Ephéméride
Fiacre
30 août

Saint Fiacre est un moine irlandais de l'époque mérovingienne qui a évangélisé la Brie, autour de Meaux.

Autour de son ermitage s'est développé le village de Saint-Fiacre-en-Brie. L'ermitage lui-même est devenu un but de pèlerinage pour les personnes souffrant d'hémorroïdes et les femmes en mal d'enfant. La reine Anne d'Autriche l'aurait visité avant de mettre au monde le futur Louis XIV !

Le saint a acquis un regain de notoriété vers 1650, lorsqu'à Paris, un certain Nicolas Sauvage a imaginé de remplacer les chaises à porteurs par des voitures attelées avec cocher. Il a installé sa remise de voitures près d'un hôtel particulier orné de l'effigie de Saint Fiacre. D'où le nom de... fiacre qu'ont donné les Parisiens à ces voitures, les ancêtres de nos taxis.

Source Hérodote

13e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour jour de l'épine vinette.

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8e jour du Vierge.

Journée internatinale

Journée Internationale des personnes disparues

Prénoms du jour

Bonne fête aux Fiacre
et aussi aux Fantin et son féminin Fantine.
Juvénal
Pammaque

Événements

  • 1483 : Charles VIII roi, Anne de Beaujeu régente
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    Le roi Louis XI meurt le 30 août 1483 dans son manoir de Plessis-lez-Tours, à l'âge de 60 ans. Il avait peu avant désigné sa fille Anne de Beaujeu (22 ans) pour assurer la régence pendant la minorité de son fils et successeur, Charles VIII l'Affable (13 ans à son avènement). Il disait d'elle : « C'est la moins folle femme du monde, car, de sage, il n'y en a point ».

    Anne, dite « Madame la Grande », et son mari Pierre de Beaujeu vont assurer la régence avec brio jusqu'en 1491, non sans avoir fait pendre au gibet de Montfaucon le conseiller de l'ancien roi, Olivier Le Daim. Ils font face surtout à la « Guerre folle » et, par le traité du Verger, préparent l'annexion de la Bretagne au royaume.

    Malheureusement, le nouveau roi Charles VIII ne va pas montrer les mêmes dispositions. Amateur de romans de chevalerie et peu intelligent, il se lance dès sa majorité dans une calamiteuse expédition en Italie, à l'instigation de son conseiller Guillaume Briçonnet, qui deviendra cardinal et sera un moment excommunié par le pape !...

  • 1914 : Les Russes défaits à Tannenberg
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    Moins d'un mois après le début de la Première Guerre mondiale, victoire surprise des Allemands sur les Russes à Tannenberg.

    Le général Paul von Hindenburg (67 ans) a quitté sa retraite pour prendre en catastrophe la tête de la IIe Armée, assisté du général Erich Ludendorff. Ils ont attaqué séparément et battu l'armée du général Samsonov et celle du général Rennenkampf...

    Naissances

  • Louis David
    Né en 1748 à Paris - Décédé le 29 décembre 1825 à Bruxelles (Belgique)
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    Le peintre Louis David, fidèle à l'école classique et au goût du XVIIIe siècle pour l'Antiquité, illustre la Révolution française à travers quelques belles peintures épiques. Député à la Convention nationale, ami de Robespierre, il vote la mort du roi. Il sévit aussi au sein du sinistre comité de sûreté générale, qui traque les suspects et les défère devant le Tribunal révolutionnaire. Il peint l'assassinat de Marat et fait transférer la dépouille de ce dernier au Panthéon.

    Bien plus tard, il se rallie à Bonaparte et peint le sacre de celui-ci à Notre-Dame. À la chute de l'Empire, refusant par avance une grâce royale, il s'exile à Bruxelles. ■

  • Henri de La Rochejaquelein
    Né en 1772 à Châtillon-sur-Sèvre - Décédé le 28 janvier 1794
  • En mars 1793, les paysans vendéens se soulèvent contre la Convention parisienne, par haine de la République et de la conscription. Ils s'en vont quérir d'anciens officiers nobles pour les mener au combat.

    Parmi ceux-ci, le jeune Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein (20 ans). Ce sous-lieutenant de cavalerie, issu d'une famille de haute noblesse, avertit ceux qui viennent le solliciter : « Allons chercher l'ennemi : si je recule, tuez-moi ; si j'avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ».

    La Rochejaquelein ne tarde pas à prendre la tête de l'« Armée royale » ainsi improvisée et mène ses troupes de paysans à la victoire. Mais quelques mois plus tard, le 28 janvier 1794, alors qu'il galope dans le bocage vendéen, un tireur embusqué fait feu sur lui et le blesse mortellement. ■

  • Théophile Gautier
    Né en 1811 à Tarbes - Décédé le 22 octobre 1872 à Neuilly-sur-Seine
  • Poète, romancier et critique d'art français, parisien dès sa première enfance. Il fait la connaissance du futur Nerval au Collège Charlemagne et s'intéresse très jeune à la poésie. En 1829 il rencontre Victor Hugo qu'il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la fameuse bataille d'Hernani, le 25 février 1830. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France.

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    Il publie en 1831-1832 ses premières poésies qui passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Le Roman de la momie, 1858).

    En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les Grotesques, Souvenirs littéraires...). Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839).

    En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie Les Fleurs du mal au « poète impeccable » et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques.

    Il continue à publier des articles ou des poèmes mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le Capitaine Fracasse (1863).

    Il laisse l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue. ■

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  • Jean-Claude Killy
    Né en 1943 à Saint-Cloud (Hauts de Seine)
  • Ancien skieur alpin et coureur automobile.

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    Il fait partie de la grande génération de skieurs français des années 1960, qui dominent les compétitions alpines sous la direction d'Honoré Bonnet, ancien responsable de l'école des Hautes Montagnes de Chamonix. Par la suite, il est devenu membre du Comité international olympique et a réussi sa reconversion après avoir travaillé entre autres dans les années 1990 en tant que président directeur général d'Amaury Sport Organisation.

    Au cours de sa carrière sportive, Killy devient le deuxième skieur à remporter les trois épreuves de ski alpin (descente, slalom, slalom géant) lors de mêmes Jeux olympiques en 1968 à Grenoble et l'un des deux Français (en 2013) à avoir remporté 3 médailles d'or aux cours de mêmes Jeux olympiques. Il a également remporté six titres de championnats du monde et à deux reprises la coupe du monde de ski alpin (1967, 1968), puis s'est reconverti dans les sports mécaniques (participation aux 24 Heures du Mans entre autres). Après sa carrière sportive, il prit des postes importants au sein de divers organismes sportifs : membre du comité exécutif alpin de la Fédération internationale de ski, membre du CIO, coprésident du comité d'organisation des JO 1992, président de la commission de coordination des Jeux olympiques d'hiver du CIO, président exécutif du directoire des mondiaux de ski alpin de Val d'Isère. Enfin, Jean-Claude Killy a donné son nom au grand domaine skiable qui regroupe les stations de Tignes et de Val d'Isère. ■

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    Décès

  • Louis XI
    Né le 3 juillet 1423 à Bourges - Décédé en 1483 à Plessis-lez-Tours
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    C'est à 38 ans seulement que Lous XI monte sur le trône. Né de Charles VII et Marie d'Anjou, il s'est très tôt révolté contre son géniteur dans l'impatience de lui succéder.

    Mais une fois sur le trône, le 22 juillet 1461, il a lui-même affronté avec brio la dernière rébellion de grands féodaux, la mal-nommée « Ligue du Bien public ». Il réparera pour finir ses écarts de jeunesse en restaurant le royaume dans toute sa puissance. ■

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  • Louis Armand logo_af.gif
    Né le 17 janvier 1905 à Cruseilles (Haute-Savoie) - Décédé le 30 août 1971 à Villers-sur-Mer (Calvados)
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    Il est dispensé des classes de sixième et de cinquième, pour entrer directement en classe de quatrième au lycée Berthollet à Annecy, puis au lycée du Parc à Lyon, avant de poursuivre ses études supérieures à l'École polytechnique (promotion 1924). Il en sort deuxième et choisit le corps des Mines, et en 1926, il sort major de l'École des mines.

    À partir de 1929, il est ingénieur aux Mines de Clermont-Ferrand et il se consacre à des travaux sur les eaux minérales, puis entre en 1934 à la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (P.L.M.), dont il devient directeur général adjoint. En 1938, il devient ingénieur en chef de la SNCF nouvellement créée.

    En février 1943, il organise le groupe « Résistance-fer » avec le soutien de Jean-Guy Bernard du réseau Noyautage des Administrations Publiques. Après l'arrestation de Jean-Guy Bernard en janvier 1944, il prend la direction du réseau secondé par Jean Marthelot. Le 25 juin 1944, Louis Armand est arrêté par la Gestapo. Il sort de la prison de Fresnes grâce à la libération de Paris et reçoit la Croix de la Libération par décret du 18 novembre 1944.

    En 1945, il est nommé directeur général adjoint de la S.N.C.F., puis directeur général en juin 1949. De 1951 à 1959, il est président de l'Union internationale des chemins de fer. En 1957, il crée la Société du tunnel sous la Manche et relance les études, qui n'ont pas de suite, avec des Britanniques. En 1958 et 1959, il préside aussi la communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom).

    À la tête de la SNCF, il attache une grande importance à la recherche industrielle et est responsable d'innovations capitales dans le domaine de la traction ferroviaire. Il améliore le système de traitement des eaux d'alimentation des locomotives à vapeur et est à l'origine du choix de la traction électrique alimentée en courant alternatif à fréquence industrielle de 50 Hz. C'est le système d'électrification le plus récent, le plus performant, et le plus économique, utilisé dans le monde entier, et sur les lignes à grande vitesse.

    En 1960, il est un des rédacteurs du plan Rueff-Armand. Ce plan, préfigurant le Marché commun, alors en formation, et rédigé en collaboration avec Jacques Rueff, à la tête d'un comité d'experts ad hoc, recommande l'ouverture à la concurrence et la suppression des obstacles à l'expansion économique.

    En décembre 1960, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques, en décembre 1962, il est nommé président de l'AFNOR, avant d'être élu à l'Académie française au fauteuil n° 38 en 1963. ■

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