Ephéméride
Rosine
11 mars

Rosine est une sainte tout à fait légendaire, dont le culte a été célébré avec ferveur à Wengligen, une petite ville de Bavière, près d'Augsbourg.

Source Hérodote

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21e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la mandragore.

21e jour des Poissons (22e en cas d'année bissextile).

Dictons du jour

Bon rédeux à Saint-Euloge, voit les jeunes lapins à l'auge.
Sainte-Euloge, voit les jeunes lapins à l'auge.

Journée Mondiale

Journée Mondiale de la plomberie

Prénoms du jour

Bonne fête aux Rosine et sa variante Rosyne.
Et aussi aux Constantin ;
Sophrone et son dérivé Sophronie.

Elle se prénomme aussi Rosine

Événements

  • 843 : Fin de la « querelle des images »
  • Théodora, régente de l'empire byzantin, met un terme à la « querelle des images » en instituant solennellement une fête des images dans la basilique Sainte-Sophie, à Constantinople. Ce jour est encore fêté avec éclat. C'est la « Fête de l'orthodoxie »...

  • 1649 : La Fronde contre le Roi
  • tp-tchpa36-37

    À Rueil, Anne d'Autriche et Mazarin concluent la paix avec le président du Parlement de Paris Mathieu Molé. C'est la fin de la Fronde parlementaire.

    Les magistrats renoncent à limiter en France le pouvoir royal. Les Princes et les grands seigneurs s'y essaient à leur tour mais sans plus de succès.

    Les uns et les autres, représentants des classes privilégiées, ont été poussés à la révolte par l'augmentation des impôts et le besoin pour l'état d'accroître ses recettes fiscales. Les mêmes causes allaient conduire 150 ans plus tard à la Révolution...

  • 1793 : Massacre de Machecoul
  • à Machecoul, en Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique), des paysans exaspérés par la conscription militaire massacrent plusieurs gardes nationaux ainsi que quelques bourgeois, connus pour leurs sympathies républicaines, et le curé assermenté (il a approuvé la Constitution civile du clergé). C'est le début des guerres de Vendée...

  • 1882 : « Qu'est-ce qu'une nation ? »
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    À la Sorbonne, l'historien Ernest Renan, au faîte de sa gloire, prononce une conférence appelée à un grand retentissement : « Qu'est-ce qu'une nation ? ». Prenant le contre-pied des romantiques allemands, devenus les ennemis de la France par la guerre franco-prussienne de 1870, il rejette toute définition culturelle ou raciale de la nation. àses yeux, celle-ci naît de l'héritage historique et de la volonté de vivre ensemble..

  • 1917 : Les Britanniques entrent à Bagdad
  • L'Irak, riche d'un héritage plurimillénaire, avait été ruiné par l'irruption des Mongols au XVIIe siècle. Villes anéanties, réseau d'irrigation ensablé.... l'ancien « Croissant fertile » de la Mésopotamie n'était plus que l'ombre de lui-même.

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    À la veille de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne de Guillaume II s'impose comme protectrice de la Sublime Porte (l'empire turc). C'est ainsi que le chemin de fer Berlin-Istamboul est prolongé jusqu'en Mésopotamie, via Damas, et l'on envisage qu'il atteigne Bagdad. Le général allemand von Sanders prend une place éminente au sein de l'état ottoman et introduit des réformes radicales qui régénèrent la vieille armée turque. Quand, le 2 novembre 1914, l'empire russe déclare la guerre à son vieil ennemi, l'empire ottoman, celui-ci se rallie fort normalement aux puissances centrales, l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne.

    Dans l'esprit des Alliés (Angleterre, France, Russie) s'installe l'image d'un empire turc en décomposition qu'il suffirait de cueillir et l'expression de « ventre mou » fait son apparition...

  • 1920 : Fayçal roi de « Grande Syrie »
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    L'émir Fayçal, fils du chérif Hussein, gardien des Lieux Saints de La Mecque et ami de « Lawrence d'Arabie » se fait élire roi de « Grande Syrie » à Damas, après que les Anglais en ont chassé les Turcs. Mais les Français, au nom d'une longue tradition de protection des chrétiens orientaux, revendiquent et obtiennent de la Société des Nations (S.D.N.) un mandat sur le Liban ainsi que sur la Syrie. Le général Gouraud chasse aussitôt Fayçal de Damas. Les Anglais offrent à celui-ci le trône d'Irak en lot de consolation...

  • 1932 : Premières allocations familiales en France
  • Confrontée à une grave crise de dénatalité, la France, après la Première Guerre mondiale, ébauche une politique de soutien aux familles avec enfants. àpartir de 1919, l'état et quelques entreprises proposent des suppléments salariaux à leurs salariés chargés de famille. Mais cette politique a un effet pervers en dissuadant l'embauche de pères de famille... Quelques entreprises pionnières surmontent cet inconvénient en créant des caisses de compensation financées par l'ensemble des salariés.

    La loi du 11 mars 1932, entrée en application le 14 juin suivant, généralise ce système en rendant obligatoire l'adhésion des entreprises à une caisse de compensation. C'est l'amorce d'une politique familiale qui permettra à la France de retrouver une nouvelle jeunesse dans la décennie suivante...

  • 1963 : Dernière exécution politique en France
  • Le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est passé par les armes au fort d'Ivry. Il s'agit de la dernière exécution politique, en France, à ce jour...

  • 1985 : Gorbatchev à la tête de l'U.R.S.S.
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    Mikhail Gorbatchev devient à 55 ans secrétaire général du parti communiste de l'Union Soviétique. Il ne sait pas encore qu'il sera le dernier à porter ce titre mais il porte déjà en lui la volonté de réformer un régime paralysé...

  • 2011 : Séisme de Sendai et accident nucléaire de Fukushima
  • Un tremblement de terre d'une magnitude 9 sur l'échelle de Richter(a) a lieu au large de Sendai, au nord-est de l'île de Honshu (Japon). Elle provoque des dégâts considérables et fait plusieurs milliers de victimes. La catastrophe est amplifiée par un impressionnant tsunami qui balaye les côtes 10 minutes seulement après les premières secousses, rasant plusieurs villes comme Ishinomaki, Natori ou encore Fukushima.

    Dans cette ville, le risque nucléaire s'ajoute à la désolation car la centrale nucléaire, construite au bord de la mer, a été balayée par le raz-de-marée qui a mis hors circuit les circuits de refroidissements de plusieurs réacteurs. Des fuites radioactives ont été constatées et un nuage s'est propagé dans l'atmosphère, provoquant un début de panique dans la population...

    L'échelle [de Richter est] le logarithme d'une amplitude ; elle est ouverte et sans limite supérieure. Dans la pratique, les séismes de magnitude 9,0 sont exceptionnels. Le séisme le plus puissant jamais mesuré atteignant la valeur de 9,5, fut le tremblement de terre de 1960 au Chili.

    Naissances

  • Urbain Le Verrier
    Né en 1811 à Saint-Lô - Décédé le 23 septembre 1877 à Paris
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    Astronome et mathématicien français spécialisé en mécanique céleste, découvreur de la planète Neptune et fondateur de la météorologie moderne française.

    Il est né dans une famille bourgeoise modeste. Après huit ans d'études au collège communal de sa ville natale Saint-Lô, il entre au Collège Royal de Caen où il étudiera les mathématiques de 1827 à 1830. Il poursuit ses études au Collège Louis-le-Grand à Paris et est admis en 1831 à l'école polytechnique dont il sort deux ans après comme ingénieur dans l'administration des tabacs. Il en démissionne en 1835 pour se consacrer à une carrière scientifique.

    On lui offre en revanche une place de répétiteur de « géodésie, astronomie et machines », qu'il accepte et où il se spécialise en astronomie de position et en mécanique céleste. En 1839, il présente à l'Académie des sciences son premier mémoire sur les variations séculaires des orbites des planètes.

    Urbain Le Verrier devient membre de la section d'astronomie de l'Académie des sciences et membre-adjoint du Bureau des longitudes.

    Urbain Le Verrier devient célèbre lorsque la planète, dont il a calculé les caractéristiques comme cause hypothétique des anomalies des mouvements d'Uranus, est effectivement observée, par l'astronome allemand Johann Galle à l'observatoire de Berlin. On baptisera Neptune cette nouvelle planète.

    La planète Uranus, découverte par William Herschel en 1781, présentait des irrégularités par rapport à l'orbite qu'elle aurait dû avoir suivant la loi de la gravitation universelle d'Isaac Newton. Encouragé par François Arago, Le Verrier se lance en 1844 dans le calcul des caractéristiques de cette nouvelle planète (masse, orbite, position actuelle), dont il communiquera les résultats à l'Académie des Sciences.

    Devant l'Académie des Sciences, Arago prononcera la célèbre phrase : « M. Le Verrier vit le nouvel astre au bout de sa plume ». La Royal Society lui décerne la médaille Copley la même année avec pour éloge « .un des plus grands triomphes de l'analyse moderne appliqué à la théorie de la gravitation. ».

    En 1846, est créée pour Le Verrier une chaire de mécanique céleste à la Faculté des sciences de Paris. Plus tard, Le Verrier tenta expliquer les perturbations de Mercure. ■

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  • Henri Sainte Claire Deville
    Né en 1818 à Saint Thomas (Archipel des Antilles) - Décédé le 1er juillet 1881 à Boulogne-sur-Seine
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    Il revient en France avec sa famille en 1824. Il entreprend des études de médecine et obtient son doctorat en 1843. Il se passionne pour la chimie et suit les cours du chimiste Louis Jacques Thénard. Il crée dans un grenier son premier laboratoire et découvre le toluène. Sa thèse de chimie porte sur l'essence de térébenthine.

    En 1845, lors de la réouverture de la faculté des sciences de Besançon, il est nommé professeur de chimie et doyen. Il met au point un nouveau procédé d'analyse pour analyser l'eau du Doubs. Il isole l'acide nitrique anhydre en faisant passer du chlore sur du nitrate d'argent. Cette découverte lui vaut sa première renommée auprès du monde scientifique européen.

    En 1851, il est nommé maître de conférence de chimie à l'école normale supérieure de Paris et cultive ses relations en ouvrant son laboratoire le dimanche après-midi aux célébrités scientifiques (Louis Pasteur), littéraires (Renan) et politiques (Thiers).

    En travaillant sur des corps supposés très stables tels que l'eau et le dioxyde de carbone, il met en évidence la notion de réversibilité et d'équilibre chimique. Dès son arrivée à l'école normale, il cherche à déterminer les propriétés du silicium, du magnésium et de l'aluminium. Pour produire de l'aluminium, il reprend les expériences de Friedrich Wöhler, il remplace le potassium par du sodium. Il réussit à produire les premiers lingots d'aluminium. La production chimique de l'aluminium est née. En 1854, il fait une première communication sur ce sujet à l'Académie des sciences mais ne juge pas utile de déposer un brevet pour son procédé de fabrication.

    En 1859, il publie un ouvrage sur l'aluminium où il prévoit l'utilisation future de ce métal : « L'aluminium est susceptible de devenir un métal usuel ». ■

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    Décès

  • Nicolas Boileau af.gif
    Né le 1er novembre 1636 à Paris - Décédé en 1711 à Paris
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    Il fut appelé Despréaux tant que vécut son frère aîné, l'académicien Gilles Boileau avec qui il fut presque toujours brouillé. Il lut ses premières satires à l'hôtel de Rambouillet et se fit dès ce moment des ennemis irréductibles, notamment Cassagne et l'abbé Cotin qui le critiquèrent ; de là date la haine qui inspira à Boileau tant de traits qui sont dans toutes les mémoires. Les ennemis de Boileau trouvèrent un protecteur dans le duc de Montausier qui se croyait le défenseur naturel des poètes qui avaient fréquenté l'hôtel de Rambouillet et rimé la Guirlande de Julie (Julie d'Angennes, duchesse de Montausier).

    Boileau publia avec un grand succès, ses premières satires en 1666. Il ne songeait pas à se présenter à l'Académie où il avait beaucoup d'adversaires, mais il céda au désir que lui exprima Louis XIV de le voir entrer dans cette Compagnie. Benserade et ses amis que Boileau avait cruellement raillés lui opposèrent La Fontaine qui fut élu ; Louis XIV manifesta son mécontentement en retardant l'acceptation du nouvel académicien et Boileau fut élu à l'unanimité à la première place vacante (au fauteuil n° 1), qui fut celle de Bazin de Bezons le 24 avril 1684 ; il fut reçu le 3 juillet par l'abbé de La Chambre. Patru, sur la fin de sa vie, était tombé dans la misère ; Boileau le secourut noblement en achetant ses livres qui allaient être vendus, et en lui en laissant la jouissance.

    Boileau fut, avec Racine, historiographe du Roi ; leurs manuscrits, confiés à Valincour, brûlèrent dans un incendie en 1726. Boileau fut, également avec Racine et Mme Dacier, l'un des chefs du parti des anciens ; il fut aussi l'ami de Molière, de La Rochefoucauld, de Lamoignon, de Condé, et fréquenta le salon de Ninon de Lenclos.

    Il fit partie de l'Académie des Inscriptions. Il a laissé les Satires, des épîtres, le Lutrin, l'Art Poétique et une traduction de Longin. Il essaya d'obtenir la soumission de Furetière.

    Lorsque le maréchal de Villars voulut offrir son portrait à l'Académie, Valincour, pour maintenir le principe d'égalité entre les grands seigneurs et les gens de lettres, fit don à la compagnie des portraits de Boileau et de Racine. ■

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  • Frédéric-Guillaume Raiffeisen
    Né le 30 mars 1818 à Hamm (Allemagne) - Décédé en 1888 à Neuwied (Allemagne)
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    Il est issu d'une famille d'origine modeste de neuf enfants, marquée par la religion et le sens du bien public. Son père, Gottfried-Friedrich Raiffeisen était agriculteur et maire de la commune de Hamm. Il meurt à 40 ans. Sa mère, Amalie Christiane née Lantzendörffer, originaire de la région de Siegerland élève alors seule ses neuf enfants.

    Il quitte l'école à 14 ans, puis est formé trois ans par son oncle et parrain, pasteur à Hamm. à partir de 17 ans, sa famille étant trop pauvre pour financer ses études, il suit une formation militaire à Cologne, Coblence et Sayn, interrompue à cause d'une maladie des yeux. Il entre alors dans l'administration civile.

    En 1845, Frédéric Guillaume Raiffeisen est nommé bourgmestre de Weyerbusch en Westerwald. Prenant conscience des difficultés de ses administrés lors de la crise économique et alimentaire des années 1846-1848, il essaye d'y remédier en fondant dès 1846, une « Association pour le pain » et crée un fournil communautaire.

    Muté à Flammersfeld, il fonde le 1er décembre 1849 la « Société de secours aux agriculteurs impécunieux de Flammersfeld » Dans cette nouvelle affectation, Raiffeisen entend lutter contre la pauvreté des paysans et des artisans en favorisant l'entraide financière.

    En 1852, il est muté à Heddesdorf près de Neuwied dans la vallée rhénane et il y fonde l'« Association charitable de Heddesdorf » qui devient en 1862 « Association-caisse de prêts de Heddesdorf ».

    Retraité et presque aveugle, aidé par sa fille Amalie, il parcourt la campagne et les pays limitrophes de l'Allemagne pour aider à la création de coopératives de prêts et marchandes. Ses déplacements le conduisent à Strasbourg, oû ses idées trouvent un terrain favorable grâce aux idées de Charles Fourier, Louis Blanc et Louis Durand.

    C'est ainsi qu'il donne naissance à des caisses de crédit, ou caisses rurales, oû les prêts sont permis grâce à la solidarité de tous les sociétaires. Ces caisses sont à l'origine de différents organismes bancaires, comme le Crédit Mutuel en France, les banques Raiffeisen Suisses, Autrichiennes, Allemandes et Luxembourgeoises, le Mouvement Desjardins au Canada, la banque Norinchukin au Japon, ou encore Sicredi au Brésil. ■

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  • Claude François
    Né en 1939 à Ismaîlia en égypte - Décédé le 11 mars 1978
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    Chanteur populaire et producteur français des années 1960 et 1970.

    Tout au long de ses seize années de carrière, il fut l'un des artistes français les plus appréciés du public. Son succès et sa popularité ne se sont pas démentis après sa disparition. De son vivant, il a vendu 35 millions de disques et, depuis sa mort jusqu'à 2009, 28 millions, soit en tout 63 millions de disques. Nombre de ses chansons furent des succès et sont restées dans les mémoires, comme Belles ! Belles ! Belles !, Même si tu revenais, Le lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d'habitude, qui est devenu un succès international sous le titre de My Way. ■

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