Ephéméride
Thibaut - Adrien
08 juillet

Fils du puissant Bouchard de Montmorency et brillant chevalier, le jeune Thibaut renonce à la vie de chteau pour celle de moine.

Sous le règne de Saint Louis, en 1235, il est élu abbé de Vaux-de-Cernay, près de Paris. Le roi et sa femme, Marguerite de Provence, lui demandent d'intercéder auprès de Dieu pour que leur ménage ne soit plus stérile. Mission réussie : le couple aura onze enfants !

Adrien a été martyrisé en 303, à Nicomédie (l'actuelle Izmit, sur le Bosphore), sous le règne de l'empereur Dioclétien.

Au Moyen Âge, il était invoqué contre la peste. Il est vénéré en Belgique où reposent ses supposées reliques.

Source Hérodote

20e jour du mois de Messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du parc.

tp-0150pre

17e jour du Cancer.

Dictons du jour

À la Saint-Edgard, on entend du coucou le dernier chant.


Patron des charbonniers

Journée internationale

Journée internationale du chat

Prénoms du jour

Bonne fête aux Thibaut et ses variantes, au masculin, Théobald, Thibaud, Thibault et Thiébaud, et au féminin Théobaldine.
Et aussi aux Aquila
Edgar et ses variantes Eddie, Eddy, Edgard et Edgardo.
Killian et ses variantes au masculin : Kelian, Kelly, Kellyan, Kilian, Kilien, Killian, Killien, Kyle, Kylian, Kyllian et au féminin : Kellia, Kellie, Kelly, Kellya, Kellyane, Kellyanne, Kellyne, Kelya, Killiane, Kylie.
Landrade.

Ils se prénomment aussi Adrien

Ils se prénomment aussi Edgard

Historique Philatélique

  • Timbre d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1947
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 6f

    Événements

  • 452 : Léon 1er rencontre Attila
  • tp-va0168

    Le pape Léon 1er sort en grande pompe de Rome et va au-devant d'Attila. Le roi des Huns cède à sa prière et renonce à envahir Rome et retourne dans les steppes d'où son peuple est originaire. L'année précédente, il a épargné la ville de Troyes devant les supplications de l'évêque Saint Leu. Il s'est aussi détourné de Paris où Sainte Geneviève animait la résistance.

    Pour les chrétiens de l'époque, Attila est le « Fléau de Dieu », autrement dit l'instrument de la punition divine. Il frappe ceux qui se sont détournés de l'enseignement de l'Église, et épargne les miséricordieux...

  • 1709 : Charles XII défait à Poltava
  • Le tsar Pierre le Grand bat Charles XII, roi de Suède, à Poltava, au fin fond de l'Ukraine. Il inaugure une tactique que reprendront après lui Alexandre 1er et Staline face à Napoléon et Hitler, à savoir entraîner l'ennemi dans l'immensité du continent russe et le vaincre par épuisement.

    Après un siècle de promenades militaires aux quatre coins de l'Europe, sous l'égide de Gustave II Adolphe, Charles X et Charles XII, la Suède retombe au niveau d'une puissance de second ordre. Le vainqueur, Pierre 1er le Grand, devient la coqueluche des cours européennes. Et la Russie, qui était, avant la bataille de Poltava, considérée comme une contrée sauvage, entre dans le concert des grandes nations...

  • 1853 : Le commodore Perry débarque au Japon
  • tp-usa1953

    Le commodore Matthew Perry amène à l'empereur du Japon un message d'amitié du président américain Franklin Pierce. En fait d'amitié, il s'agit d'une injonction à se soumettre.

    Les Japonais, qui s'étaient jusque-là tenus à l'écart des affaires du monde, se laisseront-ils assujettir comme, avant eux, les Chinois et la plupart des autres peuples d'Asie ?...

  • 1962 : Adenauer et de Gaulle à Reims
  • tp-2501

    Le chancelier allemand Konrad Adenauer effectue une visite officielle en France. En témoignage de réconciliation entre les deux pays, il conclut son voyage à Reims, où il assiste aux côtés du président français Charles de Gaulle à un Te Deum dans la cathédrale Notre-Dame de Reims.

    En retour, du 4 au 9 septembre 1962, le général de Gaulle se rend à son tour en R.F.A. (République Fédérale Allemande), où il reçoit un accueil aussi chaleureux des foules. À la suite de ces déplacements sera signé à l'Élysée le traité d'amitié franco-allemand, le 22 janvier 1963...

    Naissances

  • Jean de La Fontaine
    Né en 1621 à Chteau-Thierry - Décédé le 13 avril 1695 à Paris
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    Notre fabuliste national, Jean de La Fontaine, est né à Chteau-Thierry, en Brie champenoise, sous le règne de Louis XIII.

    Étudiant indolent, il fréquente à Paris un cercle de jeunes poètes, les Chevaliers de la Table Ronde. À 26 ans, il épouse une parente de Racine âgée de moins de 15 ans. Elle lui donnera un fils dont il ne s'occupera guère.

    Il succède à son père comme maître des Eaux et Forêts. Sans cesse tracassé par les ennuis financiers, il obtient la protection de Madame de Sévigné puis entre au service du surintendant Fouquet à près de 40 ans.

    Après la disgrâce de son protecteur (1661), il devient « gentilhomme servant » de la duchesse d'Orléans et se signale par des Contes et Nouvelles à caractère licencieux et franchement érotique qui lui vaudront une interdiction pour immoralité !

    Mais le succès lui vient à l'approche de la soixantaine avec les Fables dont les premières ont été publiées en 1668 ! Par l'élégance et la clarté du style comme par la fantaisie des expressions, les Fables constituent un chef-d'œuvre de notre langue. ■

  • John Davison Rockefeller
    Né en 1839 à Richford (New York) (États-Unis) - Décédé le 23 mai 1937 à Ormond Beach (Floride) (États-Unis)
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    John Davison Rockefeller, homme d'affaires rigoureux, rusé et sans état d'âme, au demeurant fervent baptiste, est le plus remarquable et le plus riche des grands entrepreneurs américains de la fin du XIXe siècle. ■

    Décès

  • Robert Surcouf
    Né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo - Décédé en 1827 à Saint-Servan
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    Issu d'une famille de marins, Robert Surcouf navigue dès l'age de 13 ans et pratique la traite négrière sur les rivages de Madagascar.

    En 1795, vers la fin de la Révolution, il s'engage en 1795 dans la guerre de course" contre les Anglais dans l'océan Indien, selon les principes mis en place par Vauban un siècle plus tôt. Le corsaire s'honore de maints exploits comme de s'emparer de six navires d'un coup dans le golfe du Bengale.

    Un Anglais l'ayant un jour capturé, il engage le dialogue suivant :

    Au fond, ce qui nous distingue, nous autres Britanniques, de vous autres Français, c'est que nous nous battons pour l'honneur et vous pour l'argent,

    ● « Hé oui, chacun se bat pour ce qui lui manque ».

    Fait chevalier de la Légion d'Honneur par Napoléon 1er en 1804, Surcouf poursuit ses activités de corsaire et d'armateur jusqu'à la chute de l'Empire et se retire dans sa ville natale nanti d'une coquette fortune, preuve que l'on peut se battre pour ce que l'on possède déjà ! ■

  • Louis Franchet d'Espèrey logo-af.gif
    Né le 25 mai 1856 à Mostaganem - Décédé en 1942 à Saint-Amancet
  • Militaire des XIXe et XXe siècles. Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1921.

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    Issu d'une famille de tradition légitimiste, né à Mostaganem (Algérie), Franchet d'Espèrey sort de Saint-Cyr en 1876. Affecté au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens, le jeune lieutenant fait ses premières armes pendant la campagne de Tunisie de 1881. Après un stage à l'École de Guerre, il part se battre au Tonkin contre les Pavillons noirs. Il prend part en 1900 à l'expédition de Chine contre les Boxers. Pendant la guerre russo-japonaise, il manifeste son soutien à l'armée russe, avec laquelle il avait participé à des manœuvres dans le cadre de l'Alliance franco-russe.

    Il est nommé général de division en 1912, et le général Lyautey lui confie le commandement des troupes du Maroc. Pendant la période difficile des débuts du Protectorat, il prend une part importante à la pacification et à l'organisation du pays.

    Rappelé en France, Franchet d'Espèrey reçoit en novembre 1913 le commandement du 1er Corps d'Armée à Lille. Il se distingue à la bataille des Frontières d'août 1914. Le généralissime Joffre lui confie, le 3 septembre, le commandement de la Ve Armée, en pleine retraite et menacée d'être encerclée et coupée. Franchet d'Espèrey se montre à la hauteur de la situation. Faisant faire demi-tour à ses hommes, il attaque, entraînant à ses côtés l'armée britannique du général French ; il joue un rôle capital dans la décision et l'exécution de la grande bataille. Son rôle, écrit Joffre dans ses mémoires, « mérite d'être souligné devant l'histoire. C'est lui qui a rendu possible la victoire de la Marne ». Franchet d'Espèrey commande le groupe d'armées de l'Est en 1916, puis le groupe d'armées du Nord en 1917.

    En juin 1918, il est appelé au commandement en chef des armées alliées à Salonique pour prendre la suite de l'Expédition de Salonique. Il obtient, après une campagne de quatorze jours, la capitulation de l'armée germano-bulgare.

    Ces remarquables années de services lui valent, le 19 février 1921, la dignité de maréchal de France. Il est élu membre de l'Académie française le 15 novembre 1934 au fauteuil n° 14. ■

    Wikipedia