Ephéméride
Raymond de Peñafor
07 janvier

Le dominicain Raymond de Peñafort est un spécialiste catalan du droit canon. Mort en 1275, il a introduit dans les couvents l'étude de l'arabe et de l'hébreu. Il s'est aussi dévoué à la prédication auprès des musulmans d'Espagne.

Source Hérodote

18e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pierre à chaux.

tp-0152pre

17e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Raymond et ses dérivés : Raimond, Ramon, Ramoun, Ramuncho, Ramuntcho, Ray, Raymonde, etc.
et aussi aux Aldric et ses dérivés : Aldéric, Aldred, Audric, etc.
Polyeucte, Tillon et ses dérivés : Théau, etc.
Virginie et ses dérivés : Vierge, Virginia, Virginien, Virginix, etc.

Ils se prénomment aussi Raymond

Événements

  • 1598 : Boris Godounov tsar de Russie
  • tp-ru0553

    Le jeune tsar Fédor 1er, fils d'Ivan IV le Terrible, meurt le 7 janvier 1598. Le régent Boris Godounov, son beau-frère, lui succède sur le trône...

  • 1957 : Début de la bataille d'Alger
  • tp-algpa18

    Le gouvernement français de Guy Mollet, révolté par les attentats du Milk Bar et de la Cafétéria, confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié de musulmans).

    Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6 000 hommes de la dixième division parachutiste. Il a mission de mettre fin au terrorisme dans l'agglomération et va s'acquitter de sa tâche en ne reculant pas devant l'emploi de la torture, malgré les réticences du colonel Yves Godard et les protestations du général Jacques Pâris de la Bollardière ou encore du secrétaire de la police Paul Teitgen...

  • 1974 : Les Britanniques instaurent la semaine de trois jours
  • Le gouvernement conservateur d'Edward Heath impose la semaine de trois jours dans l'industrie britannique. Loin d'annoncer la fin du travail et la prospérité généralisée, la mesure reflète au contraire la situation désespérée de l'économie nationale, confrontée à une très dure grève des mineurs...

    Naissances

  • Bernadette Soubirous aureole
    Né en 1844 à Lourdes - Décédé le 16 avril 1879 à Nevers
  • tp-mc0493

    Elle est connue pour avoir témoigné de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massabielle entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Bernadette employait surtout le terme occitan « aquerò » (c'est-à-dire « cela ») pour désigner l'objet de sa vision. Elle ne dira pas elle-même avoir vu la Vierge avant de l'avoir entendu dire « Que sòi era Immaculada Concepcion », c'est-à-dire, « Je suis l'Immaculée Conception ». Au cours d'une de ces apparitions, Bernadette a creusé le sol pour y prendre de l'eau. L'eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse et il commence à être question de guérisons. S'en tenant à ce qu'elle avait vu et entendu, Bernadette niera avoir été témoin de guérisons ou y avoir contribué : « On m'a dit qu'il y avait eu des miracles, mais à ma connaissance, non », déclare-t-elle en septembre 1858.

    En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, était devenue une célébrité internationale, tandis que la vie dans cette bourgade des Pyrénées commençait à être transformée par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes. Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d'une vie religieuse. En 1864, suivant la recommandation de l'évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les sœurs de la Charité. Deux ans plus tard, alors que la construction de la basilique est en cours, Bernadette a 22 ans et quitte Lourdes pour entrer au couvent Saint-Gildard, à Nevers. Elle y mène treize années d'une vie de « religieuse ordinaire », ayant néanmoins la particularité de recevoir la visite de nombre d'évêques, parmi ceux qui souhaitent se faire une opinion sur elle et sur les apparitions. Souvent malade et de santé fragile, elle s'occupe de l'infirmerie, quand elle n'y est pas elle-même soignée. Elle fait ses vœux perpétuels en 1878, puis meurt à l'âge de 35 ans.

    En 1868, paraissait le livre de Henri Lasserre, intitulé Notre-Dame de Lourdes, qui connaît un grand succès et est traduit en 80 langues. En 1869, le pape Pie IX écrira une lettre à l'auteur pour l'en féliciter, reconnaissant ainsi implicitement ces apparitions.

    Bernadette Soubirous est béatifiée le 14 juin 1925, puis canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI. ■

    wikipedia
  • Charles Péguy
    Né en 1873 à Orléans - Décédé le 5 septembre 1914 à Villeroy
  • tp-865

    Fils d'un menuisier et d'une rempailleuse de chaises, Charles Péguy entre à l'École Normale Supérieure. Militant socialiste, il prend fait et cause pour Dreyfus et ouvre une librairie socialiste dans le Quartier Latin à Paris.

    Après le « coup de Tanger » (1905), il prend des positions politiques de plus en plus nationalistes et tente de concilier socialisme, nationalisme et christianisme mystique. Devenu un poète et écrivain renommé, il ne craint pas, à la veille de la Grande Guerre, de fustiger le pacifisme de son ancien ami Jean Jaurès.

    Charles Péguy meurt au combat, pendant la première bataille de la Marne. Il avait dédié son drame Jeanne d'Arc : « À toutes celles et à tous ceux qui seront morts pour tâcher de porter remède au mal universel . ■

  • Francis Poulenc
    Né en 1899 à Paris - Décédé le le 30 janvier 1963 à Paris
  • Émile Poulenc (1855-1917), son père, est l'un des fondateurs des établissements Poulenc frères (qui deviendront plus tard le groupe Rhône-Poulenc). Sa mère, Jenny Royer (1864-1915), fille d'artisans parisiens, lui apprend le piano dès l'âge de cinq ans. À partir de 1915 il se perfectionne auprès de Ricardo Viñes, qui lui fait rencontrer notamment Erik Satie, Claude Debussy et Maurice Ravel.

    Après une scolarité au lycée Condorcet, il connaît à dix-huit ans une première réussite lors d'un concert de musique « d'avant-garde » donné au théâtre du Vieux-Colombier, dirigé alors par la cantatrice Jane Bathori. Sa Rapsodie nègre (1917) lui ferme la porte du Conservatoire de Paris, mais attire l'attention du compositeur Igor Stravinsky, dont l'appui lui permet de faire publier ses premières œuvres aux éditions britanniques Chester.

    tp-1785

    Il fréquente en compagnie de son ami Georges Auric la Maison des amis des livres. Il y fait la connaissance des poètes d'avant-garde, tels que Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Paul Éluard, dont il mettra de nombreux textes en musique.

    Il compose Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1918). C'est à cette époque que se crée, sous l'impulsion de Jean Cocteau et d'Erik Satie, un collectif de jeunes compositeurs que le critique Henri Collet surnomme en 1920 le « groupe des Six », en référence au « groupe des Cinq » russes. Constitué, outre Francis Poulenc, de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre, il se veut une réaction contre le romantisme et le wagnérisme, mais aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste. Le groupe des Six ne créera pourtant que deux œuvres collectives : un recueil pour le piano, Album des Six, et un ballet, Les Mariés de la tour Eiffel (sur un texte de Cocteau).

    En 1927, il achète le « Grand Coteau », une maison près de Noizay, en Touraine, où il se réfugie dès lors pour composer. En 1928.

    La mort de plusieurs amis et celle du compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud, puis un pèlerinage à Rocamadour en 1935, le ramènent vers la foi catholique dont il s'tait détourné depuis la mort de son père, en 1917. Même s'il continue à composer des mélodies légères, comme les Quatre chansons pour enfants (1934).

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Poulenc écrit texte et musique des Animaux modèles. ■

    Wikipedia

    Décès

  • François Fénelon
    Né le 6 août 1651 à Fénelon (Quercy, France) - Décédé en 1715 à Cambrai
  • tp-785

    Archevêque de Cambrai, Fénelon fut surnommé à ce titre le « Cygne de Cambrai » par opposition à Bossuet, son ennemi juré, l'« Aigle de Meaux ». Précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils et héritier du roi Louis XIV, il écrivit pour lui Télémaque (1699). Cet essai sur l'art de gouverner annonce l'esprit des Lumières du siècle suivant. ■

  • Louis Marc Antoine de Noailles
    Né le 17 avril 1756 à Paris - Décédé en 1804 à La Havane (Cuba)
  • Homme politique et militaire français

    tp-2566

    Il descend de la maison de Noailles, une famille noble originaire de Noailles, dans le Limousin, connue depuis le XIIIe siècle.

    Selon la tradition familiale, il choisit la carrière militaire et suit son beau-frère, La Fayette, engagé en 1779 dans la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Aux côtés de Rochambeau, il règle la capitulation de Yorktown.

    Membre de l'Assemblée des notables puis élu député aux États généraux de 1789 par le bailliage de Nemours, il est acquis aux idées nouvelles et joue un rôle important dans l'abolition des privilèges lors de la nuit du 4 août 1789, se signalant par son enthousiasme.

    Lors du retour de la famille royale après l'évasion manquée des 20 et 21 juin 1791, il sauve de justesse Marie-Antoinette de la foule. Il est affecté en 1791 à l'armée du Nord avec le grade de maréchal de camp. Son frère ayant émigré, il se trouve suspect et il quitte la France pour la Grande-Bretagne, puis pour les États-Unis en mai 1792.

    Il revient en France à l'arrivée au pouvoir de Bonaparte. En décembre 1802, il se met au service du Général de Rochambeau qui combat contre les Noirs révoltés de Toussaint Louverture à Saint-Domingue. Lorsqu'il se rend aux Britanniques, le 30 novembre 1803, Noailles refuse de capituler et embarque ses soldats et une partie des habitants du Môle-Saint-Nicolas sur les sept bâtiments qui mouillent dans le port.

    Nuitamment, il traverse les lignes ennemies et met voile vers Cuba. Mais la goélette sur laquelle il se trouve, le Coursier, rencontre par hasard la corvette britannique Hazard. Ne pouvant lui échapper, il choisit de l'affronter à la nuit tombée, le 1er janvier 1804. Il monte le premier à l'abordage à la tête d'une trentaine de grenadiers et s'empare du vaisseau qu'il ramène à La Havane. Mais il décède des suites des blessures reçues lors du combat. Grâce à lui plusieurs centaines de réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique ont pu transiter par Cuba. ■

    Wikipedia
  • Hirohito, Shôwa
    Né le 29 avril 1901 à Tokyo (Japon) - Décédé en 1989 à Tokyo (Japon)
  • tp-jap982

    Dernier empereur de droit divin du Japon, considéré comme descendant de la déesse du soleil Amaterasu, Hirohito (on écrit aussi Hiro-Hito) eut également le plus long règne de l'histoire du pays du Soleil Levant. Il prit une part ambiguë aux entreprises ultra-nationalistes et guerrières des années 1930 et 1940. Il incarna aussi le Japon pacifique et laborieux de l'après-guerre. ■