Ephéméride
Germaine
15 juin

Née dans une ferme de Pibrac, près de Toulouse, Germaine Cousin fut le souffre-douleur de sa belle-mère.

La piété joyeuse et les miracles qui auraient embelli sa vie justifièrent sa canonisation après sa mort en 1601, à l'âge de 22 ans. Elle bénéficie toujours dans sa région d'une ferveur populaire. À Pibrac, une basilique cultive son souvenir.

Source Hérodote

27e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la verveine.

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25e jour des Gémeaux.

Journée mondiale

Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

Journée européenne

Journée européenne du vent (de l'énergie éolienne)

Prénoms du jour

Bonne fête aux Germaine
Et aussi aux Amos
Bénilde
Crescence
Landelin et son féminin : Landeline
Lothaire
Nouga et ses variantes masculines Gougae, Vouga, Vougay, féminine Nonnig et épicènes Nennoc'h, Nona, Nonna, Nonnic et Nonnik.

Elles se prénomment aussi Germaine

Événements

  • 47 av. J.-C. : César vainqueur à Zéla
  • Après avoir vaincu son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, Jules César se rue avec son armée en Asie mineure (la Turquie actuelle). À Zéla, aux alentours du 15 juin 47 avant J.C., il bat Pharnace II, fils et successeur de Mithridate, roi du Pont (la région de l'actuel détroit du Bosphore), un roi qui donna du fil à retordre aux Romains.

    Commémorant plus tard cette victoire par un défilé triomphal à Rome (son quatrième triomphe), Jules César se fait précéder par un porteur qui présente une pancarte où sont écrits les trois mots : « Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu). On ne saurait faire plus concis...

  • 923 : Mort du roi Robert 1er
  • Le roi Robert 1er, fils de Robert le Fort et frère cadet du roi Eudes 1er, est tué le 15 juin 923 à Soissons dans une bataille contre son rival carolingien Charles le Simple. Celui-ci est à son tour vaincu par le fils de Robert 1er, le futur Hugues le Grand. Attiré dans un traquenard par le comte Herbert de Vermandois, le Carolingien meurt en prison à Péronne le 7 octobre 929...

  • 1215 : La Grande Charte
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    Les barons anglais imposent la Grande Charte (Magna Carta ou Magna Charta Libertatum) à Jean sans Terre (en anglais John Lackland), le plus jeune fils d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt...

  • 1381 : Mort de Wat Tyler
  • Les paysans anglais, avides de justice sociale, se révoltent. Un soldat du Kent dénommé Wat (ou Walter) Tyler prend leur tête après qu'un collecteur d'impôts eut offensé sa fille. Londres est envahie et pillée après bien d'autres villes. Les prisonniers sont délivrés, des prisons et des monuments brûlés...

    Mais le jeune roi Richard II joue d'astuce. Il rencontre Wat Tyler dans la prairie de Mile End le 14 juin 1381 et s'engage tout à la fois à affranchir les derniers serfs du royaume et accorder des hausses de salaires aux manouvriers. Il promet en sus une amnistie aux insurgés. Le lendemain cependant, des insurgés reprennent les pillages. Les représentants du roi proposent un nouveau rendez-vous à Wat Tyler pour s'en expliquer. Comme le chef rebelle se fait insolent, il est tué par le maire de Londres, Sir William Walworth...

  • 1752 : Franklin invente le paratonnerre
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    À Philadelphie (Pennsylvanie), Benjamin Franklin (46 ans) met à profit un violent orage pour lancer un cerf-volant de son invention et capter l'électricité atmosphérique.

    Au péril de sa vie et avec une rare inconscience, le savant démontre ainsi la similitude entre l'électricité et la foudre. Bien plus tard, l'inventeur du paratonnerre prendra parti pour l'indépendance des États-Unis...

  • 1888 : Mort de Frédéric III
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    L'empereur d'Allemagne Frédéric III meurt d'un cancer le 15 juin 1888 après quelques mois d'un règne empreint de générosité. Son fils de 29 ans lui succède sous le nom de Guillaume II. Il congédie au bout de deux ans le vieux chancelier Bismarck (75 ans) et se lance dans une politique aventureuse qui mettra en péril la paix en Europe...

  • 1969 : Pompidou président de la République pf
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    Georges Pompidou, qui fut pendant plus de cinq ans le Premier ministre du général de Gaulle, se fait élire sans trop de mal à la présidence de la République le 15 juin 1969, face à Alain Poher, président du Sénat et président par intérim, inconnu du peuple trois mois plus tôt !

    Brillant normalien, fils d'un instituteur, petit-fils d'un paysan du Cantal, il reste à ce jour le seul président de la Ve République d'origine authentiquement populaire, ce qui ne l'empêchait de fréquenter la haute bourgeoisie ! Il nomme sans tarder au poste de Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, ancien héros de la Libération de Paris.

    Sa disparition prématurée pour cause de maladie, le 2 avril 1974, à 63 ans, coïncide en France avec la fin des « Trente glorieuses », selon l'expression heureuse de l'économiste Jean Fourastié pour désigner les 30 années de modernisation, de croissance économique, de plein-emploi et de progrès social qui ont marqué l'après-guerre...

    Naissances

  • Édouard de Woodstock
    Né en 1330 à Woodstock (Angleterre) - Décédé le 8 juin 1376 à Westminster (Angleterre)
  • Fils aîné du roi d'Angleterre Édouard III, Édouard de Woodstock est plus connu sous le surnom de « Prince Noir ». Il lui fut attribué par un chroniqueur anglais un siècle après sa mort, sans doute à cause de la couleur de son armure. ■

  • Nicolas Poussin
    Né en 1594 aux Andelys - Décédé le 19 novembre 1665 à Rome
  • Peintre français du XVIIe siècle, représentant majeur du classicisme pictural. Actif aussi en Italie à partir de 1624. Peintre d'histoire, compositions religieuses, mythologiques, à personnages, ou encore de paysages animés. Il fut l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française, et un «génie européen».

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    Nicolas Poussin quitte à 18 ans la demeure familiale en raison de la désapprobation de ses parents quant à son choix d'une carrière d'artiste peintre. Il se rend à Paris sans ressources, trouve comme protecteur un gentilhomme de Poitiers. Ayant rencontré des dessins originaux de Raphaël et de Jules Romain, il les étudie avec ardeur : c'est là réellement sa première école.

    C'est à son retour de Florence, et logeant à Paris, qu'il fait la connaissance de Philippe de Champaigne, avec lequel il participe en particulier à la décoration du palais du Luxembourg. Il ne suit pas de cours académique et à ce titre il est considéré comme un artiste autodidacte.

    Il entreprend une troisième fois le voyage de Rome où il arrive en 1624 et étudie les antiques.

    II est chargé de quelques travaux par le cardinal Francesco Barberini, neveu du pape Urbain VIII, et trouve un protecteur affectueux et constant dans le chevalier Pozzo, de Turin. Plusieurs invitations pour se rendre en France lui sont faites. Les plus grands honneurs l'attendent dans sa patrie : Louis XIII et Richelieu lui demandent de superviser les travaux du palais du Louvre ; il est nommé premier peintre du roi et directeur général des embellissements des maisons royales.

    Il repart pour Rome en 1642 en promettant de revenir. La mort de Richelieu et celle de Louis XIII lui font considérer ses engagements comme rompus : il ne revient plus en France, ne cessant pas toutefois de travailler pour elle, et donnant par ses conseils une nouvelle impulsion à son école, ce qui le fera considérer comme le rénovateur de la peinture sous Louis XIV. ■

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  • Juliette Dodu
    Née en 1848 à Saint-Denis de La Réunion - Décédée le 28 octobre 1909 à Clarens
  • Espionne, héroïne de la guerre de 1870

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    Née à La Réunion, d'une famille originaire du département de l'Indre, elle quitte son île à l 'âge de seize ans lorsque son père, chirurgien de la marine, meurt de la fièvre jaune. Quelques années après, elle trouve un travail comme employée auxiliaire du bureau télégraphique de Pithiviers (Loiret), elle devient ensuite directrice du bureau télégraphique de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

    Vers 1875, elle entre en relation avec le baron Félix Hippolyte Larrey, médecin chef de l 'armée, fils du célèbre Larrey et hérite de sa fortune. Sous le pseudonyme de Lipp, elle publie en 1891 un ouvrage consacré à George Sand, l'Éternel Roman.

    C'est au cours de la guerre de 1870 qu'elle se serait illustrée. Les Prussiens investissent Pithiviers le 20 septembre 1870. Le bureau du télégraphe est investi et la famille Dodu est reléguée au premier étage de la maison. La jeune fille de vingt-deux ans a alors l'idée de bricoler une dérivation sur le fil qui passe dans sa chambre. Ayant conservé un appareil récepteur, elle peut ainsi intercepter les transmissions chaque fois que les occupants reçoivent ou envoient des dépêches.

    Pendant dix-sept jours, la jeune fille fait parvenir ces dépêches aux autorités françaises sans que les Prussiens ne se doutent de rien. Elle sauve ainsi la vie des 40 000 soldats du général Aurelle de Paladines. Le montage de la dérivation étant découvert, les Prussiens traduisent Juliette Dodu devant la cour martiale. Elle est condamnée à mort. Mais l 'armistice est signé avant son exécution et Juliette Dodu est graciée par le prince Frédéric-Charles de Prusse qui demande à lui serrer la main, et libérée. ■

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  • Roland Dorgelès
    Né en 1885 à Amiens - Décédé le 18 mars 1973 à Paris
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    Roland Dorgelès a raconté dans Les Croix de bois son expérience de poilu. Son livre est le plus poignant témoignage de l'absurdité de la Grande Guerre. ■

  • Johnny Hallyday, pseudonyme de Jean-Philippe Smet
    Né en 1943 à Paris - Décédé le 6 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette
  • Chanteur, compositeur et acteur français.

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    Durant ses plus de cinquante-cinq ans de carrière, il est l'un des plus célèbres chanteurs francophones et l'une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.

    S'il n'est pas le premier à chanter du rock en France, il est, en 1960, le premier à populariser le rock'n'roll dans l'Hexagone. Après le rock, il lance le twist et le mashed potato, et, s'il lui est parfois reproché de céder aux modes musicales, il les précède plutôt qu'il ne les suit. Les différents courants musicaux auxquels il s'adonne, rock'n'roll, pop, rhythm and blues, soul, rock psychédélique, puisent tous leurs origines dans le blues, et bien qu'interprète de nombreuses chansons dites de variété, de ballades, et parfois de country, le rock reste sa principale référence.

    Son apport à la scène française est important. D'abord décrié puis reconnu, il impose sa marque et transforme le tour de chant traditionnel en un véritable spectacle. En dehors des pays francophones, s'il ne parvint pas durablement à s'imposer malgré plusieurs tournées à succès, notamment en Amérique du Sud, sa réputation d'homme de scène franchit en revanche les frontières.

    Sa longévité au premier plan, comme ses prestations vocales et scéniques, lui attirent la reconnaissance de ses pairs. Depuis ses débuts, il a effectué 183 tournées, 27 rentrées parisiennes et a attiré plus de 28 millions de spectateurs. Il a enregistré plus de 1 000 titres, composé une centaine de chansons et vendu 110 millions de disques. Sa carrière est récompensée par 40 disques d'or, 22 de platine, 5 de diamant et 10 Victoires de la musique, pour une discographie officielle qui compte 50 albums studio et 29 albums live. Depuis 2014, il est un des membres du trio Les Vieilles Canailles. ■

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    Décès

  • Jean de Berry
    Né le 30 novembre 1340 à Vincennes - Décédé en 1416 à Paris
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    Le duc Jean de Berry est le troisième fils du roi Jean II le Bon. Comme ses autres frères, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, et Louis, duc d'Anjou, il profite de la folie de son neveu, le roi Charles VI, pour s'enrichir aux dépens du Trésor.

    Amateur d'art, le duc commande un livre de prières (ou livre d'heures) aux trois frères Paul, Jean et Herman de Limbourg. Ces Très riches Heures du duc de Berry ne seront terminées que bien après la mort du duc (15 juin 1416) par l'atelier des enlumineurs. Elles constituent un chef-d'œuvre artistique du Moyen Âge finissant avec leurs miniatures illustrant notamment les douze mois de l'année. Elles sont aujourd'hui conservées au musée Condé, dans le magnifique château de Chantilly, au nord de Paris. ■

  • Jean-François Pilâtre de Rozier
    Né le 30 mars 1754 à Metz - Décédé en 1785
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    Scientifique français des Lumières et l'un des deux premiers aéronautes de l'histoire.

    Il est le quatrième enfant du couple Pilâtre dit « du Rosier ».

    Il étudie la chimie. À 18 ans, il se rend à Paris où il attire l'attention de personnes influentes. En 1780, il part pour Reims assurer des présentations de physique et chimie à l&nbp;'Académie de Reims. Mais il rentre rapidement à Paris, où il est nommé intendant des cabinets de physique, de chimie et d'histoire naturelle de Monsieur, comte de Provence, frère du Roi.

    En 1781, il crée le premier musée technique, où il fait des expériences de physique et donne des cours sur les sciences aux nobles.

    En 1783, quand les frères Montgolfier arrivent à Paris auréolés des premiers essais à Annonay, le jeune physicien leur offre ses services. Il assiste le 19 septembre au premier vol habité avec des animaux, un coq, un canard et un mouton. Malgré ce succès, le roi ne veut pas prendre le risque d'un vol humain. Pilâtre de Rozier, aidé de Barthélemy Faujas de Saint-Fond et du marquis d'Arlandes, négocie pour qu'il accepte.

    En octobre, la nouvelle montgolfière est testée captive avec des cordes de 30 mètres. Des essais sont effectués, notamment pour peaufiner et maîtriser l'alimentation du foyer afin de produire l'air chaud. Le premier vol habité a lieu le 21 novembre 1783 à Paris, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes ayant pris place dans la nacelle. Partis des jardins de La Muette, le vol dura une vingtaine de minutes jusqu'à la Butte-aux-Cailles, au sud-est de la capitale).

    Jean-François Pilâtre de Rozier décéda sans enfant à Wimille, près de Boulogne-sur-Mer, dans le premier accident aérien de l'histoire. ■

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  • Henri Queuille
    Né le 31 mars 1884 à Neuvic (Corrèze) - Décédé en 1970 à Paris
  • Orphelin de père à l'âge de 11 ans, il est élève boursier au lycée de Tulle et décroche son baccalauréat à 18 ans. Il fait ensuite ses études de médecine. À 24 ans après la mort de sa mère, il s'installe comme médecin généraliste à Neuvic.

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    Il devient un acteur politique local très engagé dans le Parti radical socialiste. Il est élu maire de Neuvic en 1912, conseiller général du canton de Neuvic en 1913 et député de la circonscription d'Ussel en 1914.

    Volontaire, dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme médecin aide-major à l'hôpital de Baccarat. En septembre 1916 lui est décernée la Croix de guerre avec citation, seule décoration qu'il portera. Il participe aux batailles de Verdun et à l'offensive dans la Somme.

    Avant la Seconde Guerre mondiale, ses mandats électifs sont : député radical-socialiste de la Corrèze de 1914 à 1935, puis sénateur de 1935 à 1940. Depuis 1921, il est président du conseil général de la Corrèze, poste qu'il occupe jusqu'en 1940.

    Entre les deux guerres, il occupe plusieurs postes ministériels : sous-secrétaire à l'Agriculture, secrétaire d'État ou ministre : Agriculture en 1924-1925, 1926-1928, 1930, 1932-1933, 1933 (1), 1933 (2), 1933-1934, 1934 (1), 1934 (2), 1938-1940, Santé publique en 1930-1931, 1934-1935, P.T.T. en 1932, Travaux publics en 1937-1938. Il met en œuvre et applique la nationalisation des chemins de fer amorcée antérieurement.

    Il est pris dans la tourmente, en 1933, de l'un des plus gros scandales politico-financiers : « l'affaire Stavisky ».

    Ministre du Ravitaillement en 1940 dans le gouvernement Paul Reynaud. Il refuse alors l'octroi des pleins pouvoirs à Pétain par une abstention volontaire.

    En 1941, il est révoqué de sa fonction de maire de Neuvic par Vichy. Il rejoint le général de Gaulle à Londres et lance à la B.B.C. un appel à la Résistance destiné aux paysans de France.

    En novembre 1943, Henri Queuille est nommé commissaire d'État du Comité de Libération nationale et en assume également la vice-présidence. En juin 1944, il devient ministre d'État du premier gouvernement provisoire de la République et assure l'intérim de la présidence pendant les absences du général de Gaulle. Après la Libération, il se retire en Corrèze et refuse de continuer aux côtés de Charles de Gaulle.

    Il retrouve son siège au palais Bourbon de 1946 à 1958. Il fait partie des gouvernements successifs de 1948 à 1954 en tant que Président du conseil ou bien ministre d'État en 1948 et en 1951-52, ministre des Travaux publics en 1948, ministre de l'Intérieur en 1950-51, vice-président du Conseil en 1949-50 et en 1952-54).

    Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres à trois reprises : du 11 septembre 1948 au 5 octobre 1949 ; du 2 juillet 1950 au 4 juillet 1950 ; du 10 mars 1951 au 10 juillet 1951.

    Ce sont des problèmes de santé qui ont pratiquement mis fin à sa carrière ministérielle à la fin des années 1950. ■

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  • Ella Fitzgerald
    Née le 25 avril 1917 à Newport News - Décédée en 1996 à Beverly Hills
  • Chanteuse de jazz américaine.

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    Elle grandit près de New York. Elle rêvait alors d'être danseuse. Elle commence à chanter à 16 ans en 1934 au théâtre Apollo de Harlem à New York dans une des premières Amateurs Nights qu'elle remporte, contribuant autant à la gloire de l'Apollo qu'à la sienne.

    Ayant « gagné » en 1935 une audition pour une semaine, elle commence à jouer avec l'orchestre de Webb au Savoy de Harlem. Elle enregistre quelques tubes avec lui, dont le célèbre If You Can't Sing It, You'll Have to Swing It, Love and Kisses, mais c'est sa version de la berceuse A Tisket, a Tasket qui la fit connaître. Quand Chick Webb meurt en 1939, l'orchestre continue sous le nom de « Ella Fitzgerald and Her Famous Orchestra ».

    Elle commence une carrière solo en 1941. Malgré sa notoriété, elle a été victime comme beaucoup de noirs, de discrimination au Cotton club. Au début, chanteuse de swing, elle aborde aussi le bebop. Elle est la reine du scat, et elle a joué du blues, de la samba, du gospel etc., et même des chants de Noël. En 1942, elle apparaît dans le film du duo comique Abbott et Costello, Deux nigauds cow-boys.

    Selon les propres mots d'Ella Fitzgerald, c'est Marilyn Monroe qui apportera un grand soutien à sa carrière en l'imposant littéralement au Mocambo Club de Los Angeles.

    Ses morceaux les plus connus sont une série de chansons écrites par les plus grands compositeurs américains du moment comme George Gershwin (avec l'orchestre de Nelson Riddle), Cole Porter, Duke Ellington... Avec l'orchestre de Duke Ellington, elle fait des tournées en Europe et en Amérique du Nord. Elle ouvrait le concert avec le morceau de Duke Ellington Take the 'A' Train; elle fut une des rares à chanter des paroles sur ce morceau.

    Elle a joué en concert avec les plus importants groupes et solistes. Son vrai rôle était « instrumentiste de la voix ». Elle chante avec de nombreux partenaires instrumentaux comme Oscar Peterson, Count Basie (On the Sunny Side of the Street), Roy Eldridge, Joe Pass (Speak Love), Dizzy Gillespie, et le trio de Tommy Flanagan. Elle a aussi chanté avec d'autres voix du jazz comme Nat King Cole ou Frank Sinatra.

    Porgy and Bess est son enregistrement le plus connu avec la légende du jazz qu'était Louis Armstrong, mais elle a également enregistré avec lui le célèbre album Ella and Louis qui eut un tel succès qu'ils enregistrèrent un Ella and Louis Again. Ella apparaît aussi avec Peggy Lee comme actrice et chanteuse dans le film Kelly's Blues. ■

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  • Raymond Devos
    Né le 9 novembre 1922 à Mouscron (Belgique) - Décédé en 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines)
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    Fils de Louis Devos, industriel dans le domaine du textile à Tourcoing, Raymond Devos hérite de sa mère sa sensibilité artistique : adepte des jeux de mots, elle jouait du violon et de la mandoline.

    Tout jeune encore, Raymond Devos découvre son don pour raconter des histoires et captiver son auditoire. Élève à l’Institution libre du Sacré-Cœur à Tourcoing, il doit arrêter ses études à treize ans à cause des graves problèmes financiers que connaît sa famille, sans pouvoir assouvir sa soif de connaissances. Cela restera comme son plus grand regret et lui donnera cette posture d’éternel étudiant, fasciné par le savoir.

    En 1948, Raymond Devos monte un numéro burlesque « les trois cousins », avec André Gille et Georges Denis. Les trois partenaires se produisent au club Le Vieux Colombier (club de jazz, distinct du théâtre du Vieux-Colombier) et à la Rose Rouge. Un duo avec Robert Verbeke succède ensuite au trio : « Les pinsons » se produisent à l’ABC et aux Trois-Baudets en chantant des parodies comiques de chansons de cow-boy.

    Très différent d’un Coluche malgré une référence commune au clown, contemporain de Fernand Raynaud, qui partage avec lui sa passion du mime, l’humour de Raymond Devos frise souvent la métaphysique (Friedrich Nietzsche), voire la mathématique fondamentale, comme lorsqu'il explique que « Si on peut trouver moins que rien, c'est que rien vaut déjà quelque chose » ou que « Pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose ».

    Il est souvent considéré comme un génie des mots, un poète hurluberlu et étonnant. Ses références littéraires sont Gaston Bachelard et Marcel Aymé. Ses inspirateurs et modèles sont Tristan Bernard, Alphonse Allais, Alfred Jarry, Boris Vian avec lequel Devos a travaillé, Raymond Queneau. Sans oublier Charlie Chaplin, Jacques Tati, Pierre Etaix et les grands clowns comme les légendaires Foottit et Chocolat, Grock, les Fratellini ou Pipo.

    Victime d’une attaque cérébrale en décembre 2005, de nouveau hospitalisé en février 2006 pour la même raison à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, il meurt chez lui, dans la matinée du 15 juin 2006 des suites d’une crise d’œdème aigu du poumon, entouré de sa sœur Cécile, de son neveu Jean-Louis, et de son secrétaire particulier Pierre Herran. ■

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