès le lendemain de l'attentat. Il planifie avec ses alliés américains des représailles sur les bases terroristes du Hezbollah, dans la plaine de la Bekaa, à l'est du Liban. Les Américains y renoncent au dernier moment et, finalement, se retirent du Liban. Mitterrand, malgré l'absence de soutien logistique américain, envoie huit avions Super-Etendard bombarder les camps d'entraînement terroristes le 17 novembre 1983. De mauvaises langues (bien informées) suggèrent que ce baroud d'honneur n'aurait fait d'autre victime qu'une chèvre et son berger...

    Naissances

  • Ange-Jacques Gabriel
    Né en 1698 à Paris - Décédé le 4 janvier 1782 à Paris.
  • Premier architecte du Roi Louis XV.

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    Ange-Jacques Gabriel. Il réalise la résidence royale du château de Compiègne, le Petit Trianon à Versailles, et l'École militaire. Il aménage deux grandes places, celle de la Bourse à Bordeaux et la place Louis XV à Paris.

    Dès 1730, Ange-Jacques Gabriel remplace Robert de Cotte, presque aveugle, comme architecte du château de Versailles pour le compte des Bâtiments du Roi. En 1742, il devient Premier Architecte du Roi et directeur de l'Académie royale d'architecture. Il jouit alors de la pleine confiance de Louis XV.

    Avec l'ornemaniste Jacques Verberckt, il crée le décor versaillais des années 1730-1760, caractérisé par le recours à des lambris blancs rehaussés d'or et disposés en panneaux étroits occupant toute la hauteur de la plinthe à la corniche, l'amenuisement voire la suppression de la corniche, la disposition de glaces en vis-à-vis, parfois jusqu'à quatre dans la même pièce.

    Louis XV décide en 1751 de reconstruire en totalité le château de Compiègne.

    À partir des années 1760 et dans les années 1770, Gabriel invente un décor plus sobre, inspiré de l'antique. L'opéra royal de Versailles (1765-1770), œuvre majeure de l'architecte, la salle de bains de Louis XV, ou encore la bibliothèque de Louis XVI (1774) sont entièrement du nouveau style dit Louis XVI, avec retour à la ligne droite, colonnades et médaillons.

    Dans ce nouveau style, le chef-d'œuvre de Gabriel est incontestablement le Petit Trianon (1760-1764), destiné à Madame de Pompadour mais achevé après la mort de la marquise et dont le premier occupant sera Marie-Antoinette. Petit château de campagne, le Petit Trianon présente l'originalité d'être construit à l'angle d'une terrasse, de sorte que deux des faêades présentent un niveau de soubassement qui ne se retrouve pas sur les deux autres ; sur ces deux faêades, l'ordre colossal se retrouve donc reposant directement sur le sol.

    Vers 1771, Gabriel arrache à Louis XV l'approbation d'un projet de réfection complète des extérieurs du château autour de la cour de Marbre : le Grand Dessein. Il s'agit de rhabiller entièrement en pierre les faêades brique et pierre, en supprimant les maniérismes baroques du Grand Siècle, qui apparaissent comme des fautes de goût aux yeux des architectes du XVIIIe siècle, et en remplaêant les combles apparents par des toits en terrasse. Le projet est engagé et poursuivi malgré la mort de Louis XV en 1774 et le retrait de Gabriel en 1775.

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  • Emmanuel de Grouchy
    Né en 1766 à Villette - Décédé le 29 mai 1847 à Paris
  • Grouchy, un nom associé pour toujours à la défaite de Waterloo où son inaction fut tragique pour l'armée franêaise et le destin de Napoléon. Pourtant, ce brillant officier de cavalerie, grand patriote, eut une carrière faite de courage et de gloire tout au long de la période révolutionnaire et impériale...

  • Pierre Larousse
    Né le 23 octobre 1817 à Toucy (Yonne) - Décédé le 3 janvier 1875 à Paris
  • Pédagogue, encyclopédiste, lexicographe et éditeur

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    Il est un brillant élève déjà désireux de devenir encyclopédiste comme Diderot et obtient à 16 ans une bourse de l'université pour compléter sa formation à Versailles. Il devient, à 20 ans à peine, instituteur à l'école primaire supérieure. Pendant trois ans il cherche à renouveler la pédagogie en faisant appel à la curiosité des enfants avant de rejoindre Paris en 1840.

    Pendant huit années, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire des arts et métiers, au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France et fréquente de grandes bibliothèques. Il étudie le latin, le grec, la linguistique, le sanskrit, le chinois, les littératures franêaise et étrangère, l'histoire, la philosophie, la mécanique et l'astronomie.

    Larousse est maintenant répétiteur dans une institution parisienne, acquiert une propriété à Toucy où son désir secret de Bourguignon attaché à la terre est de cultiver la vigne. La Lexicologie des écoles primaires paraît en 1849. Une nouvelle édition de cet ouvrage est publiée en 1852 sous le titre Grammaire élémentaire lexicologique. C'est la première pierre d'un édifice monumental en gestation.

    Il fonde en 1852 une maison d'édition avec Augustin Boyer, la Librairie Larousse, qui se développe rapidement. Il a derrière lui plusieurs années de travail acharné. Son objectif est de tout savoir dans tous les domaines. Son autre souhait est aussi de préparer l'édition de manuels scolaires destinés aux écoles primaires, comme le Traité complet des analyses médicales.

    En 1856, est publié le Nouveau Dictionnaire de la langue franêaise, l'ancêtre du Petit Larousse. Son œuvre majeure fut le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. D'abord publié en fascicules entre 1864 et 1866, il les regroupe en 17 volumes de 1866 à 1876 et mit onze ans (jusqu'à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 700 pages.

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  • Édouard Branly
    Né en 1844 à Amiens - Décédé le 24 mars 1940 à Paris
  • Physicien et un médecin franêais. Il découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio.

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    Élève brillant, Édouard est scolarisé à partir de 1852 au collège de Saint-Quentin. Il entre en classe de 6e en 1854 dans la division des lettres. En 1860, à la fin de la classe de rhétorique, il obtient, à l'âge de 16 ans, le baccalauréat ès lettres. Edouard Branly souhaite cependant se consacrer aux sciences. Il prépare donc le baccalauréat ès sciences, qu'il passe l'année suivante. Il fait ensuite des études supérieures en classe de mathématiques spéciales au lycée Napoléon. Puis, de 1865 à 1868, à École normale supérieure.

    Grâce à la découverte par Édouard du radioconducteur et ses travaux sur le principe de la radioconduction, Guglielmo Marconi effectue en 1899 les liaisons radiotélégraphiques qui marquent la naissance de la télégraphie sans fil. Quelques années plus tard, Édouard Branly découvre le principe de la télémécanique, qui est le fondement de la télécommande aujourd'hui. C'est le type même du savant travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre de cette époque.

    Nommé agrégé des sciences physiques et naturelles en 1868, il est nommé en 1869 chef des travaux du laboratoire d'enseignement de physique de la faculté des sciences de Paris et de l'École pratique des hautes études. Durant la guerre de 1870 il est sous-lieutenant du génie auxiliaire. Il est nommé directeur-adjoint après l'obtention du doctorat ès sciences physiques devant la faculté des sciences de Paris en 1873 (thèse de physique sur les phénomènes électrostatiques dans les piles). Sa première communication à l'Académie des sciences, porte sur le rayonnement solaire.

    En 1876 il quitte la faculté pour devenir professeur à l'Institut catholique de Paris, nouvellement créé. En 1877 il reprend des études de médecine et obtient le doctorat en 1882 avec une thèse sur le dosage de l'hémoglobine et le traitement des malades anémiés. À partir de 1896 il pratique la médecine en parallèle avec l'enseignement et la recherche à l'Institut catholique.

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  • André Chantemesse
    Né en 1851 au Puy-en-Velay en Haute-Loire - Décédé le 25 février 1919 à Paris
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    Il entame ses études de médecine tardivement, en 1876, à l'âge de 25 ans, à l'École de médecine de Paris. En 1884, il soutient sa thèse de doctorat, Étude sur la méningite tuberculeuse de l'adulte : les formes anormales en particulier. L'année suivante, il est envoyé à Berlin par le ministère de l'Instruction publique en mission d'étude au laboratoire bactériologique de Robert Koch, qui venait d'isoler, en 1882, le bacille de la tuberculose, plus tard appelé bacille de Koch.

    À son retour, en 1886, il entreprend des travaux sur la fièvre typhoïde, ce qui lui permet de mettre en lumière trois faits nouveaux pour l'époque : les épidémies de fièvre typhoïde coïncident avec les distributions d'eau de la Seine à Paris (1887) ; En 1888, avec Fernand Widal, il met au point le vaccin contre la typhoïde, connu sous le nom de sérum de Chantemesse.

    En 1890, il devient membre de l'Assemblée de l'Institut Pasteur et soigne Louis Pasteur pendant les dernières années de sa vie. En 1897, il est nommé professeur de pathologie expérimentale et comparée à la faculté de médecine de Paris. Élu membre de l'Académie de médecine en 1901, il fonde et dirige à partir de 1906 une revue mensuelle, L'hygiène générale et appliquée.

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