Ephéméride
Gérard
03 octobre

Saint Gérard est né vers 890 à Stave, petit village du canton de Florennes, au cœur même de l'ancien territoire de Lomme, comprenant presque tout l'Entre-Sambre-et-Meuse. Par son père Sancius, Gérard se rattachait à la famille du duc d'Austrasie, et par sa mère, il était neveu d'Étienne, évêque de Liège. Entre autres domaines, les parents de Gérard possédaient la terre de Brogne.

C'était un grand domaine enclavé dans un site de la forêt de Marlagne, très étendue à cette époque ; exploitation agricole ou villa et, sans aucun doute aussi, pied-à-terre où les chasseurs se réunissaient de temps à autre.

Source Hérodote

12e jour du mois Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'immortelle.

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11e jour de la Balance.

Fête nationale de l'Allemagne fédérale (R.F.A.)

Le jour de l'Unité allemande (en allemand: Tag der Deutschen Einheit) est la fête nationale allemande et elle est célébrée depuis 1990 le 3 octobre, jour anniversaire de la réunification du pays. C'est en Allemagne le seul jour férié en application du droit fédéral, tous les autres sont fixés par les droits régionaux.

Avant 1990, la fête nationale de la République fédérale était célébrée le 17 juin, et celle de la République démocratique allemande était le jour de la République, célébrée le 7 octobre...

Prénoms du jour

Bonne fête aux Gérard et ses variantes ou diminutifs Gérardo, Gerhard, Gerry et Jerry, et ses formes féminines Gérarda, Gérarde, Gérardina et Gérardine.
Et aussi aux Bianca et ses autres formes ou variantes Blanche et Blanchette.
Candice et ses variantes ou dérivés Candace, Candis, Candy, Candyce, Candylene et Candys.
et les formes féminines Candida, Candie et Candy, et la forme masculine Candido.
Ewald
Fragan, et ses dérivés bretons : Fracan, Fragana, Fraganez, Fraganig, Fregan, Frégant, etc.
Klervi, et ses dérivés : Clervie, Klervia, etc.

Ils se prénomment aussi Gérard

Ils se prénomment aussi Gerardo

Événements

  • 610 : Héraclius devient empereur de Byzance
  • Le général Héraclius prend le pouvoir à Constantinople dans une période très critique de l'Empire romain d'Orient. La capitale elle-même est menacée au nord par les Avars (ou Avares), des Barbares qui ont traversé le Danube, et au sud par les Perses sassanides...

  • 1226 : Apothéose de Saint François d'Assise
  • tp-2198

    Pendant la nuit du 3 au 4 octobre 1226, François d'Assise meurt en odeur de sainteté dans une simple cabane de roseaux...

  • 1940 : Premier statut des Juifs
  • Assommée par la défaite, la France s'est abandonnée en juillet 1940 à une coalition de jeunes technocrates issus d'une grande banque d'affaires, la banque Worms, et de politiciens impatients de rompre avec la politique antérieure et de revenir à ce qu'ils considèrent comme des valeurs nationales menacées : la terre, la patrie, la religion, etc.

    Les nouveaux dirigeants appartiennent à la droite comme à la gauche. Le vice-président du Conseil Pierre Laval est lui-même un ancien député socialiste. Ces hommes remettent au goût du jour les idées nauséabondes exprimées au siècle précédent par Édouard Drumond dans La France juive et reprises par l'Action française.

    Avec les encouragements du Chef de l'État français, le Maréchal Pétain, ils promulguent dès le 3 octobre 1940 le premier statut des juifs sans y avoir été obligés par les nazis. Le statut exclut les Français identifiés comme Juifs de la plupart des fonctions publiques et de nombreuses autres professions.

    En dépit de son aspect scandaleux, il passe à peu près inaperçu. Il est vrai que les Français se battent au même moment dans les difficultés du quotidien et très peu connaissent des juifs concernés par le statut. L'opinion sera plus sensible à la promulgation, l'année suivante, le 2 juin 1941, d'un statut plus rigoureux, en remplacement du premier...

  • 1990 : L'Allemagne réunifiée
  • tp-d1971

    Onze mois après la chute du Mur, la République Fédérale Allemande et la République Démocratique Allemande célèbrent officiellement leur réunion en un seul État...

    Naissances

  • Pierre Bonnard
    né en 1867 à Fontenay-aux-Roses - décédé le 23 janvier 1947 à Le Cannet
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    Bonnard débute en tant que peintre, en 1891, au Salon des artistes indépendants (Femmes au jardin). Il s'intéresse aux scènes de la vie de famille (la Mère et les deux petits enfants, 1894) ainsi qu'aux spectacles de la rue (le Boulevard, 1895) ; il y manifeste un tranquille amour des gens simples et se plaît à évoquer, sur un fond d'embarras de Paris, l'élégante gentillesse de jeunes ouvrières qui passent en chantonnant. Ses premiers nus féminins apparaissent en 1899 : féeries intimes observées jusque dans le cabinet de toilette où, contrairement à Edgar Degas, il se plaît à ne connaître que les grâces du corps, dans l'exaltation d'une lumière finement nuancée.

    Première exposition particulière chez Durand-Ruel, en 1896 ; on y voit notamment Moulin-Rouge et Jardin de Paris. Bonnard participe, en 1903, au premier Salon d'automne. Sa deuxième exposition particulière est organisée par Bernheim-Jeune, en 1906. Il peint En barque, (1906), voyage en Belgique, en Hollande (1907), en Italie (1908), devient professeur à l'académie Ranson. Sa palette s'éclaircit, devient de plus en plus subtile et lumineuse (le Cabinet de toilette, 1912). Et les chefs-d'œuvre se succèdent : le Sourire (1920), le Corsage rouge (1926), Coin de table (1935), la Sortie du port (1936-1946), le Petit Déjeuner (1932), Portrait d'Ambroise Vollard (1935), Nu dans le bain (1937), Intérieur blanc (1933). Dès 1924, une exposition rétrospective de l'œuvre de Bonnard est organisée à la galerie Druet ; en 1936, il reçoit le deuxième prix Carnegie. ■

  • Louis Aragon
    Né en 1897 à Neuilly-sur-Seine - Décédé le 24 décembre 1982 à Paris.
  • Poète, romancier, journaliste, essayiste.

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    Il est connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. œ partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (par Léo Ferré et Jean Ferrat notamment), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944, Il n'y a pas d'amour heureux. ■

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  • Diego Brosset cl
    Né en 1898 à Buenos Aires (Argentine) - Décédé le 20 novembre 1944 à Champagney (Haute-Saône)
  • Général, compagnon de l'Ordre de la Libération

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    éIl arrive en France à l'âge de 2 ans. Pendant la Première Guerre mondiale, engagé volontaire « pour la durée de la guerre », au grade de seconde classe, il combat au 28e Bataillon de Chasseurs Alpins. Il termine la guerre avec le grade de sergent et quatre citations.

    Après la guerre, il part suivre un stage d'élève aspirant à Issoudun, et obtient ce grade puis il devient adjudant. En 1920, il entre à l'école d'officiers de Saint-Maixent, dont il sort sous-lieutenant en 1921. Il va alors servir pendant une quinzaine d'année comme officier colonial méhariste dans le Sahara, sillonnant la Mauritanie, le Sud algérien, le Sud marocain et ce que l'on appelle le Soudan français. Il est promu capitaine en 1930 avec 5 citations de plus.

    De 1933 à 1937, il est officier des Affaires indigènes dans le sud marocain, commandant du secteur d'Akka. Il entre à l'École de Guerre en 1937.

    Il rallie le général de Gaulle dès le 27 juin 1940 et le rejoint en l'Angleterre en octobre. Il est promu lieutenant-colonel en décembre 1940. Il accompagne le général de Gaulle dans les colonies britanniques du Tchad, d'Égypte, d'Abyssinie, de Somalie et du Kenya. En 1941, la Cour martiale du régime de Vichy, le condamne par contumace à la peine de mort « pour crimes et manœuvres contre l'unité et la sauvegarde de la Patrie ».

    Il est nommé colonel et prend la charge de l'Est syrien puis, en janvier 1943, il prend le commandement de la 2e brigade Coloniale. Il se bat alors en Libye puis en Tunisie. Il y reprend à l'ennemi des positions fortement défendues et fait 28 000 prisonniers, dont la 90e Division allemande et la Division « Trieste » italienne.

    Il participe successivement aux batailles de la boucle de Liri, de Garigliano et de Pontecorvo puis, après avoir percé la « ligne Hitler », prend part à la prise de Rome. C'est dans la capitale italienne que les alliés lui remettront la Legion of Merit américaine.

    Le 16 août 1944, il débarque en Provence, à Cavalaire, et participe à la prise de Toulon, et d'Hyères. Il remonte la vallée du Rhône et rejoint les F.T.P. de l'Azergues, les F.F.I. du commandant Mary. Le général Brosset assure quelques semaines l'administration de Lyon. Puis il libère Autun. Il part ensuite pour le Jura, Belfort, l'Alsace ; il est alors promu général de division. Il commande désormais sa division lors de la bataille des Vosges du 20 septembre au 19 novembre 1944. Anticonformiste, il dit de lui : « J'entraîne ma division comme une compagnie, je grimpe sur les chars en marche, j'engueule Pierre et Paul, je dis merde aux obus et ça avance. Je ne serai jamais un vrai général. Mais ma division est une vraie division !». ■

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    Décès

  • François d'Assise aureole
    Né Giovanni di Pietro Bernardone, né entre 1181 et 1182 à Assise (Italie) - Décédé le 3 octobre 1226 à Assise
  • Religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs

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    œ sa naissance, sa mère le fait baptiser sous le nom de Giovanni dans la cathédrale d'Assise. De retour de son voyage en France, son père, lui donne le nom de Francesco, qu'il gardera.

    Dans les années 1190, il suit des cours dans l'école de chanoines de l'église San Gorgio à Assise où il apprend le latin. Francesco vit alors une jeunesse dissipée marquée par les aspirations de son époque. Il mène la « dolce vita ». œ l'époque des révoltes communales avec leurs bourgeois aspirant à la noblesse, il fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse.

    Sa conversion, réalisée en plusieurs temps, s'est faite à travers une longue maladie qui l'immobilise une grande partie de l'année 1204. Il abandonne peu à peu son style de vie et fréquente de plus en plus souvent les chapelles du Val di Spoleto.

    En 1205 alors qu'il est en prière devant le crucifix de la Chapelle Saint-Damien, Francesco entend une voix lui demandant de « réparer son Église en ruine ».

    œ l'été 1206, il mendie pour obtenir de la population des pierres nécessaires à la reconstruction et restaure successivement les chapelles de San Damiano, de San Pietro, et de la Portioncule. François comprend enfin le message de l'Évangile et, de converti, devient missionnaire.

    Il décide alors d'« épouser Dame Pauvreté », se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l'aumône. Il change son habit d'ermite pour une tunique simple. La corde remplace sa ceinture de cuir. En 1210 le pape Innocent III valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante. Rapidement, l'ordre franciscain tel que l'avait conçu François est dépassé par son succès et s'organise contre les vœux du fondateur. François abdique en 1220.

    En août 1224, François se retire au monastère de l'Alverne. Depuis, il est souvent malade et en proie à des crises d'angoisses. Il écrit son « Cantique de frère soleil ». ■

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  • Guy Mollet
    Né le 31 décembre 1905 à Flers (Orne) - Décédé en 1975 à Paris
  • Professeur d'anglais et militant socialiste, Guy Mollet devient maire d'Arras à la Libération de la France, en 1945, puis accède à la tête de la S.F.I.O. (section française de l'Internationale Ouvrière). ■