Ephéméride
Habib
27 mars

D'un mot arabe qui signifie « aimé », ce chrétien naquit près d'Édesse, dans l'Irak actuel, sous le Bas-Empire romain. Il fut brûlé vif par le préfet de la province en 322.

Source Hérodote

7e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bouleau..

7e jour des Bélier.

Journée mondiale

Journée Mondiale du théâtre

Journée nationale

Journée nationale du fromage

Prénoms du jour

Habib,
Albert, et ses variantes : Albertin, Alberto, Aubert et formes féminines : Alberta, Alberte, Alberthe, Albertina, Albertine (fête majeure le 15 novembre).
Matthieu, et ses variantes : Matéo, Mathéo, Mathieu, Mathieux, Mattéo, Matthew, Matthews, Matthieux et formes féminines Mathéa et Mattéa (fête majeure le 21 septembre).
Louarn.

Événements

  • 1351 : Combat des Trente à Ploërmel
  • Sur la lande de Ploërmel, deux camps bretons règlent leur différend par un tournoi meurtrier. Il figure encore aujourd'hui parmi les grands mythes de l'histoire de la Bretagne...

    C'est l'épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc Jean III le Bon, le 30 avril 1341, sans enfant et sans héritier désigné...

  • 1513 : Ponce de Léon aborde en Floride
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    Le navigateur espagnol Juan Ponce de Léon aborde un rivage encore inconnu au nord des Antilles, la presqu'île de Floride, ce qui fait de lui le premier Européen à fouler le sol des futurs États-Unis...

  • 1803 : Naissance du franc Germinal (1)
  • On doit à la Convention d'avoir défini, en 1795, le franc comme nouvelle unité monétaire et d'avoir précisé le poids des pièces à frapper à cette dénomination. Il fallut cependant attendre le Consulat et l'année 1803 pour assister à une refonte générale des monnaies, mettant fin à la coexistence des pièces anciennes et nouvelles, à l'exception des monnaies de cuivre.

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    Dès le début du Consulat, la réforme monétaire est à l'ordre du jour. Elle prend corps avec la loi du 7 germinal an XI (27 mars 1803) qui va régir la monnaie française, le franc dit « germinal » en souvenir de cette loi, pendant quelque cent vingt années. La loi reprend la définition révolutionnaire de l'unité monétaire : le franc correspond à cinq grammes d'argent, au titre de neuf dixièmes. Elle décide la frappe de pièces d'argent (un quart de franc, un demi-franc, trois-quarts de franc, un franc, deux francs et cinq francs) et d'or (20 francs et 40 francs). En définissant la monnaie par un poids fixe de métal, on réalise la fusion entre monnaie de compte et monnaie réelle. Le rôle de l'Etat devient de pure certification.

    La loi de germinal confirme la définition du franc en argent, mais l'or n'en est pas totalement absent. Les caractéristiques données aux pièces d'or permettent de faire ressortir la valeur du franc à 290,32 milligrammes d'or fin. Cela établit un rapport fixe de 15,5 entre l'or et l'argent, ce qui correspond au rapport fixé lors de la refonte de 1785. La double référence à l'or et à l'argent fonde de fait un système bimétalliste dont le fonctionnement n'ira pas toujours sans difficultés.

  • 1854 : Début de la guerre de Crimée
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    Sur un motif à première vue ridicule, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à la Russie. C'est le début de la guerre de Crimée, qui voit pour la première fois depuis 700 ans les Français et les Anglais combattre côte à côte...

  • 1996 : Enlèvement des moines de Tibéhirine
  • On apprend l'enlèvement de sept moines cisterciens trappistes dans leur monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas, à Tibéhirine, près de Médéa (Algérie). Un mois plus tard, le chef du Groupe Islamique armé (GIA), Jamel Zitouni, revendique l'enlèvement. Le 23 mai 1996, le GIA annonce avoir égorgé les moines deux jours plus tôt. On ne retrouvera que leurs têtes. L'émotion est immense en France.

    Comme le mystère demeure autour de l'enlèvement, une plainte est déposée contre X en 2003 et une information judiciaire confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. Celui-ci laisse dormir le dossier jusqu'à son départ de la magistrature, en 2007. L'enquête est relancée par le juge Marc Trévidic.

    Armand Veilleux, procureur général de l'ordre monastique, suggère que la sécurité algérienne (de connivence avec la DST française) aurait arrangé l'enlèvement des moines pour les obliger à partir mais l'affaire aurait mal tourné et abouti à la mort des otages dans un combat entre le commando et l'armée algérienne. D'où le malaise du juge Bruguière...

    Naissances

  • Alfred de Vigny logo_af.gif
    Né en 1797 à Loches (Indre-et-Loire) - Décédé le 17 septembre 1863 à Paris 8e
  • Écrivain, romancier, dramaturge et poète français.

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    Figure influente du romantisme, il écrit parallèlement à une carrière militaire entamée en 1814 et publie ses premiers poèmes en 1822. Avec la publication de Cinq-Mars en 1826, il contribue au développement du roman historique français. Ses traductions versifiées de Shakespeare s'inscrivent dans le drame romantique, de même que sa pièce Chatterton (1835). Son œuvre se caractérise par un pessimisme fondamental, et une vision désenchantée de la société. Il développe à plusieurs reprises le thème du paria, incarné par le poète, le prophète, le noble, Satan ou bien le soldat. Sa poésie est empreinte d'un stoîcisme hautain, qui s'exprime en vers denses et dépouillés, souvent riches en symboles, annonçant la modernité poétique de Baudelaire, Verlaine et Mallarmé.

    Il naît au sein d'une famille issue de la vieille noblesse militaire. Après une vie de garnison monotone, il fréquente les milieux littéraires parisiens et notamment le cénacle romantique de Victor Hugo. De 1822 à 1838, il écrit des poèmes (Poèmes antiques et modernes), des romans (comme Stello), des drames (comme La Maréchale d'Ancre) et des nouvelles (Servitude et grandeur militaires) qui lui apportent la célébrité. En 1838, il s'installe pour la première fois au Maine-Giraud, son domaine situé en Charente. Il goûte à la solitude et prend soin de sa femme malade et constamment alitée. De retour à Paris, il se mêle de nouveau à la vie politique et littéraire. Il parvient en 1845 à se faire élire, au bout de la cinquième tentative, à l'Académie française au fauteuil n° 32.

    Il meurt d'un cancer de l'estomac, après une lente agonie qu'il supporte avec patience et stoîcisme. Son recueil posthume Les Destinées est publié en 1864. Son Journal est révélé en 1867. ■

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  • Georges Eugène Haussmann
    Né en 1809 à Paris - Décédé le 11 janvier 1891 dans la même ville
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    Il est le fils de Nicolas-Valentin Haussmann (1787-1876), protestant, commissaire des guerres et intendant militaire de Napoléon 1er. Il fait ses études au collège Henri-IV et au lycée Condorcet à Paris, puis il entame des études de Droit tout en étant élève au conservatoire de musique de Paris.

    Le 21 mai 1831 il est nommé Secrétaire Général de la préfecture de la Vienne à Poitiers puis le 15 juin 1832 sous-préfet d'Yssingeaux. Il fut successivement sous-préfet du Lot-et-Garonne à Nérac (le 9 octobre 1832), de l'Ariège à Saint-Girons (le 19 février 1840), de la Gironde à Blaye (le 23 novembre 1841), puis préfet du Var à Draguignan (le 24 janvier 1849), et enfin de l'Yonne (15 mai 1850).

    Présenté à Napoléon III par le ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine le 22 juin 1853. Le 29 juin 1853, l'Empereur lui confie la mission d'assainir et embellir Paris.

    Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge : les rues y sont encore sombres, étroites et insalubres. Lors de son séjour en Angleterre (1846-1848), Louis-Napoléon Bonaparte fut fortement impressionné par les quartiers Ouest de Londres. L'Empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres : ce sera le point de départ de l'action du nouveau préfet. ■

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  • Alexandre-Albert Martin
    Né en 1815 à Bury (Oise) - Décédé le 27 mai 1895 à Mello (Oise)
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    Fils de cultivateur, il apprend l'état de mécanicien modeleur chez l'un de ses oncles. Il fait ensuite son tour de France et s'établit à Paris. Il fonde à Lyon en 1832 La Glaneuse, un journal républicain. Bien que membre de diverses sociétés secrètes impliquées dans les mouvements révolutionnaires au cours des années 1830 et 1840, en particulier Les Saisons, il semble n'avoir eu aucune ambition politique. En 1840, à Paris, il fonde avec d'autres ouvriers un nouveau journal républicain, L'Atelier, et ce sans cesser son activité d'ouvrier.

    Quand éclate la Révolution de février 1848, Albert est ouvrier. Il prend les armes et porté par sa réputation d'écrivain révolutionnaire et de travailleur ainsi que par son amitié avec Louis Blanc, il est nommé au sein du gouvernement provisoire. Devenu vice-président de la commission des délégués de Luxembourg, une organisation ouvrière et patronale ayant pour but de former un ministère du Travail. Après une brève présidence de la commission des récompenses nationales, il est élu représentant du peuple à l'Assemblée constituante dans le département de la Seine ; il quitte son poste après quelques jours. Une violente manifestation populaire provoque une réaction de la Garde nationale. Albert, qui était à sa tête, est arrêté et emprisonné à Vincennes.

    Lors de son procès devant la Haute Cour de justice de Bourges, refusant de se défendre, il est reconnu coupable et déporté à la citadelle de Belle-Île, où il reste quatre ans, puis incarcéré à la prison de Tours pendant cinq ans. Amnistié en 1859, il travaille à Paris comme inspecteur du matériel et de l'outillage de la Compagnie parisienne du gaz, mais se tient à l'écart de la vie politique. En 1870, le gouvernement de la Défense nationale le nomme à la commission des Barricades, mais il est battu en 1871 aux élections à l'Assemblée nationale. À sa mort en 1895, le gouvernement lui accorde des obsèques nationales. ■

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  • Wilhelm Conrad Rôntgen-Faits tp-Prix Nobel
    Né en 1845 à Remscheid (Allemagne) - Décédé le 10 Février 1923 à Munich, (Allemagne)
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    Wilhelm Conrad Rôntgen est un physicien allemand. Il a découvert les rayons X, ce qui lui a valu de recevoir le premier prix Nobel de physique en 1901. Il a reçu la médaille Rumford en 1896.

    À 3 ans, sa famille déménage à Apeldoorn aux Pays-Bas, pays natal de sa mère, pour des raisons financières. Il entre à l'institut de Martinus Herman van Doorn, un pensionnat. Bien qu'il ne semble posséder aucune aptitude particulière, il aime la nature et les promenades en forêts, il semble très doué pour fabriquer des mécanismes, prédisposition qu'il gardera toute sa vie.

    En 1862, admis à l'école technique d'Utrecht, il en est expulsé : il est accusé d'être l'auteur d'une caricature d'un de ses professeurs. En 1865, il étudie la physique à l'université d'Utrecht. Il n'a pas le niveau pour être étudiant régulier : il passe alors les examens d'entrée à l'école polytechnique fédérale de Zurich pour étudier en ingénierie mécanique. L'enseignement de ses professeurs Kundt et Clausius va le marquer. En 1869, il soutient sa thèse de physique et devient l'assistant de Kundt. Il le suit vers Wurtzbourg et trois ans plus tard vers Strasbourg... ■

  • Vincent d'Indy
    Né en 1851 à Paris - Décédé le 2 décembre 1931 à Paris
  • Le comte Vincent d'Indy était issu d'une famille de noblesse ardéchoise, originaire du Vivarais.

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    Artiste marquant de son époque, il fonda, en 1894, avec Charles Bordes et Alexandre Guilmant, la Schola Cantorum. Initialement créée pour l'étude de la musique religieuse, cette école de musique devint une école supérieure d'enseignement musical qui concurrença pour le meilleur de la musique, le conservatoire national de Paris.

    Partisan de l'« harmonie », il n'adhérait guère aux esthétiques de Béla Bartók, Gustav Mahler ou d'Arnold Schônberg. Malgré tout, d'Indy imprima un caractère novateur durable à la musique française : les œuvres de sa dernière période créatrice dite « période d'Agay » témoignent d'une grande faculté de renouvellement, saluée par l'ensemble de la critique de l'époque... ■

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  • Francis Ponge
    Né en 1899 à Montpellier - Décédé le 6 août 1988 au Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes).
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    En 1900, la famille Ponge s'installe en Avignon, pendant neuf ans, les Ponge mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d'Avignon.

    En 1913, premiers intérêts pour la politique. En 1914, l'approche de la guerre interrompt ses vacances d'été en Thuringe. Il travaille dans un hôpital militaire caennais à la fin de l'été. Il suit à Paris une manifestation organisée par Maurice Barrès. C'est une période de dandysme et des premiers poèmes.

    En 1915, il obtient la meilleure note de l'académie en philosophie pour une dissertation sur L'art de penser par soi-même. Il décide de s'engager mais une crise d'appendicite aiguë l'en empêche. En 1916, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il publie son premier sonnet dans la Presqu'île n° 4 (octobre) sous le pseudonyme de Nogères. Il se réclame de Barrès en art comme en politique.

    En 1917, il mène en parallèle des études de droit et de philosophie. Il participe aux manifestations patriotiques de la jeunesse barrésienne contre le défaitiste Caillaux au cours inaugural de Victor Basch en Sorbonne, mais s'intéresse malgré tout à la Révolution russe. Il écrit la Promenade dans nos serres, premier texte où apparaît le matérialisme logique. Il adhère au parti socialiste. Démobilisé, il se brouille avec sa famille.

    En 1921, il rédige Esquisse d'une parabole, apologue socialiste qui sera publié dans le Mouton blanc. Il fait sienne la conception du poète selon Lautréamont : le poète doit être « plus utile qu'aucun citoyen de sa tribu » parce qu'il invente le langage qu'emploieront ensuite les journalistes, les juristes, les négociants, les diplomates, les savants. S'il appartient au poète de modifier le langage, alors il lui faut d'une part maîtriser en profondeur ce langage et d'autre part voir ce que ce langage peut dire des choses les plus simples. Loin de tout sentimentalisme romantique, Ponge choisit de construire des « définitions-descriptions » de l'objet et consacre son écriture aux choses familières qui nous entourent. Ce travail aboutit, après dix ans d'écriture, à la publication, en 1942, du Parti pris des choses. Cette apparente lenteur s'explique par le fait que, au cours des années 1930, son emploi aux Messageries Hachette, qu'il qualifie de « bagne », ne lui laisse que vingt minutes par jour pour écrire, puis, pendant la guerre, par la priorité qu'il accorde à ses activités de résistant. ■

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