Ephéméride
Félicité
07 mars

L'esclave Félicité, son amie Perpétue, une jeune mére, et trois compagnons furent condamnés pour propagande religieuse.

Le 7 mars 203, sous le régne de l'empereur romain Septime Sévére, ils furent livrés aux fauves puis déchiquetés par des gladiateurs, dans l'aréne de Carthage. Leur martyre a donné lieu à un récit célébre, en grande partie véridique, la Passio Perpetuae, et l'église d'Afrique (la Tunisie actuelle) célébra longtemps leur souvenir.

Source Hérodote

17e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du doronic..

17e jour des Poissons (18een cas d'année bissextile).

Dictons du jour

Mars aride, avril humide. Le beau temps de mars se paie en avril.
Quand mars se déguise en été, avril prend ses habits fourrés.
Mars est capable, de tuer les bêtes à l'étable.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Félicité et ses variantes : Félicitée, Felicity, etc.
Et aussi aux Nathan et ses variantes : Natan, Nathane.
Nominoë et ses dérivés bretons : Nevenoe, Nevenou, Nominoé, etc.
Perpétue.

Il se prénomme aussi Félicité

Ils se prénomment aussi Nathan

Événements

  • 161 : Mort d'Antonin le Pieux
  • Marc Auréle (40 ans) et Lucius Verus (31 ans) lui succédent à la tête de Rome. L'un et l'autre ont été adoptés 23 ans plus tôt par l'empereur défunt en vue de lui succéder, sur l'injonction de son prédécesseur, l'empereur Hadrien !...

  • 1276 : Un évêque à poigne à la tête d'Albi
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    Le pape nomme à la tête de l'évêché d'Albi, sur les bords du Tarn, un juriste brillant qui l'a assisté au concile de Lyon, deux ans plus tôt. Il s'agit de Bernard de Castanet..

    Celui-ci, sans attendre, engage la reconstruction de la cathédrale Sainte-Cécile dans le style gothique méridional inauguré par l'église des Jacobins, à Toulouse. Il fortifie également le palais épiscopal de la Berbie..

  • 1524 : Verrazane explore la côte nord-américaine
  • Jean de Verrazane (né Giovanni da Verrazano ou Verrazzano) aborde en Caroline du Sud.

    Il fait ensuite escale sur une riviére qu'il baptise Vendôme et qui sera plus tard appelée Hudson, la riviére de New York. Le navigateur baptise cet endroit Terre d'Angoulême en l'honneur du roi de France François 1er, ex-duc d'Angoulême.

    L'entrée du port de New York, en face de la statue de la Liberté, porte aujourd'hui son nom...

  • 1884 : Apparition des poubelles
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    Sous la IIIe République, le préfet du département de la Seine, Eugéne René Poubelle impose aux Parisiens l'usage de réceptacles fermés pour l'évacuation des ordures.

    Adoptant pour l'éternité le nom de leur inventeur, ces réceptacles se généralisent trés vite dans la capitale française puis dans toutes les grandes villes. De façon trés bénéfique, ils réduisent considérablement la saleté habituelle aux voies publiques depuis le Moyen âge et facilitent le travail des éboueurs...

  • 1936 : Hitler réoccupe la Rhénanie
  • Prenant prétexte d'un accord franco-soviétique, Hitler occupe la Rhénanie en violation du pacte de Locarno d'octobre 1925. Des détachements de son armée traversent le Rhin et entrent dans Cologne, Mayence et Tréves sans que les Français ne s'interposent. Strasbourg est désormais sous le feu des canons allemands.

    Plus rien ne subsiste des garanties militaires que la victoire de 1918 avait données à la France. « Le 7 mars 1936 était probablement la derniére occasion de porter un coup d'arrêt à la politique du fait accompli du IIIe Reich », écrit l'historien René Rémond...

  • 1956 : Le procés de « l'affaire des fuites »
  • François Mitterrand, alors ministre de l'intérieur de Pierre Mendés France, est blanchi des accusations calomnieuses de haute trahison portées contre lui. Il est injustement accusé d'avoir fourni, en 1953, des informations concernant l'effort de guerre français en Indochine au Parti Communiste et donc indirectement à l'U.R.S.S., allié des rebelles communistes indochinois. L'accusation, en temps de guerre, est gravissime et apte à briser la carriére de ce jeune ministre prometteur.

    L'affaire se révéle être en fait une machination montée par les mouvements poujadistes, hostiles à Mitterrand depuis que celui-ci a démissionné du gouvernement Daniel pour condamner la politique de répression menée par la France au Maroc et en Tunisie. Elle est à l'origine de la mésentente entre François Mitterrand et Pierre Mendés France, ces deux brillants hommes de gauche de la France de l'aprés-guerre. Le futur président de la république ne pardonnera en effet jamais, par la suite, à Mendés France de ne pas l'avoir prévenu des suspicions pesant sur lui...

    Naissances

  • Joseph Nicéphore Niépce
    Né en 1765 à Chalon-sur-Saône - Décédé le 5 juillet 1833 à Saint-Loup-de-Varennes
  • Joseph Nicéphore Niépce voit le jour sous le régne du roi Louis XV, dans ce qu'il est convenu d'appeler une « bonne famille ». Trés aisée, la famille posséde des propriétés dispersées autour de Chalon-sur-Saône lui procurant des revenus élevés.

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    De 1780 à 1788, ses études aux colléges des Oratoriens à Chalon-sur-Saône, Angers et Troyes. Il s'engage dans l'armée révolutionnaire en 1792.

    De retour en Bourgogne. Les années suivantes sont consacrées à la mise en valeur de ses propriétés et à ses inventions : le « pyréolophore » (sorte de moteur marin à explosion). Il y a également un projet de machine hydraulique de Marly, la culture du pastel dont le développement est favorisé par le blocus continental.

    1816 est l'année des premiéres recherches « héliographiques », menées conjointement à celles du pyréolophore. En 1824, enfin, Nicéphore peut écrire à son frére : « La réussite est compléte ».

    Louis Daguerre écrit une premiére lettre à Niépce en 1826. Niépce est assez méfiant, Daguerre plutôt pressant. Nicéphore envoie avec parcimonie des échantillons (parfois tronqués) de ses réussites tandis que Daguerre, lui, n'envoie que des promesses.

    Début 1828, retour à Chalon-sur-Saône : Daguerre se montre de plus en plus désireux de connaître de nouveaux résultats. Le premier projet d'association entre Niépce et Daguerre voit le jour en octobre 1829. Le but de l'association est de commercialiser les fruits de la nouvelle découverte, à parts égales. Niépce apporte son invention, Daguerre ses relations et son « industrie ». Au cours des années suivantes, la collaboration devient plus étroite : une correspondance s'établit entre Chalon-sur-Saône et Paris. Les lettres échangées montrent que Daguerre est surtout préoccupé de la gestion de son « diorama » et que les recherches sont essentiellement le fait de Niépce (bien que Daguerre parle de « nos » recherches).

    En 1832 enfin, Daguerre réalise pour Niépce un bilan de ses propres travaux d'où il ressort que l'un et l'autre, avec les mêmes produits, obtiennent des résultats différents ; il est toutefois à noter que jamais Daguerre n'a pu montrer à Niépce le moindre résultat de ses essais.

    Vers 1853, Abel Niépce de Saint-Victor améliore la technique de son oncle sous le nom d'héliogravure. ■

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  • Maurice Ravel
    Né en 1875 à Ciboure - Décédé le 28 décembre 1937 à Paris
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    Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXe siécle. Son œuvre, modeste en nombre d'opus (quatre-vingt-six œuvres originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d'un héritage complexe s'étendant de Couperin et Rameau jusqu'aux couleurs et rythmes du jazz et d'influences multiples dont celle, récurrente, de l'Espagne.

    Caractérisée par une grande diversité de genres, la production musicale de Ravel respecte dans son ensemble la tradition classique et s'étale sur une période créatrice de plus de quarante années qui la rendent contemporaine de celles de Fauré, Debussy et Poulenc, mais aussi de Stravinski, Prokofiev, Bartók ou Gershwin. La grande majorité de ses œuvres a intégré le répertoire de concert. Parmi celles-ci le ballet symphonique Daphnis et Chloé (1909-12), le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre pour la main gauche (1929-31) et en sol majeur (1930-31) et l'orchestration des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (1922) sont celles qui ont le plus contribué à sa renommée internationale. Reconnu comme un maître de l'orchestration et un artisan perfectionniste, cet homme à la personnalité complexe ne s'est jamais départi d'une sensibilité et d'une expressivité qui lui firent évoquer dans son œuvre à la fois « les jeux les plus subtils de l'intelligence » et « les épanchements les plus secrets du cœur ». ■

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  • Reinhard Heydrich
    Né en 1904 à Halle (Allemagne) - 4 juin 1942 à Prague (République tchéque)
  • Fils d'un directeur de conservatoire de musique, Heydrich est bouleversé comme la plupart des jeunes Allemands par la défaite de 1918 et entre dans la marine comme officier. Il en est chassé pour mauvaise conduite en 1931 et rejoint alors la Schutzstaffel, le corps d'élite du parti nazi. Le chef des SS, le Reichsführer Heinrich Himmler, séduit par son physique aryen, lui confie l'organisation d'un service interne de sécurité (Sicherheitsdienst). Il deviendra le fer de lance de la conquête du pouvoir.

    Promu à la veille de la guerre à la tête de l'Office central de sécurité du Reich (R.S.H.A. Reichssicherheitshauptamt), incluant la police criminelle et la Gestapo, Heydrich n'est plus seulement le bras droit de Himmler mais sans doute aussi le personnage le plus puissant de l'Allemagne nazie aprés Hitler.

    C'est alors qu'il conçoit le projet d'extermination physique des Juifs d'Europe. Nommé « Protecteur du Reich » de Bohême-Moravie le 27 septembre 1941, en plus de ses autres fonctions, il est griévement blessé le 27 mai 1942 par des résistants tchéques parachutés de Londres. Sa mort, le 4 juin suivant, est le premier coup dur qu'ait à encaisser l'état nazi. ■

  • Jacques Michel Pierre Delmas dit Jacques Chaban-Delmas cl
    Né en 1915 à Paris (XIIIe) - Décédé le 10 novembre 2000 à Paris (VIIe)
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    Jacques Delmas étudie au lycée Lakanal, à Sceaux, à la faculté de droit de Paris et est diplômé de l'école libre des sciences politiques (SciencesPo), licencié en droit et diplômé d'études supérieures d'économie politique et de droit public. En 1933, il rentre en tant que journaliste au quotidien L'Information. En 1938/39 pour son service militaire à Bitche en Moselle, il fait les E.O.R et sort major de promotion à Saint-Cyr. Au moment de la défaite de juin 1940, il est sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de forteresse prés de Nice.

    Ne supportant pas l'humiliation de juin 1940, il entre en contact avec la Résistance en décembre 1940. Il se lie avec Maurice Bourgés-Maunoury et Félix Gaillard. De 1941 à 1942, il travaille au ministére de la Production industrielle. Comme haut fonctionnaire, il fournit des renseignements économiques à la France libre. C'est l'un des trois membres du Comité financier de la Résistance à avoir une délégation de signature pour l'émission de créances.

    En mai 1944, il est nommé délégué militaire national et, devant peser dans les négociations, au grade de général de brigade par le général de Gaulle. Il est à l'époque le plus jeune général nommé depuis le Premier Empire, même s'il ne commande aucune troupe. Il participe à la Libération de Paris en août 1944 assumant essentiellement un rôle de liaison auprés du Général Leclerc et des forces alliées. Aprés l'Armistice, il est co-commandant des Forces armées en tant que chef de l'Axe Ouest, la France étant divisée selon un axe nord-sud. Roland Doyen est chef de L'Axe Est et nommé Gouverneur Militaire. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération.

    Il est élu député de la Gironde en 1946, mandat qu'il conserve jusqu'en 1997, puis maire de Bordeaux de 1947 à 1995, et président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1969, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988.

    En 1995, à l'âge de 80 ans, Jacques Chaban-Delmas décide de ne pas se représenter à la mairie de Bordeaux et soutient alors le candidat R.P.R., et tout nouveau premier ministre, Alain Juppé, qui lui succédera. àpartir de là, il se retire progressivement de la vie politique.

    Le 12 novembre 1996, sur proposition du président Philippe Séguin, il est élu président d'honneur de l'Assemblée nationale par l'acclamation de tous les députés réunis dans l'hémicycle, à l'occasion d'un hommage solennel à l'occasion des cinquante ans de sa vie parlementaire. ■

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  • Georges Perec
    Né en 1936 à Paris - Décédé le 3 mars 1982 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)
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    écrivain et verbicruciste français

    Membre de l'Oulipo à partir de 1967, Perec fonde ses œuvres sur l'utilisation de contraintes formelles, littéraires ou mathématiques, qui marquent son style.

    Georges Perec se fait connaître dés son premier roman, Les Choses : Une histoire des années soixante (Prix Renaudot 1965) qui restitue l'air du temps à l'aube de la société de consommation. Suivent, entre autres, Un homme qui dort, portrait d'une solitude urbaine, puis La Disparition, où il reprend son obsession de l'absence douloureuse. Ce premier roman oulipien de Perec est aussi un roman lipogrammatique (il ne comporte aucun « e »). Paraît ensuite, en 1975, W ou le Souvenir d'enfance, qui alterne fiction olympique fascisante et écriture autobiographique fragmentaire. En 2012 paraît le roman Le Condottiére dont il avait égaré le manuscrit en 1966 pendant un déménagement et qui ne fut retrouvé qu'en 1992, dix ans aprés sa mort.

    La Vie mode d'emploi (prix Médicis 1978), dans lequel Georges Perec explore de façon méthodique et contrainte la vie des différents habitants d'un immeuble, lui apporte la consécration. ■

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    Décès

  • Antonin le Pieux
    Né le 19 septembre 86 à Lanuvium (Latium) - Décédé en 161 à Rome
  • Issu d'une famille originaire de Nemausus (Nîmes), Antonin le Pieux a été adopté par l'empereur Hadrien et lui a succédé à la tête de l'empire romain en 138, à cinquante ans passés. Comblés par sa sage administration, les Romains ont donné son nom aux empereurs du IIe siécle, le siécle des Antonins. Ils ont porté Rome à son apogée.

    En dépit de sa puissance, Antonin a supporté l'inconduite de sa femme Faustine dite l'Ancienne. Il lui a même accordé l'apothéose, l'élevant à sa mort au rang des déesses ! Leur seul enfant survivant, une fille appelée Faustine la Jeune, a épousé Marc Auréle et donné le jour à Commode. L'un et l'autre ont régné sur Rome... ■

  • Étienne Arago
    né le 9 février 1802 à Perpignan - Décédé en 1892 à Paris
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    Il eut une enfance heureuse. Il commença ses études au collége de Perpignan, à 13 ans, il entra à l'abbaye-école de Soréze. étienne fit moins de trois années scolaires dans cette institution. Grâce à l'appui de son frére aîné, François Arago, étienne entre alors comme préparateur de chimie à l'école polytechnique, connue par son républicanisme. Il y rencontre notamment Auguste Comte et Eugéne Cavaignac, auprés de qui il forme ses goûts et convictions politiques républicaines, qu'il conservera toute sa vie.

    àcôté de ses occupations littéraires et théâtrales. En juillet 1830, il fit fermer son théâtre du Vaudeville et distribuer sur les barricades les armes qui y étaient en réserve. En tant qu'aide de camp de Lafayette, il participa activement à ces journées dites les Trois Glorieuses, qui conduisirent à la chute des Bourbons.

    En février 1848, il se retrouva en armes sur les barricades aux postes les plus exposés. Le 24 février, le jour de l'abdication de Louis-Philippe, il réussit à prendre l'hôtel des Postes et s'installa à la place du directeur. Un gouvernement provisoire fut formé, dans lequel figurait son frére François Arago aux côtés de Lamartine et Ledru-Rollin. Il fut confirmé dans ses fonctions de directeur général des Postes. Il en démissionna en décembre 1848 lors de l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République. Mais c'est sous sa bréve administration que l'usage des timbres-poste fut décidé et mis en place dans le pays.

    élu en avril 1848 à l'Assemblée constituante, il s'opposa, ensuite, trés vivement à la politique du Prince président. ■

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  • Aristide Briand
    Né le 28 mars 1862 à Nantes - Décédé en 1932 à Paris
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    Aristide Briand est l'une des plus belles personnalités de la IIIe République. Orateur hors pair et homme de convictions, il sait toutefois écouter ses adversaires et marcher avec eux vers un compromis profitable à tous.

    De 1906 à sa mort, il est dix fois président du Conseil et 22 fois ministre dont 15 aux Affaires étrangéres... ■

  • Max Hymans
    Né 2 mars 1900 à Paris - Décédé en 1961 à Saint-Cloud
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    Aprés son baccalauréat il obtient un diplôme d'ingénieur des Arts et Manufactures de l'école centrale de Paris en menant en paralléle des études de droit. Il entre comme ingénieur chef aux chantiers de Clairoix prés de Compiégne, Oise où son orientation socialiste le fait entrer en conflit avec l'administrateur délégué au sujet des salaires des ouvriers français, et de leur reléve par des ouvriers étrangers encore plus mal payés.

    Le 22 octobre 1925, il s'inscrit comme avocat à la Cour d'appel de Paris. Il ouvre un cabinet spécialisé dans les affaires de contrefaçon et de brevets d'invention pour utiliser sa double compétence d'ingénieur et de juriste.

    En 1928, il est élu député de la deuxiéme circonscription de l'Indre, regroupant Valençay, écueillé, Châtillon-sur-Indre, Buzançais et Levroux. Il sera, président de commission, sous-secrétaire d'état.

    Bien que dégagé de ses obligations militaires en qualité de parlementaire, il demande son intégration dans l'armée. Il sera parmi les rares députés avec Jean Pierre-Bloch, Pierre Mendés France, et François Chasseigne à demander à servir. Il reçoit une affectation au premier groupe du 31e régiment d'Artillerie divisionnaire de campagne, en qualité de capitaine et participe aux batailles du Luxembourg, de l'Aisne et de l'Ailette. Durant la guerre, il participa activement à la Résistance.

    En 1848, Il préside l'Assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et devient président d'Air France. Il devra d'abord pacifier une entreprise dans laquelle une guerre larvée existait entre ceux qui venaient d'Alger, et ceux qui, restés en France, avaient dû collaborer. Il associera le plus possible à ses décision la CGT. Il le fera grâce à la présence statutaire de deux délégués du personnel au sein du Conseil d'Administration. Il lance un programme d'achat d'avions raisonné. Sa préférence va vers des avions d'excellente qualité : Douglas DC-3, Douglas DC-4, enfin des Lockheed Constellation. Il est élu à la présidence de l'OACI, organisation des Nations Unies destinée à rationaliser le transport aérien. ■

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  • Paul Eugéne Victor dit Paul-émile Victor
    Né le 28 juin 1907 à Genéve - Décédé en 1995 à Bora-Bora
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    Il passe une partie de son enfance à Saint-Claude dans le Haut-Jura où son pére posséde une usine de pipes, l'usine « Victor ».

    En 1925, il obtient un baccalauréat math-philo puis poursuit une formation d'ingénieur à l'école centrale de Lyon qu'il quitte pour passer et réussir le concours d'entrée de l'école nationale de navigation maritime de Marseille, puis il fait son service militaire comme lieutenant aspirant dans la Marine nationale. Ces deux expériences le déçoivent de la Marine dont il se faisait une idée plus poétique. En 1931, il obtient un brevet de pilote d'avion.

    à la suite d'une rencontre décisive avec le célébre et trés médiatique commandant et explorateur polaire français Jean-Baptiste Charcot, il organise sa premiére expédition polaire avec le Musée d'Ethnographie du Trocadéro de Paris. Il se fait débarquer avec trois compagnons sur la côte est du Groenland pour sa premiére expédition polaire chez les Eskimos inuits de la ville d'Ammassalik. Au cours cette premiére année passée avec les inuits, il apprendra à parler couramment leur langage.

    à son retour en France, fort de son aura et de son sens de la communication exceptionnels, il acquiert du succés et de la notoriété médiatique grâce à de nombreuses conférences et articles dans des revues diverses sur ses aventures. En 1936, Il réalise l'exploit de traverser le Groenland en traîneaux à chiens, d'ouest en est. Arrivé à l'est, il reste quatorze mois seul à Kangerlussuatsiaq au sein d'une famille Inuits « comme un eskimo parmi les eskimo ».

    En 1939, lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé dans la marine française basée à Stockholm en Suéde, il est à la fois officier de renseignement et officier de liaison avec la Finlande alliée jusqu'à l'armistice de 1940. Il quitte la France à l'automne 1940 et séjourne au Maroc puis en Martinique dans le cadre de missions ethnologiques, et arrive aux états-Unis en juillet 1941. Il s'engage dans l'US Air Force aux états-Unis comme lieutenant-instructeur, pilote et parachutiste. Il devient par la suite commandant d'une des escadrilles « recherche et sauvetage » de pilotes perdus en milieu polaire pour l'Alaska, le Canada et le Groenland et obtient à ce titre la double nationalité française et américaine.

    Aprés la guerre, Paul-émile Victor s'oriente dans la direction des expéditions scientifiques en créant les Expéditions Polaires Françaises. De 1947 à 1976 : Paul-émile Victor dirige les Expéditions polaires françaises. 150 expéditions sont menées, dix-sept d'entre elles qu'il vit et dirige personnellement en terre Adélie en Antarctique et quatorze au Groenland en Arctique. ■

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