Ephéméride
Bonaventure
15 juillet

Né à Viterbe, ce franciscain étudia à l'Université de Paris, au cœur de la culture européenne, et devint un théologien de grande réputation, à l'égal de son contemporain Thomas d'Aquin.

Surnommé « Docteur séraphique », il interprète les écrits de Platon et défend la suprématie de la foi. Il meurt en 1274 pendant le concile de Lyon, auquel il est associé. Il sera nommé un siècle plus tard docteur de l'Église.

Source Hérodote

27e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'ail.

24e jour des Cancer.

Dictons du jour

Juillet sans orage, famine au village.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Donald et ses formes féminines Donalda, Donaldina, Donelda, Donella et Donny.
Et aussi aux Bonaventure
Vladimir et ses variantes ou diminutif Volodia et Wladimir.

Ils se prénomment aussi Vladimir

Historique Philatélique

  • Timbre d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1925
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 30c

    Événements

  • 1099 : Les croisés s'emparent de Jérusalem
  • Quatre ans après l'appel du pape Urbain II, les croisés s'emparent de Jérusalem, sous les ordres de Raimon de Saint-Gilles, Godefroi de Bouillon, Bohémond de Tarente,...

    Les soldats égyptiens qui défendent la citadelle ont la vie sauve grce à Raimon de Saint-Gilles qui leur accorde un sauf-conduit jusqu'à la côte. Mais il n'en va pas de même des habitants qui se sont réfugiés dans les mosquées de l'esplanade du Temple. Ceux-là sont massacrés malgré les ordres de Tancrède, le neveu de Bohémond de Tarente. La tuerie a pour effet de pousser à la résistance les villes de la côte qui étaient sur le point de se rendre...

  • 1410 : Les Teutoniques défaits à Tannenberg
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    À Tannenberg, une localité de Prusse orientale (aujourd'hui Grunwald, en Pologne), les chevaliers Teutoniques sont écrasés par une coalition de Polonais et de Lituaniens. Le grand maître de cet ordre de moines-soldats allemands de brutale réputation, Ulrich von Jungingen, meurt les armes à la main. Les Polonais désignent cette bataille mémorable sous le nom de victoire de Grunwald...

  • 1792 : Le manifeste de Brunswick
  • À Coblence, sur les bords du Rhin, le duc de Brunswick (ou Braunschweig), qui commande l'armée prussienne, promet par un manifeste de « livrer Paris à une exécution militaire et à une subversion totale » si « la famille royale subissait le moindre outrage ».

    Trois mois plus tôt, le gouvernement français, avec l'accord de Louis XVI, a déclaré la guerre aux Autrichiens, lesquels se sont rapprochés des Prussiens en vue d'envahir la France. Contrairement à ses attentes, le duc de Brunswick constate que son manifeste, loin d'effrayer les Français, a provoqué un sursaut patriotique...

  • 1801 : Bonaparte et Pie VII signent le Concordat
  • Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat et mettent fin à dix ans de guerres civiles et religieuses...

    Naissances

  • Rembrandt
    Né en 1606 à Leyde (Hollande) - Décédé le 4 octobre 1669 à Amsterdam (Hollande)
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    Rembrandt Harmenszoon van Rijn, né à Leyde (Hollande) dans une famille de meuniers, connaît le succès dès 1632 avec La leçon d'anatomie, un tableau de groupe, le premier qu'il signe de son prénom, Rembrandt. La bourgeoisie des Provinces-Unies se bouscule dans son atelier de peinture et de gravure. ■

  • Jean-Baptiste Charcot
    né en 1867 à Neuilly-sur-Seine - Décédé le 16 septembre 1936 (à 30 milles au nord-ouest de Reykjavik)
  • Né le 15 juillet 1867 à Neuilly-sur-Seine, il est le fils du médecin Jean-Martin Charcot. De 1876 à 1885, il fréquente l'école alsacienne, y pratique beaucoup le sport (boxe, rugby à XV, escrime) et rédige les aventures d'un trois-mâts en Patagonie pour un petit journal illustré. L'été, il pratique la voile à Ouistreham.

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    De 1883 à 1887, il fait de nombreux voyages avec son père (Pays de Galles, Shetland, Hébrides, îles Féroë, en Islande, Jan Mayen, Pays-Bas, Espagne et Maroc, et gardera une véritable phobie des pays trop chauds). En 1888, il effectue son service militaire dans les chasseurs alpins en qualité de médecin auxiliaire.

    En 1891, reçu au concours d'internat, il effectue, en qualité de médecin, un voyage en Russie avec son père.

    En 1892, il se fait construire son premier Pourquoi Pas ?, un cotre de 19,50 m (20 tonneaux), par le chantier Bonnin à Lormont/Bordeaux. Cette même année, il est interne à l'hôpital de la Salpêtrière puis à l'hôpital Saint-Antoine.

    En 1897, il change de bateau, pour une goélette en fer de 31 m, avec moteur à vapeur, le Pourquoi Pas ? III.

    En 1901, il réalise des recherches nautiques, météorologiques et microbiologiques vers l'archipel des Shetland, les Hébrides et les îles Féroé...

    ...En septembre 1936, de retour du Groenland, où il est allé livrer du matériel scientifique à la mission de Paul-émile Victor qui vient de traverser l'inlandsis en 50 jours. Ils repartent le 15 septembre pour Saint-Malo, mais le bateau est pris le 16 septembre dans une violente tempête cyclonique et coule corps et biens sur les récifs d'Álftanes vers 5h30.

    Le docteur Charcot, avec à ses côtés le commandant, officier des équipages de 1ère classe Le Conniat et le maître principal pilote de la flotte Floury restèrent à bord et coulèrent avec le navire, selon les plus pures traditions de la marine. Jean-Baptiste Charcot, mort en mer, mais dont le corps est retrouvé, est enterré à Paris au cimetière de Montmartre, le 12 octobre 1936 après des funérailles nationales qui se déroulèrent à la cathédrale Notre-Dame de Paris. ■

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    Décès

  • Sœur Anne-Marie Javouhey
    Née le 10 novembre 1779 à Jallanges (Côte-d'Or) - Décédée en 1851 à Paris
  • Fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny.

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    Anne-Marie Javouhey naît au sein d'une famille qui comptera dix enfant. En pleine Révolution française, elle se consacre à Dieu lors d'une messe clandestine. Adolescente, elle instruit les enfants pauvres de son village.

    Après avoir cherché sa voie auprès de congrégations religieuses, elle est encouragée par l'évêque d'Autun à rédiger en 1804 les règles d'une nouvelle union pieuse. C'est la naissance d'une congrégation pour s'occuper d'enfants pauvres.

    En 1809, elle s'installe au grand séminaire d'Autun, des classes mixtes afin de pourvoir à l'éducation des enfants issus du milieu pauvre. En 1812, la congrégation s'installe dans l'ancien couvent des Récollets de Cluny, devenu bien national, qui est racheté par Balthazar Javouhey pour ses filles. La congrégation prend désormais le nom de Saint-Joseph de Cluny. Des missions outre-mer vont démarrer en 1817. C'est, chronologiquement, le premier ordre de femmes missionnaires.

    Elle établit des fondations en France et envoie des religieuses à l'île Bourbon en 1817, au Sénégal en 1821, en Martinique et en Guinée en 1822, en Guadeloupe en 1823. Finalement c'est en Guyane qu'elle obtient son premier grand succès. Elle arrive à Mana à la fin août 1828. L'administration, qui dispose à l'embouchure de la Mana d'un « atelier de noirs » d'au moins trente personnes, subvient comme promis aux besoins de l'expédition pendant les deux premières années, et par une série de décisions prises entre 1828 et 1831, confie gratuitement à Anne-Marie Javouhey des btiments, 15 ha défrichés, et les 120 têtes de bétail.

    En 1835, deux ans après son retour en métropole, elle recueille du gouvernement 520 Noirs, autrefois travaillant sous l'autorité de Cayenne : elle les christianise, les initie à la vie moderne de l'époque et leur apprend un métier, avant de les laisser repartir. Son principe est en effet que la liberté doit pouvoir être assumée financièrement et moralement pour être effective.

    Elle arriva à influencer beaucoup de propriétaires de plantations pour qu'ils traitent mieux leurs esclaves et son œuvre put survivre. Lors de l'abolition de l'esclavage, il n'y eut pas de grandes émeutes de la part des Noirs. Une majorité d'entre eux s'étaient convertis au christianisme et baptisaient volontiers leurs enfants. ■

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  • lya Ilitch Metchnikov tp-Prix Nobel
    Né le 15 mai 1845 à Ivanovka près de Kharkov (Ukraine) - Décédé en 1916 à Paris
  • Zoologiste, anatomiste et bactériologiste sujet de l'Empire russe, puis naturalisé citoyen français.

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    Sa carrière comme naturaliste commença par un contre-temps. S'étant présenté un mois trop tôt à Wurtzbourg pour ses études de zoologie, il repartit découragé avant le début du semestre. Il s'inscrivit alors en 1862 à l'université de Kharkov, où il obtint deux ans plus tard son diplôme de zoologiste. Une bourse de son pays lui permit de travailler à l'Institut de biologie marine de Naples où il fit des recherches sur les éponges.

    En 1867, Saint-Pétersbourg lui offrait une chaire de professeur de zoologie et Metchnikoff y répondit, pour revenir encore à Naples peu après. à La Spezia, Metchnikoff fit des recherches sur l'embryologie des étoiles de mer. En 1875, il travailla encore à l'université d'Odessa.

    Il commença ses études sur les phagocytes. Dans le tissu de l'intestin de l'anémone de mer, il découvrit des cellules qui secrètent un colorant pendant qu'elles se placent en forme d'amibes autour de leur particule. Le savant se demanda si des processus semblables ne seraient pas associés à la lutte contre les agents pathogènes de maladie. En 1887, Metchnikoff, dont la situation à Odessa était devenue difficile à cause de l'hostilité que lui avait valu sa pratique des vaccins contre la rage, rencontra Pasteur et lui demanda un poste de laboratoire à l'Institut Pasteur qui était en train de se créer. Un an plus tard, il s'installa à Paris, où il demeura jusqu'à la fin de ses jours, et devint en 1904 vice-directeur de l'Institut.

    En 1908, il est colauréat avec Paul Ehrlich du prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de leurs travaux sur l'immunité ». ■

    Wikipedia