Ephéméride
Françoise
09 mars

Cette noble romaine fit œuvre de grande charité pendant une épidémie de peste qui frappa Rome en 1414. Elle fonda une communauté d'oblates (laîques intégrées à un ordre religieux charitable) et la rejoignit après la mort de son mari.

Source Hérodote

19e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cerfeuil..

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19e jour des Poissons (18e en cas d'année bissextile).

Dictons du jour

Quand en mars il pleut, sois heureux tant que tu peux. Quand mars entre comme un mouton, il sort comme un lion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Françoise et à ses variantes en français Franca, Frances, Francesca, Francie et diminutifs Fanchette, Fanchon, Fannie, Fanny, Fany ; en breton : Franseza, Fant, Soazig, etc.

Elles se prénomment aussi Françoise

Événements

  • 1762 : Condamnation de Jean Calas

    Jean Calas est condamné à mort par le Parlement de Toulouse. Il est roué vif, étranglé et brûlé sur la place Saint-Georges le lendemain.

    Le « philosophe » Voltaire, lui-même déjà âgé à ce moment-là de 67 ans, va se saisir de ce fait divers tragique pour mettre à nu les malfaçons de la justice française...

  • 1776 : La Richesse des Nations

    Il est publié à Glasgow, en écosse, un ouvrage d'apparence aride, Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations (en abrégé La Richesse des Nations).

    Son auteur, Adam Smith, est lui-même un vieux garçon de 53 ans aux mœurs austères, ancien professeur de philosophie morale de l'Université de Glasgow, déjà connu comme l'auteur d'une aussi volumineuse Théorie des sentiments moraux (1759). Avec ces deux ouvrages, il est considéré comme le père de l'économie politique et du libéralisme...

  • 1796 : Napoléon épouse Joséphine de Beauharnais

    Sous le Directoire, le général Napoléon Bonaparte (26 ans) épouse sans formalités, devant un officier d'état-civil, Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie (32 ans), veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais...

    Quelques jours plus tard, il prend le commandement de l'armée d'Italie. Son prodigieux destin se met en marche...

  • 1804 : Arrestation de Cadoudal

    Le comploteur royaliste Georges Cadoudal (32 ans) est arrêté à Paris, rue Monsieur le Prince, par la police du Premier Consul Napoléon Bonaparte, après avoir tué deux des agents qui tentaient de l'interpeller.

    Le Premier Consul tire parti de l'arrestation de Georges Cadoudal pour faire exécuter le duc d'Enghien sous prétexte de complicité. Les royalistes n'osant plus se manifester, Napoléon peut se faire lui-même couronner empereur ! « Nous voulions faire un roi, nous avons fait un empereur », dit justement Cadoudal dans sa prison...

  • 1911 : La France adopte le méridien de Greenwich
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    La France renonce à imposer le méridien de Paris comme référence temporelle et point de départ des fuseaux horaires. Elle se rallie comme le reste du monde au méridien de Greenwich, ville proche de Londres, où se situe l'observatoire royal anglais. Ce méridien passe à proximité du Havre, de Caen et du Mans.

    Dans la nuit du 18 au 19 mars 1911, toutes les horloges de France s'arrêtent à minuit pour repartir 9 minutes et 21 secondes plus tard afin de se mettre en concordance avec le temps universel (Greenwich Mean Time, en abrégé « GMT » ou « temps moyen à Greenwich »). C'en est bel et bien fini de la rivalité franco-anglaise, en astronomie comme en politique...

  • 1945 : Les Japonais s'emparent de l'Indochine

    Les Japonais attaquent les garnisons françaises d'Indochine. Ils capturent l'amiral Jean Decoux, gouverneur de la colonie, et portent un coup fatal à la présence coloniale de la France dans le Sud-Est asiatique...

  • Naissances

  • Honoré de Mirabeau
    Né en 1749 à château du Bignon (Loiret) - Décédé le 2 avril 1791 à Paris
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    Honoré Riquetti, comte de Mirabeau, corrompu et jouisseur, enlaidi par la petite vérole mais d'une laideur puissante, multiplie les frasques de jeunesse avant de trouver sa voie dans la Révolution.

    Rebelle permanent, il est élu député du Tiers état en 1789 et s'acquiert une réputation lors de la célèbre séance du Jeu de Paume. Il met ensuite son talent d'orateur, sa popularité et son intelligence politique au service du roi... ■

  • Jean-Baptiste Kléber
    Né en 1753 à Strasbourg - Décédé le 14 juin 1800 à Le Caire (égypte)
  • Fils d'un ouvrier terrassier, devenu général sous la Révolution, après s'être signalé à Mayence, Jean-Baptiste Kléber se distingua à Cholet face aux Vendéens et remporta la victoire de Savenay le 23 décembre 1793. Il se distingua encore à Fleurus.

    Il fut assassiné en Orient après que Bonaparte lui eut confié l'expédition d'égypte et tandis qu'il remportait la bataille de Marengo (14 juin 1800)... ■

  • Alexandre Glais-Bizoin
    Né en 1800 à Quintin - Décédé le 6 novembre 1877 à Saint-Brieuc
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    Issu d'une riche famille des Côtes-du-Nord, il fit des études de droit mais, une fois reçu avocat (1822), négligea le barreau pour la politique. Homme de gauche, il lutta avec les libéraux contre les Bourbons de la branche aînée.

    Après la révolution de 1830, il fut nommé membre du conseil général des Côtes-du-Nord et se fit élire député. Il prit place à l'extrême-gauche et fut constamment réélu pendant toute la durée du règne de Louis-Philippe.

    Adversaire déterminé de la politique gouvernementale, il le pouvoir de ses interpellations et de ses critiques et s'employa surtout à réclamer la diminution de l'impôt du sel et de la taxe sur les lettres, et la suppression du timbre des journaux. Il se prononça contre les lois de septembre 1835 et se montra, contrairement à la très grande majorité des parlementaires, hostile à la translation des cendres de Napoléon Ier : « Les idées bonapartistes, dit-il, sont une des plaies vives de notre temps ; elles représentent ce qu'il y a de plus funeste pour l'émancipation des peuples, de plus contraire à l'indépendance de l'esprit humain. ».

    Dans le cadre du système postal, il est connu pour avoir proposé l'adoption d'un tarif unique d'envoi d'une lettre, indépendant de la distance. Il se battit pour l'adoption du tarif postal unique entre 1839 et 1847, finalement adopté en 1848, mais n'eut en revanche que peu de chose à voir avec l'adoption du timbre pour l'affranchissement, contrairement à la légende. L'Assemblée adopta finalement l'idée en 1847, une dizaine d'années après la proposition de Glais-Bizoin.

    Il se rallia à la Deuxième République et fut élu à l'Assemblée constituante par le département des Côtes-du-Nord. Il participa au gouvernement de défense nationale de Gambetta en 1870. En 1868, il fut l'un des fondateurs du journal la Tribune et en 1870 il engagea émile Zola comme secrétaire. ■

    Wikipedia
  • Fernand Widal
    Né en 1862 à Dellys (Algérie) - Décédé le 14 janvier 1929 à Paris
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    Georges Fernand-Isidore, dit Fernand Widal, est le fils d'un chirurgien militaire en poste en Algérie. Il étudie la médecine à Paris, devient interne en 1884 et docteur en médecine en 1889. Médecin des hôpitaux de Paris en 1893, agrégé en 1894, il pratique à l'hôpital Cochin à partir de 1905, enseigne la pathologie interne à partir de 1911, puis la médecine clinique à partir de 1918. En 1906, il entre à l'Académie de médecine, puis à l'Académie des sciences en 1919.

    Les travaux de Widal ont surtout porté sur la fièvre typhoîde, pour laquelle il a développé une technique de diagnostic dès 1896, le test de Widal. Pendant la Première Guerre mondiale, il a développé un vaccin qui a permis de réduire la propagation de cette maladie dans les troupes alliées.

    Il a aussi travaillé sur le rôle du chlorure de sodium dans les néphrites et l'œdème cardiaque (1906) et décrit le syndrome de Widal, caractérisé par l'association d'asthme, de polypes nasaux et d'intolérance à l'aspirine (1929). Il est l'auteur de très nombreuses publications portant sur les maladies infectieuses (notamment l'érysipèle), hépatiques, cardiaques et du système nerveux.

    Son nom a été donné à l'hôpital Fernand-Widal en 1959. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Jules Mazarin
    Né le 14 juillet 1602 à Pescina (Abruzzes, Italie) - Décédé en 1661 à Vincennes
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    Aucun immigrant n'a connu en France autant de fortune que Giulio Mazarini, en français Jules Mazarin. Il sert comme capitaine dans les armées du pape Urbain VIII mais c'est comme diplomate que très vite, il révèle des dons exceptionnels. Repéré par le cardinal Richelieu, il succède à celui-ci comme Premier ministre de la France, à la fin du règne de Louis XIII et sous la minorité de Louis XIV. Aux côtés de la régente Anne d'Autriche, dont il a sans doute été l'amant, il lutte contre la Fronde et restaure l'autorité de la monarchie. ■