Ephéméride
Julien
02 août

Pierre-Julien Eymard (1811-1868) Véritable apôtre de l'Eucharistie, ce prêtre dauphinois a fondé en 1856 à Paris la Congrégation du Saint-Sacrement. Il a été canonisé par Jean XXIII en 1962.

Prêtre, d'abord diocésain, puis membre de la Société de Marie. Il fut un propagateur du culte du mystère eucharistique, ce qui le conduisit à fonder deux nouvelles Congrégations, celle des Prêtres, et celle des Servantes du Saint-Sacrement pour vénérer et diffuser la piété envers le sacrement de l'Eucharistie. Il mourut, en 1868, à La Mure, près de Grenoble où il était né.

Source Hérodote

15e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la brebis.

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11e jour du Lion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Julien et ses dérivés : Giuliano, Jolyon, Julian, Julianne, Julianus, Julio, Juluan, Pierre-Julien, etc.
et aussi aux Alfreda et ses dérivés : Alfredia, Alfredine, Freda, etc.
Friard

Ils se prénomment aussi Julien

Ils se prénomment aussi Julian

Historique Philatélique

  • 1976 : Premier timbre français émis sans dentelure verticale.
  • tp-11895 Marianne de Béquet provenant de roulette. 1.00F>
  • Timbre d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1977
  • tp-1972 (20g) Lettre 1er échelon de poids : Sabine - 1.00F
  • 1985
  • tp-2376 (20g) Lettre 1er échelon de poids : Liberté de Delacroix - 2.20F

    Événements

  • 216 av. J.-C. : Hannibal triomphe à Cannes
  • Le général carthaginois Hannibal (30 ans) inflige une défaite écrasante aux Romains, à Cannes, en Apulie, non loin de la Ville éternelle. La deuxième guerre punique s'achèvera malgré tout par la défaite du général carthaginois. La tactique employée durant cette bataille est restée une référence...

  • 177 : Martyre de Sainte Blandine
  • Sous le règne de l'empereur Marc-Aurèle, à Lyon (Lugdunum), un groupe de 48 chrétiens, dont l'évêque Pothin, originaire de Syrie, et une femme nommée Blandine, sont livrés aux bêtes.

    Fêtée le 2 juin, la martyre la plus connue des Français est une jeune esclave arrêtée ainsi que ses amis en raison de leur refus de participer au culte impérial.

    Selon le récit d'Eusèbe de Césarée, Blandine et un jeune garçon de 15 ans, Pontique, assistèrent sans fléchir à la torture de leurs compagnons d'infortune pendant plusieurs jours.

    Au terme de cette première épreuve, ils furent eux-mêmes livrés aux bêtes dans l'amphithéâtre des Trois Gaules, devant les représentants des soixante nations gauloises. Les fauves s'étant détournés de Blandine, celle-ci fut fouettée, jetée dans un filet et exposée plusieurs fois aux cornes d'un taureau, enfin égorgée !...

  • 1358 : Le Dauphin rentre à Paris
  • Le Dauphin Charles rentre à Paris après l'assassinat du prévôt des marchands, Étienne Marcel, qui avait tenté de livrer Paris aux Bourguignons alliés aux Anglais. C'est la fin de la première guerre civile qu'ait connue le pays...

  • 1589 : Henri de Navarre devient Henri IV, roi de France
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    Au lendemain de l'attentat contre le roi Henri III, son cousin Henri de Navarre accède au trône de France sous le nom d'Henri IV en vertu des règles de succession.

    Le nouveau souverain va devoir affronter les armes à la main la Ligue catholique qui ne tolère pas que la France soit gouvernée par un protestant. Avec ses alliés anglais, il bat les ligueurs à Arques puis à Ivry, près de Chartres, le 14 mars 1590 (« ralliez-vous à mon panache blanc »). Il abjure enfin la foi protestante le 25 juillet 1593 et entre à Paris après avoir acheté la complicité du gouverneur Brissac. C'est la fin des guerres de religion qui ont ravagé le pays pendant une génération...

  • 1802 : Bonaparte Premier Consul à vie
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    La Constitution de l'An X désigne Napoléon Bonaparte comme Premier Consul à vie. C'est une étape vers l'Empire...

  • 1882 : L'armée anglaise débarque en Égypte
  • L'armée anglaise débarque à Alexandrie pour mettre fin à des émeutes populaires et imposer sa protection à l'Égypte...

  • 1914 : Premiers morts de la Grande Guerre
  • Ce dimanche , à Joncherey, sur le territoire de Belfort, le caporal français Jules Peugeot, du 44e RI, et le sous-lieutenant allemand Albert Mayer, du 5e régiment de chasseurs à cheval basé à Mulhouse, échangent des coups de feu. Ils tombent l'un et l'autre avant même la déclaration de guerre...

  • 1934 : Hitler devient Reichsführer
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    Ce jour meurt le Reichspresident allemand, le maréchal Paul von Hindenburg (86 ans), « soldat égaré dans la politique » selon ses propres termes. Le chancelier Adolf Hitler fait ériger en l'honneur du héros de Tannenberg un mausolée (il sera détruit en 1945 par les Soviétiques).

    Mais il décide également de cumuler sa fonction de chancelier et celle de président avec le titre de Reichsführer. Fort de pouvoirs dictatoriaux, il proclame l'avènement du IIIe Reich allemand. C'est l'aboutissement de la vision nazie de l'État : « Ein Volk, ein Reich, ein Führer » (un Peuple, un État, un Guide)...

  • 1945 : Fin de la conférence de Potsdam
  • Ce jour prend fin la conférence de Potsdam au cours de laquelle les vainqueurs du IIIe Reich ont fixé les nouvelles frontières de l'Allemagne...

    Naissances

  • Louis Delgrès
    Né en 1766, à Saint-Pierre - Décédé le 28 mai 1802, à Matouba, commune de Saint-Claude (Guadeloup)
  • Personnalité de l'histoire de la Guadeloupe. Colonel d'infanterie des forces armées de la Basse-Terre, abolitionniste, il est connu pour la proclamation antiesclavagiste signée de son nom, datée du 10 mai 1802, haut fait de la résistance de la Guadeloupe aux troupes napoléonienn

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    Louis Delgrès fils vit avec ses parents en Martinique puis à Tobago.

    Louis Delgrès commence sa carrière militaire en 1783 dans la milice, aux colonies. Les conséquences des mouvements révolutionnaires dans les colonies américaines le pousseront à affirmer ses opinions anti-esclavagistes et abolitionnistes tout en favorisant sa progression dans l'armée régulière.

    En 1791 le « patriote » Louis Delgrès s'exile à la Dominique après la prise du pouvoir par les royalistes en Martinique. En 1792, Louis Delgrès participe à l'élection des députés des Îles du Vent à la Convention nationale. En décembre 1792, Louis Delgrès rejoint les rangs des républicains. Il sert sous les ordres de Rochambeau et est nommé capitaine à titre provisoire.

    À Brest, il reçoit son brevet de lieutenant, lors de la formation du bataillon des Antilles le 27 novembre 1794. Le 19 juin 1795 il hisse le drapeau tricolore au morne Rabot. Le 25 juin 1795 il est nommé capitaine par Goyrand.

    À son retour en Guadeloupe en décembre 1799, Louis Delgrès est aide de camp de Baco. En octobre 1801, il est aide de camp du capitaine général Jean-Baptiste Raymond de Lacrosse. Ce dernier le qualifie de sans-culotte, ce qui indique son profond engagement révolutionnaire en cette époque du Consulat.

    À partir du 10 mai 1802, dans la région de Basse-Terre, Louis Delgrès est le chef de la résistance contre les troupes consulaires du général Richepance, envoyées par Bonaparte pour rétablir l'esclavage. Le 20 mai 1802, Delgrès et ses troupes sont obligés de se replier au Fort de Basse-Terre qu'il doivent ensuite abandonner le 22 mai 1802 pour se réfugier au pied de la Soufrière à Matouba, vers Saint-Claude. Le 28 mai 1802, se voyant perdu, Louis Delgrès et ses 300 compagnons se suicident à l'explosif dans leur refuge de l'Habitation Danglemont à Matouba, en vertu de la devise révolutionnaire « Vivre libre ou mourir ». ■

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  • Frédéric Auguste Bartholdi
    Né en 1834 à Colmar (Haut-Rhin) - Décédé le 4 octobre 1904 à Paris
  • Sculpteur

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    Après le lycée Louis-le-Grand à Paris, Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852. Il continuera à étudier l'architecture à l'École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que la peinture. Il commence son activité d'architecte à Bordeaux, avec son premier monument, dédié au général Rapp, en 1856.

    Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il est aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges.

    En 1871, à la demande de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis pour sélectionner en personne le site où sera installée la Statue de la Liberté. Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable qui aurait dû être installé à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.

    Sa carrière prendra dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord.

    Franc-maçon depuis 1875, il adhéra à la Loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin.

    Il effectuera son dernier voyage aux États-Unis pour l'inauguration, le 28 octobre 1886, de la statue de la Liberté à New-York. ■

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  • Shimon Peres tp-Prix Nobel
    Né en 1920 à Wiszniew (Biélorussie) - Décédé le 28 septembre 2016 à Ramat Gan (Tel-Aviv, Israël)
  • Homme politique israélien

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    Après une carrière diplomatique entamée après la guerre d'indépendance israélienne, il devient haut fonctionnaire au service du gouvernement israélien comme directeur adjoint, puis directeur général du ministère de la Défense entre 1953 et 1959. Après cette période, il commence une longue carrière politique.

    Successivement membre du Mapaï, du Rafi, de l'Alignement, du Parti travailliste et de Kadima, il siège comme ministre au sein de douze gouvernements, ce qui lui confère une longévité inédite. Il occupe à trois reprises la fonction de Premier ministre (en 1977 par intérim, de 1984 à 1986, de 1995 à 1996). Respecté à l'étranger, Shimon Peres a reçu, avec Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, le prix Nobel de la paix 1994 pour sa participation aux pourparlers de paix avec les Palestiniens qui menèrent aux accords d'Oslo.

    Soutenu par Kadima, il est élu à la présidence de l'État d'Israël à l'issue de l'élection présidentielle de juin 2007, devenant ainsi le premier ancien chef du gouvernement désigné chef de l'État dans l'histoire d'Israël. Il prête serment le 15 juillet 2007 pour un mandat de sept ans à l'issue duquel, le 24 juillet 2014, il met un terme à sa carrière politique, à près de 91 ans. ■

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  • Michel Berger
    Né le 17 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine - Décédé en 1992 à Ramatuelle
  • Pseudonyme de Michel Jean Hamburger était un pianiste, auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français. Il était l'époux de la chanteuse France Gall.

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    Il est le fils du professeur de médecine et néphrologue Jean Hamburger et de la concertiste Annette Haas. Il passe ses vacances à Saint-Cergue, en Suisse. Il est scolarisé au Lycée Carnot (Paris, XVIIe arr.). Il fait des études de philosophie et obtient, à 21 ans, sa maîtrise sur l' « Esthétique de la pop music » avec une étude comparative des deux derniers albums de Jimi Hendrix.

    La carrière de chanteur de Michel Berger débute dans les années 1960, période des chanteurs yéyés, celle de Salut les copains.

    Ces premier succès date de 1973 avec Écoute la musique (Quelle consolation fantastique). En 1975, il connaît un succès mitigé avec l'album Que l'amour est bizarre dont la chanson éponyme et Seras-tu là ? sont les deux plus réussies. L'année suivante, seule la chanson Mon piano danse connaît un modeste succès. Mais c'est 1980 qui est son année charnière ; son nouvel album Beauséjour connaît trois grands succès publics : La Groupie du pianiste, Quelques mots d'amour et Celui qui chante.

    Michel Berger aligne encore d'autres succès comme Mademoiselle Chang en 1981, Voyou et Les Princes des villes en 1983, Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux et Y'a pas de honte en 1985. ■

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    Décès

  • Henri III
    Né le 19 septembre 1551 à Fontainebleau - Décédé en 1589 à Saint-Cloud
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    Fils préféré de Catherine de Médicis, le duc d'Anjou succède à son frère sous le nom d'Henri III.

    Sans aucun doute le plus intelligent des quatre fils du roi de France Henri II, il sera hélas desservi par les événements, la malchance et la postérité qui lui fera une fausse réputation d'adulte immature. ■

  • Lazare Nicolas Marguerite Carnot
    Né le 13 mai 1753 à Nolay (Côte-d'Or) - Décédé en 1823 à Magdebourg (Allemagne)
  • Mathématicien, un physicien, un général et un homme politique.

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    Il est le fils d' un avocat et notaire, et descend d'une famille de vieille bourgeoisie, dont plusieurs membres se sont illustrés dans l'Église et l'armée depuis le XVe siècle.

    Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. En 1786, Carnot, alors en garnison à Arras, entra à la société des Rosati fondée en 1778. Les almanachs des Muses du temps recèlent des poésies de Lazare Carnot extrêmement légères. À Paris, en 1797, avec d'autres, dont deux anciens Rosati, sera l'un des fondateurs de la Société des Belles Lettres.

    Lazare Carnot restait limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines. Il se rallia à la Révolution française. Élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siégea d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI.

    Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793.

    Opposé à Robespierre sur les mesures sociales et à Saint-Just sur la conduite de la guerre, il s'oppose à eux lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). Menacé d'arrestation après Thermidor, il fut définitivement sauvé le 9 prairial an III. En 1795, il est élu comme Directeur dans le nouveau gouvernement. Défenseur des «nbsp;petites limites », c'est-à-dire d'une France comprise entre la Meuse, les Alpes et les Pyrénées, il s'oppose à la vision alors dominante du Directoire.

    Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la Guerre qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire.

    Favorable à l'enseignement mutuel des écoles populaires, où les meilleurs élèves encadrent les autres, il établit celui-ci en France. Sensible à l'importance de la musique, il souhaita l'enseignement de celle-ci aux élèves. ■

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  • Enrico Caruso
    Né le 25 février 1873 à Naples - Décédé en 1921 dans la même ville
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    Ténor italien, il est considéré par de nombreux critiques comme le plus grand chanteur d'opéra de tous les temps

    Élevé à Naples dans une famille pauvre de sept enfants, il fait d'abord partie de la chorale de sa paroisse. Comme son père, à l'âge de 10 ans, il commence à travailler. Il passe ses moments libres à interpréter des chansons populaires dans les restaurants de la ville.

    Il suit les cours de Guglielmo Vergine pendant trois ans, et même si Caruso maîtrise mieux la technique vocale, il chante essentiellement « d'oreille ».

    En 1895, à 22 ans, Caruso fait ses débuts dans L'Amico Francesco, un opéra de Domenico Morelli. Il y est repéré par des impresarios et se voit confier rapidement les premiers rôles dans Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni, Faust de Charles Gounod, Rigoletto et La traviata de Giuseppe Verdi.

    Le 17 novembre 1898, Caruso crée Fedora, un opéra d'Umberto Giordano sous la direction du compositeur lui-même. Son expérience de la scène et de nouveaux cours de chant pris auprès de Vincenzo Lombardo lui permettent de progresser encore, au point de susciter l'admiration de Toscanini qui l'engage en 1900 pour interpréter La Bohème à la Scala de Milan.

    Il est l'une des premières vedettes de l'enregistrement phonographique. Son premier enregistrement est réalisé sur un gramophone le 11 avril 1902 dans une chambre d'hôtel de Milan. De nombreux autres suivront : on compte aujourd'hui 488 disques. Il enregistre ainsi un grand nombre d'airs ou de chansons traditionnelles parmi lesquels Una furtiva lagrima (L'elisir d'amore), Addio a Napoli, etc. Il chante en français, en espagnol, en anglais, en italien et en latin. Partout où il passe, c'est un triomphe.

    Sa santé se détériore à partir de 1920. Victime d'une pleurésie et d'une infection généralisée, il subit six opérations en trois mois. Puis, le 3 décembre 1920, il se blesse au rein gauche lors d'une représentation de Samson et Dalila de Saint-Saëns au Metropolitan Opera. Il retourne alors à Naples, où il meurt de septicémie, à l'âge de 48 ans. L'Italie décrète un deuil national. Il est inhumé à Naples dans une chapelle à son nom. ■

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  • Graham Bell
    Né le 3 mars 1847 à Édimbourg (Écosse) - Décédé en 1922 à Baddeck (Canada)
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    Fils d'un éducateur de sourds-muets, Graham Bell inventa le téléphone en cherchant un moyen de faire entendre les sourds. Il est à l'origine de nombreuses autres inventions et figure parmi les grands inventeurs du XIXesiècle comme son compatriote Thomas Edison. ■

  • Louis Blériot
    Né le 1er juillet 1872 à Cambrai (Nord) - Décédé en 1936 à Paris
  • constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions, de motocyclettes et d'aéroplage, et pilote pionnier de l'aviation française. Il fut le premier à traverser la Manche en avion le 25 juillet 1909 avec le Blériot XI.

    Ingénieur de l'École centrale (promotion 1895), il a volé pour la première fois en 1907 dans un avion de sa conception. En 1910, il deviendra titulaire du premier brevet de pilote délivré en France.

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    Il commence ses études à l'Institution Notre-Dame en 1882. En 1887, il quitte Cambrai pour le lycée d'Amiens, le collège Sainte-Barbe à Paris et l'École Centrale des Arts et Manufactures, où il est admis en 1892.

    Sorti de l'École centrale Paris avec la promotion de 1895, ingénieur, il rentre chez Bagués puis effectue son année d'engagement dans l'Artillerie à Tarbes au 24e régiment d'artillerie comme sous-lieutenant puis lieutenant de réserve au 36e régiment d'artillerie4. Les Établissements L. Blériot qu'il a créés connaissent un succès certain dans la fabrication de phares à acétylène pour l'industrie automobile alors en pleine expansion.

    Découvrant l'Éole de Clément Ader, il se lance dans la fabrication d'un premier modèle d'aéroplane, un oiseau mécanique à ailes battantes, d'1,50 mètre d'envergure, pesant 10 kilo et mû par un moteur léger à acide carbonique de son invention fournissant environ deux chevaux. En janvier 1901, ce modèle s'envole. Cette année 1901 est également marquée par sa rencontre avec Ferdinand Ferber, auquel il voue une sincère admiration.

    Blériot II et Blériot III (Blériot-Voisin I). En 1905, découvrant les travaux de Gabriel Voisin par l'entremise de Ferber, Blériot demande à Voisin de lui construire le Blériot II ; ils fondent en ce même mois de mai 1905 le premier atelier d'aviation français « Blériot & Voisin » dans lequel Blériot se donne le rôle de concepteur et où Voisin devait jouer celui de mécanicien et dont naît le Blériot III, qui est dépourvu de moteur et fut remorqué sur la Seine par le canot Antoinette. Il capote après s'être brièvement détaché de l'eau à la suite d'un coup de vent.

    Ayant besoin d'un moteur et grâce à Ferber, il rencontre Léon Levavasseur qui est soutenu financièrement par Gastambile et Mengin. Il le décide à créer une société anonyme de moteur Antoinette dans lequel il s'investit financièrement et place son frère Maurice Blériot comme administrateur. Après avoir équipé le précédent modèle d'un moteur Antoinette et ayant cédé à Voisin qui est contre les ellipses, naquît le Blériot IV, un hydravion qui ne connu pas le succès. Ayant failli périr noyé précédemment, Gabriel Voisin se refusa aux essais sur la Seine; ainsi le Blériot IV reçut des roues et devint le Blériot IV bis. Le concepteur essaya sa création le 12 novembre 1906 à Bagatelle. Il brise son appareil contre une pierre et un caniveau alors que son concurrent brésilien Santos-Dumont réussit un vol de 220 mètres ce même jour au même endroit.

    C'en est fini de l'association Blériot-Voisin. ■

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  • Michel Debré logo-af.gif
    Né le 15 janvier 1912 à Paris - Décédé en 1996 à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire)
  • Résistant et gaulliste, il est garde des Sceaux dans le gouvernement de Gaulle III, à partir de 1958 ; il contribue à l'écriture de la Constitution de la Ve République. Premier ministre de la République française à partir de janvier 1959, il démissionne en avril 1962, à la suite d'un désaccord avec le président Charles de Gaulle concernant l'Algérie française.

    Il occupe par la suite les fonctions de ministre de l'Économie et des Finances, de 1966 à 1968, puis des Affaires étrangères, de 1968 à 1969, et enfin de la Défense nationale, de 1969 à 1973.

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    Mobilisé en 1939 comme officier de cavalerie, il est fait prisonnier en juin 1940, mais parvient à s'évader en septembre suivant. Il rentre alors au Conseil. D'avril à octobre 1941, il est directeur de cabinet d'Emmanuel Monick, secrétaire général du Protectorat français du Maroc, qui prépare déjà l'opération Torch. Il retourne de nouveau au Conseil, prête serment au maréchal Philippe Pétain, et est nommé maître des requêtes au Conseil en 1942. En février 1943, quatre mois après l'invasion de la zone libre, il s'engage dans la Résistance. Pendant l'été 1943, il est chargé par le général de Gaulle d'établir la liste des préfets qui remplaceront ceux du régime de Vichy pour le jour de la Libération. Il devient lui-même commissaire de la République à Angers en août 1944. L'année suivante, de Gaulle le charge d'une mission de réforme de la fonction publique, dans le cadre de laquelle il crée et rédige les statuts de l'École nationale d'administration.

    Sous la IVe République, il adhère tout d'abord à l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (U.D.S.R.), puis au Parti radical-socialiste. Battu aux élections législatives de 1946 en Indre-et-Loire, il rejoint ensuite le Rassemblement du peuple français (R.P.F.). Sénateur d'Indre-et-Loire de 1948 à 1958, il dénonce à la Haute assemblée les méfaits du système politique instauré par la Constitution du 27 octobre 1946. Il s'oppose à la Communauté européenne de défense (C.E.D.), accusant le gouvernement de trahison. Il devient Garde des Sceaux, ministre de la Justice en 1958. Il joue un rôle important dans la rédaction de la Constitution de la Cinquième République. Celle-ci ayant été largement adoptée par référendum, il inaugure la nouvelle fonction de Premier ministre le 8 janvier 1959. Quelques jours après le référendum du 8 avril 1962 approuvant les accords d'Évian, le général de Gaulle le remplace par Georges Pompidou.

    En novembre 1962, il tente de se faire élire député en Indre-et-Loire. Battu, il décide en mars 1963, suite à l'invalidation de l'élection de Gabriel Macé, de se présenter à La Réunion. Ce choix s'explique par sa crainte de voir ce qui reste de l'empire colonial français suivre la voie empruntée par l'Algérie, une indépendance pour laquelle il n'était pas favorable. Il est élu député de la première circonscription de La Réunion le 5 mai 1963. Pour justifier la départementalisation de l'île survenue en 1946 et préserver ses habitants de la tentation indépendantiste, il met en œuvre une politique de développement axée sur la gestion de l'urgence démographique et de la misère qu'elle engendre. Considérant que la démographie de l'île est une menace pour son développement, Michel Debré organise durant les années 1960 la migration des Réunionnais vers la métropole. On lui reproche d'avoir étouffé la culture réunionnaise.

    Il accepte plusieurs portefeuilles ministériels, à commencer par celui de l'Économie et des Finances en janvier 1966. Il est ensuite ministre des Affaires étrangères, de 1968 à 1969, puis ministre d'État, chargé de la Défense nationale, de 1969 à 1973 : il rédige un Livre blanc sur la défense, restructure les chantiers. Élu au Parlement européen en 1979, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle le 29 juin 1980 et développe une ardente campagne solitaire en faveur de la natalité. Le 24 mars 1988, il est élu à l'Académie française au fauteuil n° 1. ■

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