Ephéméride
Alix
09 janvier



Née en 1576 à Remiremont, dans les Vosges, Alix le Clerc fonda la Congrégation de Notre-Dame pour instruire les jeunes filles pauvres. Il s'agissait au XVIe siècle d'une initiative proprement révolutionnaire.

Source Wikipedia

20e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du van.

tp-0152pre

19e jour du Capricorne.

Journée mondiale

Journée mondiale de la Corse

Prénoms du jour

Bonne fête aux Alix et ses variantes Alixe, Alixia et Alixiane.
et aussi aux Adrian et ses dérivés : Adi, Adarian, Adrain, Adriane, Adron, Adryan, Adryon, Andrian, Hadrianus, etc.
Vaneng

Elle se prénomme aussi Alix

Événements

  • 1317 : Sacre de Philippe V le Long et loi salique
  • tp-1577

    Philippe, comte de Poitou, deuxième fils de Philippe le Bel et Jeanne de Navarre, se fait hâtivement sacrer à Reims sous le nom de Philippe V le Long, empêchant que sa nièce Jeanne, héritière légitime de la couronne, ne monte sur le trône.

    Il légitime de la sorte une prétendue « loi salique » selon laquelle la couronne capétienne doit revenir à l'aîné des garçons du roi défunt.

  • 1719 : La France et l'Espagne en guerre
  • Le conflit est la conséquence de la rivalité personnelle entre le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, et le Régent de France Philippe d'Orléans. Le prétexte en est fourni par un faux-attentat contre la personne du Régent...

  • 1934 : L'affaire Stavisky
  • L'escroc Alexandre Stavisky est retrouvé dans un chalet de Chamonix, tué d'une balle. Suicide ou meurtre ?

    Sa mort, d'après le rapport de police, est consécutive à un suicide mais l'opinion publique soupçonne aussitôt des hommes politiques de l'avoir fait assassiner pour l'empêcher de dénoncer ses complices...

    Naissances

  • Pierre 1er le Grand
    Né en 1672 à Moscou (Russie) - Décédé le 8 février 1725 à Saint-Pétersbourg (Russie)
  • tp-ru77

    D'une taille hors du commun (2,04 mètres) et d'une énergie à toute épreuve, Pierre le Grand est le quatrième souverain de la dynastie des Romanov et sans doute le plus grand. Sans ménagement et à coup d'oukazes (décrets), il fait entrer son pays dans la modernité et le raccroche à l'Occident européen... ■

  • Simone de Beauvoir
    Née en 1908 à Paris - Décédée le 14 avril 1986 à Paris
  • 21.013

    Philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française.

    En 1954, après plusieurs romans dont L'Invitée (1943) et Le Sang des autres/ (1945), elle obtient le prix Goncourt pour Les Mandarins et devient l'un des auteurs les plus lus dans le monde.

    Souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.

    Elle a partagé sa vie avec le philosophe Jean-Paul Sartre. Leurs philosophies, bien que très proches, ne sauraient être confondues. ■



    Wikipedia
  • Danielle Casanova
    Née en 1909 à Ajaccio (Corse) - Décédée le 9 mai 1943 à Auschwitz (Allemagne)
  • tp-2259

    Fille d'instituteurs, d'une famille de cinq enfants, Vincentella Perini fait ses études secondaires à Ajaccio puis au collège et au Luc (Var). Elle s'inscrit à l'école dentaire de Paris où elle découvre l'Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d'en devenir responsable. Elle rencontre son mari, Laurent Casanova, au sein de cette organisation. En 1928, elle s'engage dans les Jeunesses communistes.

    Elle se fait alors appeler Danielle, devient secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932, puis la direction du mouvement en février 1934. Elle suivit, en juin 1934, une école du parti et participe, en 1935, au congrès de l' Internationale communiste des Jeunes à Moscou. Face à la très rapide augmentation des effectifs de la J.C., le VIIIe congrès réuni à Marseille en 1936 la charge de fonder l'Union des jeunes filles de France, organisation proche de la J.C., qui a vocation à créer un mouvement de jeunes filles, pacifiste et anti-fasciste. Élue secrétaire générale de l'U.J.F.F. lors de son premier congrès en décembre 1936, elle organise dans le cadre de ce mouvement des actions humanitaires vis-à-vis des républicains espagnols à l'issue de la guerre civile.

    Lors de l'interdiction du P.C.F. en septembre 1939, elle passe dans la clandestinité et joue un rôle important pour renouer les liens entre les militants et dirigeants plongés dans la clandestinité. À partir d'octobre 1940, elle participe à la mise en place des Comités féminins en région parisienne et la zone occupée. Elle maintient ses liens avec les dirigeants des Jeunesses Communistes et participe à leur implication dans la lutte armée à partir de juillet 1941.

    Elle est arrêtée par la police française le 15 février 1942. Emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville, elle ne cesse jamais de militer. Elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943, y sert dans l'infirmerie du camp en tant que chirurgien-dentiste. Elle décède du typhus. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Anne de Bretagne
    Née le 25 janvier 1477 à Nantes - Décédée en 1514 à Blois
  • Princesse, Duchesse, Reine.

    tp-4834

    De l'éducation d'Anne de Bretagne, on conserve peu de traces. Il est probable qu'elle reçoit l'éducation d'une jeune noble de son temps : elle apprend à lire et à écrire en français, peut-être un peu de latin et n'a jamais parlé ni compris le breton, langue à laquelle les milieux nantais où elle évolue sont étrangers. On lui aurait peut-être enseigné la danse, le chant et la musique.

    En cette période, la loi successorale est imprécise, établie principalement par le premier traité de Guérande en 1365 par Jean IV. Celle-ci prévoyait la succession de mâle en mâle dans la famille des Montfort en priorité. Pour la succession du duc François II, le manque d'un héritier mâle menaçait de replonger la Bretagne dans une crise dynastique voire de faire passer le duché directement dans le domaine royal. François II étant en résistance contre les prétentions du roi de France il décide de faire reconnaître héritière sa fille par les États de Bretagne malgré le traité de Guérande.

    En 1488, la défaite des armées de François II à Saint-Aubin-du-Cormier qui conclut la guerre folle le contraint à accepter le traité du Verger dont une clause stipule que François II ne pourra marier ses filles sans le consentement du roi de France.

    Avant de mourir, François II a nommé le maréchal de Rieux tuteur de sa fille, avec pour mission de la marier. Dans la cathédrale de Rennes le 19 décembre 1490, Anne, devenue duchesse, épouse en premières noces et par procuration le futur Maximilien Ier. Ce faisant, elle devient reine, conformément à la politique de son père.

    Après deux mois de siège de Rennes, sans assistance et n'ayant plus aucun espoir de résister, la ville se rend. Anne ayant refusé toutes les propositions de mariage avec des princes français, les fiançailles avec Charles VIII sont célébrées à la chapelle des Jacobins de Rennes. Puis elle se rend, escortée de son armée jusqu'à Langeais pour les noces. Le contrat de mariage comprend une clause de donation mutuelle au dernier vivant de leurs droits sur le duché de Bretagne. En cas d'absence d'héritier mâle, il est convenu qu'elle ne pourra épouser que le successeur de Charles VIII.

    Anne de Bretagne est reine consort de France. Elle est sacrée et couronnée reine de France à Saint-Denis. Elle est le première reine couronnée dans cette basilique et sacrée, « oincte, chef et poitrine ».

    Dès la mort de Charles VIII, héritière des droits des rois de France sur la Bretagne, elle reprend la tête de l'administration du duché de Bretagne. Anne de Bretagne est sans aucun doute la première reine de France à apparaître comme une mécène recherchée par les artistes et auteurs de son époque.

    Trois jours après la mort de son époux, le principe du mariage avec Louis XII est acquis, à la condition que Louis obtienne l'annulation de son mariage. Elle retourne pour la première fois en Bretagne en 1498, après avoir échangé une promesse de mariage avec Louis XII à Étampes, quelques jours après le début du procès en annulation de l'union entre Louis XII et Jeanne de France.

    Usée par les nombreuses maternités et les fausses couches, atteinte de la gravelle, elle meurt vers six heures du matin au château de Blois, après avoir dicté par testament la partition de son corps, en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples, privilège de la dynastie capétienne. Elle permet ainsi la multiplication des cérémonies et des lieux. ■

    Wikipedia

  • Bernard de Fontenelle logo_af.gif
    Né le 11 février 1657 à Rouen - Décédé en 1757 à Paris
  • tp-1487

    Neveu de Pierre Corneille, le physicien Bernard Le Bovier de Fontenelle touche à tous les genres littéraires. Il prend parti pour les Modernes dans la querelle des Anciens et des Modernes, avec une Digression parue en 1688. Élu en 1691 à l'Académie française au fauteuil n° 27, il y siégera pendant 66 ans ! Un record... ■

  • Ladislas Ignace de Bercheny de Szekes, comte de Bercheny
    Né le 3 août 1689 à Eperjes (Hongrie) - Décédé en 1778 à Luzancy (Seine & Marne)
  • Maréchal de France.

    tp-2029

    À 19 ans, il est capitaine dans la Compagnie de Nobles, garde assurant la protection rapprochée de François II Rákóczi pendant la guerre d'indépendance contre l'Empire autrichien. Il s'est distingué dans la bataille de Trencsén en sauvant la vie du prince blessé.

    Immigré en France en 1712, âgé de 23 ans, Ladislas de Bercheny fait preuve de qualités militaires exceptionnelles et ne tarde pas à gagner la faveur de Louis XV qui le maintient dans son grade de capitaine obtenu en Hongrie, le verse dans le corps des cavaliers mousquetaires. Le 31 décembre 1712, il est nommé lieutenant-colonel au régiment de Rattky-Houssards et s'y distingue dans le Palatinat.

    En 1720, il sollicite de Louis XV l'autorisation de lever un régiment de cavalerie hussards parmi les émigrés hongrois installés à Constantinople. Les hussards de Bercheny sont, depuis la dissolution du régiment de hussards de Rattky, devenus Lynden ensuite, le plus ancien régiment de hussards français encore en activité.

    En décembre 1726, il obtient la nationalité française. Il participa au service de la France à toutes les guerres de son époque (guerres de Succession de Pologne et d'Autriche, etc.) où ses hussards firent merveille. Il devient brigadier en 1734, puis maréchal de camp en 1738. En 1743, il est inspecteur général des hussards, lieutenant général en 1744 après la reconquête de l'Alsace. Il se distingue l'année suivante en protégeant la retraite du prince de Conti. Il eut sous ses ordres outre ses hussards, jusqu'à 32 escadrons de cavalerie.

    Ses talents militaires, outre sa montée en grade, lui font obtenir la Croix de Saint-Louis et la distinction suprême de maréchal de France (15 mars 1758). Il est également ami de Stanislas Leszczinski, le roi de Pologne déchu. Comblé d'honneurs, il demande de ne plus être envoyé en campagne et se retire à Lunéville jusqu'à la mort de Stanislas Leszczinski, et enfin dans son domaine de Luzancy. ■

    Wikipedia
  • Louis-Napoléon Bonaparte, Napoléon III
    Né le 20 avril 1808 à Paris - Décédé en 1873 à Chislehust (Kent, Angleterre)
  • tp-10

    Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1er, devient à la faveur de la première élection au suffrage universel, en décembre 1848, le premier président de la République française. Il commet un coup d'État et se fait proclamer empereur le 2 décembre 1852, prenant pour nom de règne Napoléon III (celui de Napoléon II étant réservé au fils de Napoléon 1er, qui n'a jamais régné !)... ■

  • Louise Michel
    Née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne) - Décédée en 1905 à Marseille
  • tp-2408

    Fille illégitime d'un notable et d'une servante, Louise Michel reçoit dans la famille de ses grands-parents paternels une éducation affectueuse et soignée. Après avoir obtenu un brevet d'institutrice, elle s'installe à Paris en 1856 pour y exercer ce métier. Mais elle se consacre également à la poésie, et, bientôt, à la politique, au sein du mouvement blanquiste.

    C'est durant la Commune de Paris que se révèle son dévouement à la cause révolutionnaire. La « Vierge rouge » déploie alors une activité inlassable... ■