Ephéméride
Dominique
08 août

Dominique de Guzman est un prêtre originaire de Vieille-Castille. Il veut évangéliser les Ukrainiens mais le pape Innocent III préfère en 1206 l'envoyer chez les cathares du Midi toulousain, en qualité de sous-prieur du vieil évêque Diego d'Osma.

Dominique prêche en donnant l'exemple de l'humilité et de la vertu, cheminant pieds nus avec ses disciples.

Au pied de la colline de Fanjeaux, en Lauragais, au hameau de Prouille, il fonde en 1206 une maison religieuse pour accueillir quelques dames cathares qu'il a réussi à ramener à la foi catholique. Cela mis à part, le prédicateur recueille peu de succès et c'est par le glaive que l'hérésie sera en définitive éradiquée.

Dominique n'en créera pas moins à Toulouse en 1216 un ordre des Frères prêcheurs, ou dominicains, promis à une grande expansion (les dominicains sont parfois appelés jacobins car leur maison-mère est située rue Saint-Jacques, à Paris).

Source Hérodote

21e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la carline.

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17e jour du Lion.

Dicton du jour

À la Saint-Dominique, Te plains pas si le soleil pique

Journée internatinale

Journée internationale du chat

Prénoms du jour

Bonne fête aux Dominique et ses dérivés : Anne-Dominique, Demenico, Demingo, Dom, Domenic, Domenikos, Domineuc, Domingo, Domini, Dominic, Dominica, Dominico, Dominig, Dominique-Marie, Dominiquette, Domino, Dominy, Douménique, Francois-Dominique, Jean-Dominique, Louis-Dominique, Marie-Dominique, Pierre-Dominique ; ses diminutifs : Do, Dom, Domi, Doumé, Mica, Mika, Mini, Minig, Minkes, Minna, Minnie, Nica, Nick, Nika, Nikoucha, etc.
et aussi aux Cyriaque, et ses dérivés : Cyriacus, Cyrus, etc.
Donia
Gwenneg, et ses dérivés bretons : Guennoc, Guesnoc, Gwennog, Venec, Venoc, Vinoc, Winoc, etc.

Ils se prénomment aussi Dominque

Événements

  • 1588 : Défaite de l'Invincible Armada
  • L'exécution de Marie Stuart en 1587 décide Philippe II à mettre en branle ce qu'il appelle lui-même l'« Entreprise d'Angleterre ». Au grief religieux s'ajoute la concurrence entre l'Espagne, puissance déclinante, et l'Angleterre, puissance montante.

    L'Armada espagnole, c'est un formidable rassemblement de navires. Au total, 130 vaisseaux la composent. Elle transporte près de 30 000 hommes dont 19 000 soldats, 300 chevaux et mules, l'équipement nécessaire pour assiéger des villes, etc. Son objectif est d'opérer un débarquement en Angleterre et de marcher sur Londres.

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    Cette force, sous le commandement du duc de Médina Sidonia, doit se joindre à celle du duc de Parme, située dans les Flandres et composée d'environ 18 000 hommes aguerris. Une fois la jonction effectuée, l'Armada doit escorter les barges de Parme pour la traversée de la Manche.

    Pour faire face à la menace, l'Angleterre dispose d'une flotte composée des navires de la reine et de navires marchands fournis par des officiers de la marine royale, par la ville de Londres ou par de simples volontaires, pour un total de 197 navires et 15 835 hommes.

    Pendant la nuit du 7 au 8 août 1588, tandis que l'Armada mouille dans la Manche, les Anglais l'attaquent avec des barques bourrées d'explosifs et de matières incendiaires, qu'ils font dériver à travers les navires ennemis. Cette manœuvre inattendue sème la terreur et une indescriptible pagaille. Afin d'échapper aux flammes, des capitaines ordonnent de couper les amarres les reliant aux ancres. La flotte espagnole se disperse dans la nuit. Au matin, le duc de Médina Sidonia s'emploie à regrouper ses navires

    C'est alors que débute, au large de Gravelines, l'engagement final avec les Anglais. Pendant des heures, la canonnade fait rage. Les Espagnols essuient le feu de l'ennemi sans pouvoir y répondre correctement. Puis, un vent du sud pousse leurs navires vers le nord.

    Dans l'impossibilité de regrouper les 112 navires qui lui restent et sans nouvelle des préparatifs du duc de Parme et de ses barges de débarquement, Médina Sidonia se résigne à retourner en Espagne par la seule route possible vu les circonstances et les vents : contourner l'Écosse et l'Irlande et faire voile vers l'Espagne.

    Malheureusement, la mer n'est point clémente et beaucoup de navires s'échoueront sur les côtes d'Irlande. Les équipages seront pour la plupart massacrés par les insulaires. Une poignée d'entre eux seulement reverront les rivages d'Espagne...

  • 1888 : Jack l'Éventreur à Whitechapel
  • La police découvre dans une rue de Whitechapel, l'un des quartiers pauvres de l'East End de Londres, le corps affreusement mutilé d'une prostituée ; c'est le début du mystère Jack l'Éventreur...

  • 1974 : Démission de Richard Nixon
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    Richard Nixon, 37e président des États-Unis, annonce sa démission à mi-parcours de son deuxième mandat, avant d'y être contraint par le Sénat. Il est remplacé par le vice-président Gerald Ford, du parti républicain comme lui.

    Ses concitoyens lui reprochent d'avoir menti à propos d'une effraction des bureaux du Parti démocrate, en juin 1972, dans un ensemble immobilier de Washington, le Watergate.

    Son implication dans cette misérable affaire avait été mise à jour après sa triomphale réélection par deux journalistes du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein, renseignés par le n° 2 de la police fédérale, le F.B.I. (« Deep Throat », Gorge Profonde)...

  • 2008 : Ouverture des Jeux Olympiques de Pékin
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    Les 29e Jeux Olympiques ouvrent à Pékin à 20h08 (« Quadruple Huit », gage de prospérité pour les Chinois superstitieux !). Ces premiers Jeux chinois sont placés sous le signe du gigantisme : 42 milliards de dollars dépensés pour leur préparation, 100 000 personnes mobilisées pour leur sécurité, 90 chefs d'État présents dans la tribune pour la cérémonie d'ouverture.

    Pour le régime de Pékin, ils incarnent avec éclat la modernité triomphante de la Chine, qui remporte 51 médailles d'or, et sa fierté retrouvée après un siècle d'humiliations de la part des Occidentaux et un siècle de guerres civiles et d'occupation étrangère (par le Japon)...

    Décès

  • Jean Moulin cl
    Né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) - Décédé en 1943 à Metz (Moselle)
  • Haut fonctionnaire et résistant

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    Fils d'un professeur d'histoire-géographie, il s'inscrit en 1917 à la faculté de droit de Montpellier, est nommé attaché au cabinet du préfet de l'Hérault. Mobilisé le 17 avril 1918, il arrive le 20 septembre dans les Vosges quand l'armistice est proclamé. Il est démobilisé début novembre 1919 et se présente à la préfecture de Montpellier, où il reprend ses fonctions le 4 novembre 1919.

    Promu chef-adjoint de cabinet fin 1920. En 1921, il obtient sa licence en droit. En 1922, il entre dans l'administration préfectorale en tant que chef de cabinet du préfet de la Savoie. De 1925 à 1930, il est sous-préfet. En 1930, il est sous-préfet de Châteaulin dans le Finistère. En décembre 1932, Pierre Cot, radical-socialiste, le nomme chef adjoint de son cabinet aux Affaires. En 1933, il est à la fois sous-préfet de Thonon-les-Bains et chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air. Au début avril, il est rattaché à la préfecture de la Seine, puis le 1er juillet 1934, il prend ses fonctions de secrétaire général de la préfecture de la Somme à Amiens.

    En 1936, il est à nouveau nommé chef de cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air du Front populaire. En janvier 1937, il est nommé préfet de l'Aveyron, puis en 1939, préfet d'Eure-et-Loir à Chartres. Après la déclaration de guerre, il se porte candidat à l'école des mitrailleurs, mais le ministère de l'Intérieur le rattrape et l'oblige à conserver son poste de préfet. Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands. Maltraité, il tente de se suicider en se tranchant la gorge. En raison de ses idées marquées à gauche, il est révoqué par le régime de Vichy le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité.

    En septembre 1941, il rejoint la France libre à Londres en passant par l'Espagne et le Portugal. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l'état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement.

    À l'issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance, où il est arrêté le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo. Il meurt dans le train qui le transporte en Allemagne peu avant le passage de la frontière, le 8 juillet 1943. Son décès est enregistré en gare de Metz.

    Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il est souvent considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance. Il est nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en novembre 1946. ■

    Wikipedia