Ephéméride
Adelphe
11 septembre

Le saint du jour est un Lorrain du VIIe siècle. Il entre au couvent bénédictin de Luxeuil (aujourd'hui Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône) avant d'être élu abbé de Remiremont, dans les Vosges.

Source Hérodote

25e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'écrevisse.

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20e jour du Vierge.

Journée Mondiale

Journée mondiale de lutte contre le terrorisme

Prénoms du jour

Bonne fête aux Adelphe
Et aussi aux Almire
Patient
Théodora et ses variantes Dora, Téodora, Théa et Théodorine.

Événements

  • 910 : Fondation de l'abbaye de Cluny
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    Le duc d'Aquitaine Guillaume 1er fonde l'abbaye de Cluny. L'ordre clunisien va très vite essaimer dans tout l'Occident. Ses abbés (Odon, Mayeul, Odilon, Hugues,...) vont remettre sur pied l'église et préparer la réforme grégorienne...

  • 1709 : Villars vainqueur à Malplaquet (1)
  • Bataille indécise qui se déroula au hameau de ce nom (dans l'actuelle commune de Taisnières-sur-Hon, Nord), pendant la guerre de la Succession d'Espagne, entre les Français, commandés par Villars, et les forces du duc de Marlborough et du Prince Eugène...

  • 1789 : Naissance de la droite et de la gauche
  • Les députés de l'Assemblée constituante, réunis pour délibérer sur le droit de veto accordé au roi Louis XVI, se répartissent spontanément de part et d'autre du président : à gauche, les opposants au veto, à droite les partisans du roi.

    Cette pratique s'enracine lorsqu'à partir d'octobre 1789, les députés délibèrent dans la salle du Manège des Tuileries. Ceux qui sont hostiles à la Révolution ou soucieux de la contenir s'assoient sur le côté droit de la salle, par rapport au président de l'Assemblée (ce côté est dit le « côté de la reine »). Les autres, plus ou moins favorables à la Révolution, s'assoient à la gauche du président (le « côté du Palais-Royal »).

    De cette répartition des députés français par affinités datent les clivages entre une droite (réputée conservatrice) et une gauche (réputée révolutionnaire ou réformiste) qui rythment aujourd'hui encore la vie politique dans toutes les démocraties...

  • 1917 : La dernière mission de Georges Guynemer
  • Georges Guynemer est né à Paris le 24 décembre 1894. Il a 9 ans quand les frères Wright, de l'autre côté de l'Atlantique, effectuent un premier vol aérien. Ignorant de cet événement, il ne se doute pas des conséquences qu'il aura sur sa courte existence.

    Quand éclate la guerre en 1914, il est refusé dans l'infanterie puis dans la cavalerie en raison de sa constitution fragile mais réussit à s'engager dans l'aviation comme mécanicien et obtient un brevet de pilote en mars 1915.

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    Affecté à Vauciennes, près de Compiègne, dans l'escadrille des Cigognes, il abat un premier appareil ennemi le 19 juillet 1915 avec un avion simplement équipé d'une mitrailleuse montée sur affût rigide. Il est promu sergent et reçoit la médaille militaire. En décembre de la même année, après plusieurs victoires, il survit de peu à la chute de son appareil. Le jour de Noël, pour son 21e anniversaire, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.

    Pendant la bataille de Verdun, en 1916, il est gravement blessé mais reprend l'air avec le grade de sous-lieutenant et le surnom honorifique d'As de l'aviation. Le 27 juillet, il affronte avec succès une meute de 10 avions ennemis.

    Un an plus tard, devenu célèbre jusqu'en Russie, décoré par le président Poincaré de la croix de Saint-Georges, au nom du tsar, il est muté avec son escadrille dans les Flandres.

    Il a déjà 53 victoires à son actif quand il décolle pour sa dernière mission à bord de son avion « Le Vieux Charles », de Saint-Pol-sur-Mer vers Poelkapelle. Les Allemands identifieront son avion et sa dépouille dans un champ mais ne pourront récupérer ses restes, détruits par un bombardement.

    Le destin foudroyant de ce jeune aristocrate inaugure l'épopée de l'aviation de chasse. On peut y voir une survivance de la chevalerie, avec ses codes et son honneur, dans un monde où la guerre est devenue massacre de masse.

    Georges Guynemer a légué à l'école de l'Air sa devise : « Faire face » et une colonne a été érigée après la guerre près du lieu où il est tombé, à Poelkapelle, près d'Ypres. à son sommet une cigogne en vol. Sur le socle, le portrait de l'aviateur en médaillon et des épitaphes comme celle ci-dessus...

  • 1973 : Mort tragique de Salvador Allende
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    Le gouvernement d'Union populaire du Chili est renversé dans des conditions dramatiques le 11 septembre 1973 par une junte militaire aux ordres d'Augusto Pinochet, commandant de l'armée de terre...

  • 2001 : Attentats à New York et Washington
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    Pour la deuxième fois de leur Histoire après la guerre anglo-américaine de 1812, les états-Unis sont agressés sur leur propre sol.

    Quatre avions de ligne sont détournés par des terroristes islamistes de la mouvance Al Qaida. Deux s'écrasent avec leurs occupants sur les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et un troisième sur le Pentagone (le ministère des armées), à Washington. Le quatrième s'écrase dans un bois de Pennsylvanie, les passagers ayant tenté au sacrifice de leur vie de maîtriser les terroristes. Au total, environ 3 000 morts et disparus.

    L'effondrement des tours ayant été filmé en direct, l'émotion est immense dans le monde...

    Naissances

  • Pierre de Ronsard
    Né en 1524 au Château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois - Décédé le 27 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine
  • Un des poètes les plus importants du XVIe siècle.

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    Il passe son enfance au château. Dès l'âge de cinq ans, Pierre de Ronsard est confié à un précepteur, l'archidiacre de Navarre, Jean Ronsard, qui l'initie aux auteurs latins et lui léguera à sa mort (1535-1536) sa bibliothèque. Son père le destine à la carrière de robe et l'envoie étudier, en octobre 1533, au collège de Navarre où il ne restera que 6 mois.

    Son père alors tente de l'introduire à la cour, d'abord en tant que page auprès du dauphin C'est durant la période auprès de Madeleine de France qu'il commence à s'intéresser à la poésie grace à la découverte les poètes latins (Virgile, Horace).

    « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d'une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec Les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l'épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578).

    Imitant les auteurs antiques, Ronsard emploie d'abord les formes de l'ode (Mignonne, allons voir si la rose) et de l'hymne, considérées comme des formes majeures, mais il utilisera de plus en plus le sonnet transplanté en France par Clément Marot en 1536 en employant le décasyllabe (Mon dieu, mon dieu, que ma maistresse est belle!, Les Amours, ou Je vous envoye un bouquet, Continuation des Amours) comme le mètre « moderne » de l'alexandrin (Comme on voit sur la branche Second livre des Amours, ou Quand vous serez bien vieille, Sonnets pour Hélène). ■

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  • Turenne
    Né en 1611 à Sedan - Décédé le 7 juillet 1675 à Sasbach (Allemagne)
  • Élevé dans la religion protestante, il apprend le métier des armes en Hollande (1625-1630) sous la direction de ses oncles Maurice et Frédéric-Henri de Nassau. Passé au service de Louis XIII, qui le nomme colonel d'un régiment (1630), il se révèle, dès ses premières campagnes, un grand stratège.

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    Sa conduite au siège de La Motte, en Lorraine, lui vaut le grade de maréchal de camp (1635). Aux côtés du cardinal de La Valette puis du duc de Saxe-Weimar, lors de la guerre de Trente Ans, il assiège Saverne (1636), où il est blessé, défend Maubeuge (1637) et contribue à la prise de Brisach (1638).

    Envoyé en Italie, il s'empare de Turin (1640), puis accompagne Louis XIII en Roussillon, où il prend Collioure (1642). Fait maréchal de France et chargé par Mazarin du commandement de l'armée d'Allemagne (1643), il remporte avec le duc d'Enghien (futur Condé) les victoires de Fribourg (1644) et de Nôrdlingen (août 1645) sur les Bavarois, après avoir été vaincu par eux à Marienthal (mai 1645).

    En 1647, il envahit la Bavière avec les Suédois : vainqueur des impériaux à Zusmarshausen (mai 1648), il marche sur Vienne ; mais la signature des traités de Westphalie (octobre 1648) arrête son offensive. Sous l'influence de la duchesse de Longueville et de son frère le duc de Bouillon, il se rallie aux princes (1650) lors de la Fronde. Depuis Stenay il organise avec l'Espagne une expédition vers Vincennes pour délivrer les princes. Soutenu par les Espagnols de l'archiduc Léopold, il entre en Champagne, mais est battu par les troupes royales à Rethel (15 décembre 1650). Refusant de suivre Condé et les frondeurs lorsque ceux-ci entament la guerre civile, il se réconcilie avec Anne d'Autriche et Mazarin (1651).

    Désormais à la tête de l'armée royale, il tient en échec Condé à Bléneau (avril 1652) et le bat, sous les murs de Paris, dans le faubourg Saint-Antoine (1er juillet). Au cours de la guerre franco-espagnole, qui l'oppose à nouveau à Condé (1653-1658), il délivre Arras (1654) et remporte la victoire décisive des Dunes (14 juin 1658), qui contraint Philippe IV d'Espagne à traiter avec Mazarin et à signer la paix des Pyrénées (1659).

    En récompense de ses services, il reçoit le grade de maréchal général des camps et armées du roi (avril 1660). Chargé par Louis XIV de dresser les plans de la guerre de Dévolution, il commande l'armée aux côtés du roi durant cette guerre et s'empare des douze places flamandes (1667), que l'Espagne devra céder à la France au traité d'Aix-la-Chapelle (1668).

    Pendant la guerre de Hollande, il est chargé de couvrir la frontière d'Alsace (1674), après avoir participé à la tête d'une armée à l'invasion des Provinces-Unies (1672-73). En été 1674, il franchit le Rhin, bat les troupes impériales à Sinzheim (16 juin), puis occupe le Palatinat, qu'il fait dévaster (juillet). En octobre 1674, les impériaux envahissent l'Alsace, l'obligeant à se replier en Lorraine. Mais, en plein hiver, contrairement à tous les usages militaires du temps, il effectue avec ses troupes un audacieux mouvement derrière les Vosges, rentre par Belfort en Alsace (décembre 1674), bat les impériaux à Mulhouse (29 décembre) et à Turckheim (5 janvier 1675) puis les rejette derrière le Rhin.

    Quelques mois après cette campagne d'Alsace, qui compte parmi les plus remarquables de l'histoire militaire de la France de l'Ancien Régime, Turenne est tué par un boulet au cours de la bataille de Sasbach (27 juillet 1675), alors qu'il remportait une victoire sur Montecuccoli. Il fut enseveli à Saint-Denis sur l'ordre de Louis XIV.

    Plus tard, Bonaparte, qui le considérait comme le plus grand homme de guerre du XVIIe s., fit transférer sa dépouille aux Invalides (1800). ■

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  • Victor Duruy
    Né en 1811 à Paris - Décédé le 25 novembre 1894 à Paris
  • Fils d'un ouvrier des Gobelins, Victor Duruy, remarqué pour ses dons intellectuels, est envoyé au collège, entre à l'école normale supérieure et obtient l'agrégation d'Histoire.

    Dans les années 1850, Napoléon III, qui désire écrire une Histoire de Jules César, consulte cet historien éminent aux sympathies républicaines ! Les deux hommes ayant de la sorte appris à s'estimer, Victor Duruy devient ministre de l'Instruction publique en 1863.

    À ce poste, jusqu'en 1869, il met en œuvre un projet très ambitieux d'enseignement laîc, gratuit et obligatoire, que reprendra plus tard, sous la IIIe République, Jules Ferry. Il multiplie les bourses et crée la caisse des écoles pour venir en aide aux familles nécessiteuses.

    Par la loi du 10 avril 1867, il contraint les communes de plus de 500 habitants à ouvrir une école primaire pour les filles. Il tente aussi d'ouvrir l'enseignement secondaire public aux filles malgré l'opposition des congrégations religieuses, attachées à leur monopole.

    Il crée aussi en 1868 un enseignement secondaire « spécial » (on dirait aujourd'hui « technologique ») pour les besoins des entreprises. ■

  • Émile Baudot
    Né en 1845 à Magneux (Haute-Marne) - Décédé le 28 mars 1903 à Sceaux (Hauts-de-Seine)
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    C'est un ingénieur en télégraphie français. Il est l'inventeur du code Baudot utilisé par les téléscripteurs.

    Issu d'une famille modeste, il grandit dans la ferme familiale. En juillet 1870, il entre à l'administration des télégraphes. Inspiré par l'aspect scientifique de son travail, il décide de poursuivre des études supérieures. Autodidacte, il passe son temps à apprendre la mécanique et l'électricité. Voulant augmenter le débit des communications télégraphiques, limité par la capacité des opérateurs humains, il imagine un système électromécanique d'envoi et de réception des signaux télégraphiques permettant de multiplier la quantité d'informations circulant sur une ligne. à l'Exposition universelle de 1878, il gagne la médaille d'or, ainsi que les félicitations d'ingénieurs du monde entier. ■

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  • Émile, Augustin, Cyprien Driant
    Né en 1855 à Neufchâtel-sur-Aisne - Décédé le 22 févier 1916
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    Élève au lycée de Reims, il obtient le premier prix d'histoire au Concours général. émile désire être soldat, marqué par la défaite de 1871 et le passage des troupes prussiennes. Après avoir obtenu une licence ès-lettres et en droit, il intègre Saint-Cyr à vingt ans, en 1875. Sorti quatrième deux ans plus tard, il entame une carrière militaire des plus méritantes : « petit, mais solide, santé à toute épreuve, très actif et toujours prêt ; monte fort bien à cheval et a un goût très prononcé pour l'équitation, très intelligent a devant lui le plus bel avenir » écrira un de ses supérieurs. à sa sortie, le sous-lieutenant Driant choisit l'infanterie.

    Député à l'entrée de la guerre, il a 59 ans. Son mandat de député et son âge l'écartent facilement de toute obligation militaire. C'est à l'automne 1915 qu'il prend en charge le secteur du bois des Caures, devant Verdun.

    À partir de janvier 1916, de nombreux indices annoncent pourtant une offensive prochaine.

    Le 21 février 1916, à 7h15, la Ve armée allemande déclenche un orage d'acier d'une puissance inouîe. Les chasseurs de Driant attendent l'assaut. Au bois des Caures, c'est le 59e Bataillon de Chasseurs qui est en ligne. Les régiments du 18e Corps surgissent devant le bois des Caures et les bois voisins. Au bois d'Haumont, il ne reste rien des deux bataillons en ligne. L'ennemi occupe le terrain sans difficulté. Or au bois des Caures, les chasseurs de Driant sont toujours là et accueillent les Allemands. Ses chasseurs contre-attaquent à la nuit tombée et reprennent presque toutes les tranchées perdues. Mais il faut tenir, et Driant réclame des renforts qui arrivent sous les obus allemands.

    Toute la nuit du 21 au 22 février, les renforts affluent sous la neige et les obus. En pleine nuit, l'artillerie allemande redouble de violence. Le lieutenant-colonel Driant, un fusil à la main, se tient sur la ligne de repli avec les survivants de ses bataillons alors que l'ennemi enveloppe ses positions.

    Vers 16 heures, il décide le repli vers le sud-ouest, une seule colonne parviendra à peu près intacte. Driant part dans les derniers, sautant de trous d'obus en trou d'obus. Alors qu'il allait sauter dans un nouveau trou d'obus, une balle de mitrailleuse le frappe à la tempe. ■

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    Décès

  • François Couperin
    Né le 10 novembre 1668 à Paris - Décédé en 1733 à Paris
  • Compositeur, organiste et claveciniste.

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    Héritier d'une longue tradition familiale illustrée avant lui, notamment, par son oncle, Louis Couperin, et qui le sera encore par d'autres membres, tels Marc-Roger Normand et Armand-Louis Couperin, François Couperin reste le plus illustre membre de la famille.

    Organiste titulaire de la prestigieuse tribune de l'orgue de l'église parisienne de Saint Gervais et d'un quartier (trimestre) de la Chapelle Royale, François Couperin cumule des fonctions, exercées avec discrétion et modestie, à la Cour de Louis XIV et une carrière de compositeur et de professeur de clavecin très recherché.

    Son œuvre comprend de nombreuses pièces, instrumentales et vocales, à destination profane ou religieuse. Certaines d'entre elles lui valent une place de premier plan parmi les musiciens français contemporains, notamment ses messes pour orgue, ses Leçons de Ténèbres pour le Mercredi Saint, ses sonates et concerts royaux ou il entend réunir les goûts français et italiens.

    Cependant c'est avant tout son œuvre pour le clavecin, consistant en quatre livres publiés entre 1707 et 1730, qui fait sa gloire et le fait considérer, avec Rameau, comme le grand maître de cet instrument en France. Son traité L'art de toucher le clavecin publié en 1716 est une source précieuse concernant son enseignement et l'interprétation au XVIIIe siècle. ■

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  • David Ricardo
    Né le 19 avril 1772 à Londres (Angleterre) - Décédé en 1823 (Angleterre)
  • Cet apôtre du libre-échange est aussi à l'origine d'une célèbre théorie sur la valeur du travail. Elle a fourni à Karl Marx la base de sa propre théorie sur la « plus-value ». ■

  • Georges Guynemer
    Né le 24 décembre 1894 à Paris - Décédé en 1917
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    Capitaine dans l'aviation française, il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport, de SPAD (VII, SPAD XII canon, SPAD XIII). Fait notable, il survit huit fois après que son avion a été abattu. Il est affecté durant sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes », unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918.

    Sa devise est « Faire face » et ses avions sont habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité vaut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence. ■

  • Mohammed Ali Jinnah
    Né le 25 décembre 1876 à Bombay (Indes) - Décédé en 1948 à Karachi (Pakistan)
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    Mohammed Ali Jinnah, président de la Ligue musulmane, à l'origine de la création du Pakistan et de la scission des Indes britanniques, est né dans la province du Sind, dans la riche famille d'un pelletier de confession khodja (une confession musulmane très minoritaire, apparentée au chiisme). ■