Ephéméride
Alexis
17 février

Alexis Falconieri et six autres marchands de Florence renoncent en 1233 à leurs richesses et à la vie mondaine pour se mettre au service de Dieu à l'image de Saint François d'Assise, leur contemporain. Ils fondent l'ordre des Servites de Marie.

Source Hérodote

29e jour du mois pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chélidoine.

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28e jour du Verseau.

Dictons du jour

Février pluvieux, mars hâleux, bons pour les laboureux.

Fossés pleins en février, abondance dans les greniers.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Alexis et ses variantes masculines : Alexi, Alessio, Alexian, Alexio, Alexy et féminines Alexia, Alessia, Alexiane, Alexianne, Alexane, Alexias, Alexie
Et aussi aux Fintan,
Flavien et son féminin Flavienne.
Gireg et ses dérivés bretons : Dilek, Gevroc, Guevreoc'h, Guiec, Guireg, Kireg, Kirek, etc.
Théodule.

Ils se prénomment aussi Alexis

Événements

  • 1600 : Fin tragique de Giordano Bruno
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    Le philosophe Giordano Bruno est brûlé vif à Rome, sur le Campo des Fiori, après avoir passé huit ans dans les geôles de l'Inquisition...

  • 1661 : L'empereur Kangxi, le « Roi-Soleil » chinois
  • Kangxi devient empereur à Pékin.

    Fils du fondateur de la dynastie Qing (ou mandchoue), il régnera 62 ans et portera la Chine à son apogée. Il accueillera les jésuites à la Cité interdite...

  • 1772 : Premier partage de la Pologne
  • Sur une suggestion du roi de Prusse Frédéric II, celui-ci s'entend avec la tsarine Catherine II et l'archiduchesse d'Autriche Marie-Thérèse pour enlever à la Pologne un tiers de son territoire. L'accord est confirmé le 25 juillet suivant par le traité de Saint-Pétersbourg. Il s'agit de fait d'un acte de brigandage sans guère de précédent dans l'Europe moderne, à rebours de l'esprit des Lumières. Les révolutionnaires français vont s'en prévaloir pour annexer vingt ans plus tard la Belgique et d'autres pays voisins du leur...

  • 1864 : Le sous-marin CSS Hunley en action
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    En pleine guerre de Sécession, un submersible sudiste, le CSS Hunley, devient le premier sous-marin à couler un navire de guerre ennemi.

  • 1871 : Adolphe Thiers chef du gouvernement exécutif
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    Les premières élections générales depuis la chute de Napoléon III se soldent par une écrasante majorité conservatrice et monarchiste. Le 17 février suivant, les députés, réunis à Bordeaux pour cause d'invasion prussienne, désignent Adolphe Thiers (73 ans) comme « chef du gouvernement exécutif de la République française » en attendant de statuer sur la nature du régime futur : monarchie ou république.

    Le 31 août 1871, à Versailles, l'assemblée se proclame Constituante et, dans le même temps, donne le titre de président de la République à Thiers...

  • 1940 : Le plan Manstein
  • L'invasion de la Hollande, de la Belgique et de la France en mai-juin 1940 est le fruit d'un plan téméraire, concocté par Hitler suite à sa rencontre inopinée avec un obscur général d'infanterie, Erich von Manstein, le 17 février 1940...

    La première phase du plan Manstein, le « Fall Gelb » (« Plan Jaune »), entraînera en mai 1940 l'enfermement des troupes alliées dans la nasse de Dunkerque, par un mouvement tournant de la Wehrmacht. Après quoi, en juin 1940, celle-ci appliquera le « Fall Rot » (« Plan Rouge »), autrement dit l'invasion de la France...

    Naissances

  • Constantin 1er, Constantin le Grand
    Né en 280 à Nish (Empire romain) - Décédé le 22 mai 337 à Ancyrona (Empire romain)
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    Constantin le Grand est le dernier d'une longue suite d'empereurs romains originaires d'Illyrie (une partie de la Yougoslavie du XXe siècle). Ces hommes énergiques ont redressé le vieil empire à la fin du IIIe siècle, lorsqu'il était menacé par les premières attaques des Barbares. Ils ont fortifié les villes et renforcé les légions des frontières.

    Constantin donne à l'empire une nouvelle capitale à l'emplacement d'une cité grecque du nom de Byzance, sur le détroit du Bosphore, entre Europe et Asie. Cette « Nouvelle Rome » va prendre le nom de son fondateur : Constantinople. Elle deviendra bien plus tard la capitale de l'empire ottoman. (depuis 1930, son nom officiel est Istanbul, ou Istamboul).

    Constantin est le premier empereur romain à avoir reconnu l'importance du christianisme. Un édit de tolérance publié à Milan en 313 met fin aux persécutions et lui vaut la sympathie des adeptes de la nouvelle religion. Lui-même se convertit sur son lit de mort. Après lui, tous les empereurs romains à une exception près seront chrétiens... ■

  • Pierre Le Pesant de Boisguilbert
    Né en 1646 à Rouen - Décédé le 10 octobre 1714 à Rouen
  • Le mercantilisme est pour la première fois contesté par un magistrat français, féru d'économie, Pierre Le Pesant de Boisguilbert. Baptisé le 17 février 1646 à Rouen, ce cousin de Corneille et peut-être lointain parent de Vauban, proche des jansénistes, se met en tête de contester l'impéritie des gouvernants ; démarche périlleuse au Siècle de Louis XIV ! En 1695, dans un livre intitulé Détail de la France, il décrit un pays exsangue victime de deux erreurs majeures :

    ● La première est de croire que l'état peut résoudre les problèmes économiques alors qu'en pratique, il étouffe la production par ses réglementations et ses taxes (un débat toujours actuel),

    ● La seconde, qu'il développera en 1707 dans un opuscule intitulé : De la nature des richesses, de l'argent et des tributs, est de croire comme les mercantilistes que la richesse vient de l'accumulation d'or et d'argent. En précurseur des libéraux et du premier d'entre eux, Adam Smith, Boisguilbert souligne avec bon sens que les métaux précieux n'ont aucune valeur en soi ; ils n'ont d'autre rôle que de faciliter les échanges. L'important réside dans la production de richesses. ■

  • René-Théophile-Hyacinthe Laennec
    Né en 1781 à Quimper - Décédé le 13 août 1826 à Douarnenez
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    C'est à Quimper, en Bretagne, que René-Théophile-Hyacinthe Laennec naît dans une famille d'avocats. à cinq ans, il est confié à un oncle, professeur de Médecine et recteur de l'université de Nantes. Il suit l'exemple de ce tuteur et entame des études de Médecine dans cette ville. En septembre 1795, il est nommé aide-chirurgien de 3e classe, puis est envoyé en 1797 à l'Hôpital militaire de Brest. L'année suivante, il accède par concours au grade d'officier de santé de seconde classe, ce qui lui permet de poursuivre ses études à Paris.

    Dans la capitale, Il devient en 1800 l'élève de Jean-Nicolas Corvisart à l'hôpital de la Charité. Il est reçu docteur en médecine le 11 juin 1804 après avoir soutenu sa thèse intitulée « Proposition sur la doctrine d'Hippocrate relativement à la médecine pratique » dans laquelle il souligne l'importance de la sémiologie et de la nosologie pour le traitement des maladies.

    Durant l'Empire, il pratique l'anatomie pathologique, étudiant les pathologies telle la cirrhose du foie à partir des lésions constatées à l'autopsie. Ce catholique pratique au quotidien la charité envers les nécessiteux. En 1814, après la première abdication de l'Empereur, René Laennec prodigue ses soins, à la Salpêtrière, aux jeunes soldats bretons atteints par le typhus et dont personne ne comprend le langage.

    C'est au début de la Restauration que Laennec invente le stéthoscope, d'abord un simple rouleau de papier ficelé baptisé pectoriloque, qu'il ne tarde pas à perfectionner, fondant à partir de cette invention une nouvelle pratique, l'auscultation. Cette technique permet de percevoir les bruits corporels internes, de les analyser et de les relier à des lésions anatomiques, ce qui se révélera essentiel pour le diagnostic des maladies respiratoires - dont la si redoutée tuberculose - et cardio-vasculaires. ■

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    Décès

  • Molière
    Né le 15 janvier 1622 à Paris - Décédé en 1673 à Paris
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    Jean-Baptiste Poquelin fonde L'Illustre-Théâtre le 30 juin 1643, au tout début du règne de Louis XIV, avec ses amis comédiens, Madeleine Béjart et Tiberio Fiorelli, dit Scaramouche, vedette de la comédie italienne. Lui-même adopte le pseudonyme de Molière (nom d'un romancier naguère à la mode).

    La troupe de Madeleine Béjart triomphe enfin à Paris le 18 novembre 1659 avec Les Précieuses ridicules.

    Bénéficiant dès lors du soutien du roi, qui le protège contre les cabales et lui assure de confortables revenus, Molière assume une fonction équivalente à celle de bouffon du roi, avec le droit de tout dire et de tout jouer.

    Il va donner dans les quatorze dernières années de sa vie la totalité de ses chefs-d'œuvre. Des contemporains admiratifs le considéreront alors comme un « demi-dieu » !

    Parmi ses nombreuses pièces à succès, citons : Sganarelle ou le cocu imaginaire, L'école des maris, L'école des femmes, Tartuffe, Dom Juan, Le médecin malgré lui, Le Bourgeois gentilhomme... Les intrigues de Lully eurent pour effet de priver Molière de la faveur royale. Il mourut quelques heures après la 4e représentation de sa dernière pièce : le malade imaginaire qui ne fut jamais représentée devant la cour... ■

  • Quentin de La Tour
    Né le 5 septembre 1704 à Saint-Quentin - Décédé en 1788 à Saint-Quentin
  • Issu d'un milieu cultivé, son patronyme originel est « Delatour » que l'usage déforma en « de La Tour ».

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    Il part à Paris dans une petite académie de peinture. à partir de 1722, il s'installe comme peintre. En 1735, il réalise le portrait de Voltaire au pastel, ce qui lui assura une grande renommée. à son apogée, il a réalisé différents portraits de Louis XV de sa famille et son entourage, devenant ainsi un artiste en vogue.

    Il est surnommé alors « le prince des pastellistes » , technique qui devint à la mode à partir de 1720 notamment, à cause des progrès dans la production du verre plat.

    à sa maturité, Latour est un excellent dessinateur, il acquiert une remarquable maîtrise du portrait au pastel. Son succès fut incontesté, la critique unanime. Son perfectionnisme méticuleux lui vaudra d'endommager certains de ces portraits.

    à la fin de sa vie, il perdit ses facultés. Son caractère ne l'avait pas conduit à transmettre ses connaissances. ■

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  • Jean Cavaillès cl
    Né le 15 mai 1903 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) - Décédé en 1944 à Arras (Pas-de-Calais)
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    Fils d'officier, il fut éduqué dans la religion protestante. Brillant élève, Jean Cavaillès fait des études primaires et secondaires à Mont de Marsan et à Bordeaux, puis en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand et il est reçu en 1923 premier au concours d'entrée de l'école normale supérieure de la rue d'Ulm après l'avoir préparé seul. Il est également titulaire d'une licence de mathématiques. En 1927, il est agrégé de philosophie. Il accomplit l'année suivante son service militaire comme sous-lieutenant dans une unité de tirailleurs sénégalais.

    Il séjourne à plusieurs reprises en Allemagne (Berlin, Hambourg, Göttingen, Munich et Fribourg) et il peut observer le régime nazi. En 1931, il rend visite au philosophe Edmund Husserl et écoute également Martin Heidegger. En 1934, il a lu Mein Kampf, il a entendu Adolf Hitler. Il a rencontré en 1936 à Altona les opposants au régime hitlérien.

    Mobilisé en septembre 1939, il est cité pour son courage à deux reprises, mais il est fait prisonnier le 11 juin 1940 en Belgique. Il est cofondateur à Clermont-Ferrand, en 1940, avec Lucie Aubrac et Emmanuel d'Astier de La Vigerie du mouvement Libération-Sud.

    Il est arrêté par la police française en août 1942 et interné à Montpellier puis à Saint-Paul-d'Eyjeaux, d'où il s'évade en décembre 1942.

    Il rencontre Charles de Gaulle à Londres en février 1943. Revenu en France en février de la même année, il se livre essentiellement au renseignement et au sabotage visant la Kriegsmarine. Arrêté le 28 août 1943 à Paris, il est torturé par la Gestapo de la rue des Saussaies, puis il est incarcéré à Fresnes et à Compiègne. Il est fusillé sur le champ le 17 février 1944 dans la citadelle d'Arras.

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  • Jacques Baumel cl
    Né le 6 mars 1918 à Marseille - Décédé en 2006 à Rueil-Malmaison
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    Après des études de médecine, Jacques Baumel prend part à la Résistance et dirige le mouvement Combat à Marseille. En 1943, il est secrétaire général des Mouvements unis de la Résistance (M.U.R.). Il participe en 1945 à la fondation de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (U.D.S.R.). Il siège à l'Assemblée consultative provisoire. En 1945, il est élu député de la Moselle à la Première Assemblée nationale constituante, est élu dans la Creuse à la Deuxième Assemblée mais est battu lors des élections à l'Assemblée nationale de 1946. Il a présidé le groupe parlementaire de l'U.D.S.R., Il participe à l'essor du Rassemblement du peuple français (R.P.F.) dès sa fondation en 1947.

    Sénateur de 1959 à 1967, il est l'un des adjoints des secrétaires généraux de l'Union pour la nouvelle République (U.N.R.). Il se rend aux états-Unis et étudie la campagne de John Fitzgerald Kennedy en 1960. Il accède au secrétariat général du mouvement gaulliste le 7 décembre 1962 après le succès remporté par l'U.N.R.-U.D.T. en novembre et assume cette fonction jusqu'au 19 janvier 1968 où il est remplacé par Robert Poujade. Il est élu lors des neuf élections à l'Assemblée nationale dès 1967 et siège au Palais Bourbon jusqu'en 2002. Il fut membre de l'Union pour la nouvelle République (U.N.R.), de l'Union pour la défense de la République (U.D.R.) et du Rassemblement pour la République (R.P.R.).

    Jacques Baumel est secrétaire d'état auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972. Maire de Rueil-Malmaison, « une ville de province aux portes de Paris », selon son expression, de 1971 à 2004, il est à l'origine de Rueil 2000 (aujourd'hui Rueil-sur-Seine)...