Ephéméride
Aristide
31 août

Ce philosophe athénien s'étant converti au christianisme, il profite du passage à Athènes de l'empereur romain Hadrien pour lui remettre une Apologie où il plaide la cause de ses coreligionnaires.

Mais il n'a guère de succès malgré la qualité de son écrit et il est lui-même martyrisé sous le règne de l'empereur suivant.

Source Hérodote

14e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du saumon.

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9e jour du Vierge.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Aristide

Ils se prénomment aussi Aristide

Événements

  • 1763 : Rio de Janeiro détrône Bahia
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    Rio de Janeiro devient la nouvelle capitale du Brésil colonial, détrônant Salvador de Bahia. Ce transfert consacre la montée en puissance du Brésil méridional, fort de son climat tempéré, de ses ressources caféières et surtout minières...

  • 1801 : L'armée d'Égypte se rend aux Anglais
  • À Alexandrie, les Anglais reçoivent la reddition du général Menou et de ce qui reste de l'expédition française d'Égypte...

  • 1801 : Le décret Chaptal met en place les musées français
  • À la demande du Premier Consul Napoléon Bonaparte, le ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal publie un arrêté le 13 fructidor an IX (31 août 1801) en vue d'instituer quinze musées dans autant de grandes villes françaises.

    Du fait de la nationalisation des biens du clergé et des émigrés, ainsi que des rapines des armées révolutionnaires à travers l'Europe, le gouvernement de la République est débordé par des œuvres d'art dont il ne sait que faire. Le musée du Louvre, de création récente, ne peut toutes les recevoir.

    Chaptal propose de les répartir entre chacune des villes concernées des lots tels que « chaque collection présente une suite intéressante de tableaux de tous les maîtres, de tous les genres, de toutes les écoles ». Le 1er septembre 1801, paraît un autre décret qui impose aux villes de préparer à leurs frais « une galerie convenable » pour recevoir lesdites œuvres. Ainsi vont naître les musées des beaux-arts de Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Genève (annexé à la France)...

  • 1823 : La prise du Trocadéro
  • Un corps expéditionnaire français s'empare du fort du Trocadéro, qui commande l'entrée du port de Cadix, en Andalousie, en vue de mettre fin à une expérience libérale.

    L'opération est menée à l'initiative du vicomte François de Chateaubriand, qui a délaissé le métier d'écrivain pour devenir ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII...

  • 1846 : Découverte de Neptune
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    L'astronome Le Verrier présente un rapport à l'Académie des Sciences où il démontre par le calcul l'existence d'une nouvelle planète, Neptune...

  • 1935 : L'heure de gloire de Stakhanov
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    En Union soviétique, un mineur du Donbass, Alexeï Stakhanov, se flatte d'avoir extrait 14 fois plus de charbon que la norme journalière (102 tonnes en 6 heures).

    Dès 1935, la propagande de Staline a encouragé les Soviétiques à suivre l'exemple de Stakhanov : travailler sinon pour la gloire, du moins pour le triomphe du socialisme ! Depuis lors, le mot stakhanoviste est entré dans le langage courant pour désigner des travailleurs acharnés...

  • 1937 : Création de la Société nationale des chemins de fer français
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    La Société nationale des chemins de fer français a été créée par convention du 31 août 1937 entre l'état et les différentes compagnies privées de l'époque : Nord, Est, PO, Midi, PLM, auxquelles s'ajoutent les Syndicats du Chemin de fer de Grande Ceinture et de Petite Ceinture et les deux administrations nationales, les chemins de fer d'Alsace et de Lorraine et les chemins de fer de l'état.

    Le 1er janvier 1938, l'exploitation des lignes de ces anciennes compagnies, syndicats et administrations est transférée à la nouvelle SNCF, les anciennes compagnies de chemin de fer restant propriétaire de leur domaine privé propre. Cette convention a été validée par décret-loi du 31 août 1937 alors que les réseaux comptabilisaient des pertes cumulées de 30 milliards de francs. La SNCF exploite alors un réseau comportant 42 500 km de voies dont 8 % sont électrifiées et emploie 515 000 cheminots. Elle s'organise autour de cinq régions : Est, Nord, Ouest, Sud-Est et Sud-Ouest. Ces régions correspondent, approximativement, aux anciens réseaux privés et publics. Pour rétablir l'équilibre financier de la SNCF un plan de fermeture de 10 000 km de lignes est adopté par le gouvernement Chautemps. La SNCF reprend également l'exploitation des lignes de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg (GL).

  • 1980 : Accords de Gdansk
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    Lech Walesa, leader du syndicat ouvrier indépendant « Solidarnosc », signe avec le gouvernement communiste d'Edward Gierek les accords de Gdansk en vue de mettre fin à l'agitation ouvrière en Pologne.

    Après la séance officielle, l'ouvrier électricien se précipite au-devant de ses camarades. Il brandit le stylo avec lequel il a apposé sa signature. Il s'agit d'un gadget comme on en voit dans les boutiques de souvenirs du Vatican, avec le portrait de Jean-Paul II, premier pape polonais de l'Histoire. Lech Walesa, profondément catholique, veut par là signifier que le Souverain Pontife a guidé son bras et inspiré les accords...

    Naissance

  • Caligula
    Né en 12 à Antium (Italie) - Décédé le 24 janvier 41 à Rome (Italie)
  • Caligula est le fils de Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, digne fille de Julie, elle-même fille de l'empereur Auguste. Il est adopté par son grand-oncle, le vieil empereur Tibère, et lui succède en 37.

    De son vrai nom Caius Caesar Germanicus, le nouveau maître de Rome a été surnommé Caligula (« petite botte ») par les légionnaires des camps qu'il a fréquentés dans son enfance, d'après le mot caliga qui désigne une botte de soldat.

    Devenu fou sous l'effet d'une maladie, il se fait adorer comme un dieu, donne le titre de consul à son cheval préféré, couche avec ses sœurs, assassine aussi d'excellents citoyens pour s'approprier leurs richesses. On lui prête l'exclamation : « Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent ».

    Mais sans doute n'a-t-il pas su se faire assez craindre car il est assassiné à 28 ans par des officiers de sa garde prétorienne qui ne supportaient plus ses excentricités criminelles. Son oncle Claude, frère de Germanicus, puis son neveu Néron, fils de sa sœur Agrippine la Jeune, vont lui succéder. Ce seront les derniers empereurs de la dynastie julio-claudienne. ■

    Décès

  • Louis-Antoine Bougainville
    Né le 11 novembre 1729 à Paris - Décédé en 1811 à Paris
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    Louis Antoine de Bougainville a exploré Tahiti, donné son nom à une fleur et diffusé le mythe du bon sauvage. ■

  • Charles Baudelaire
    Né le 9 avril 1831 à Paris - Décédé en 1867 à Paris
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    Charles-Pierre Baudelaire est un poète français.

    « Dante d'une époque déchue » selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.

    Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme. ■

    Wikipedia
  • Francesco Tamagno
    Né le 28 décembre 1850 à Turin - Décédé en 1905
  • Ténor d'opéra italien

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    Son père avait la passion du chant, qu'il n'avait pas cultivée, mais qu'il a transmise à ses enfants. Francesco, que son père avait jugé doué, a pris quelques leçons de Carlo Pedrotti. Un jour est arrivée la chance de sa vie : le Teatro Regio avait un besoin urgent d'un ténor pour l'opéra Poliuto car un des chanteurs était tombé malade. Le maître qui lui enseignait le chant, informé, pensa à lui et avança son nom. Après avoir commencé en 1871 à Turin dans le rôle de Nearco de Poliuto, il conquit son premier grand succès à Palerme en 1875 dans Un ballo in maschera. Il a ensuite été embauché à la Fenice de Venise et au Teatro San Carlo de Naples, débutant en 1878 au théâtre de la Scala de Milan dans le rôle de Vasco de Gama de l'Africana de Giacomo Meyerbeer.

    Il a créé le rôle d'Otello dans l'opéra de Giuseppe Verdi le 5 février 1887, rôle qui est devenu ensuite son cheval de bataille.

    En outre, il a été le premier Gabriele Adorno dans la seconde version du Simon Boccanegra de Verdi, le premier Azaele dans Il figliuol prodigo et le premier Didier dans Marion Delorme, opéras d'Amilcare Ponchielli.

    Il a chanté le rôle d'Otello ainsi que celui d'autres grands opéras, dans des pays tels que l'Angleterre, la France, le Portugal, l'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche, la Russie, l'Uruguay, le Brésil, le Mexique et l'Argentine. Il a été souvent engagé par l'Opéra de Monte-Carlo et s'est produit aux États-Unis.

    Selon la critique, sa voix prodigieuse de puissance, et son phrasé vigoureux et précis, ont fait de lui le plus grand ténor verdien et un des plus grands artistes lyriques de la fin du XIXe siècle. ■

    Wikipedia